Le fournisseur d'accès américain
Verizon a annoncé qu'il allait faire appel de la décision
de justice qui le somme de révéler l'identité
d'un de ses abonnés utilisateur du réseau KaZaA
à la RIAA, qui lui en avait fait directement la demande
en invoquant une disposition du Digital Millenium Copyright Act
(DMCA), la loi américaine sur le copyright. Verizon avait
refusé d'obtempérer au nom de la protection de la
vie privée de ses abonnés. «Les contenus supposés
litigieux doivent se trouver sur le système ou le réseau
de Verizon pour que l'injonction [de la RIAA] soit valide. Verizon
n'essaie pas de protéger les clients qui violent la loi
sur le copyright. Mais [ce jugement] ouvre la voie à ce
que n'importe qui, sur une pure allégation de violation
de copyright, obtienne des informations privées sur des
abonnés sans passer par les procédures légales
de protection garanties par les tribunaux», a justifié
un des vice-présidents de l'opérateur qui est aussi
son conseiller juridique.
Un fournisseur d'accès sommé
de révéler le nom d'un utilisateur du réseau
P2P KaZaA (26/01/2003
)
La justice américaine a
ordonné au fournisseur d'accès Verizon Communications
de révéler à la RIAA (Recording Industry
Association of America) l'identité d'un de ses abonnés
qui, comme des millions d'autres internautes de par le monde,
partageait plusieurs centaines de fichiers MP3 illégaux
sur Internet, via le réseau d'échange de fichiers
entre particuliers KaZaA. La RIAA avait déposé une
plainte contre Verizon, après que le fournisseur d'accès
ait refusé de lui fournir le nom et les coordonnées
de cet abonné. Le juge a estimé que le texte du
Digital Millenium Copyright Act, la loi américaine sur
le copyright, exigeait qu'il obtempère à la requête
des maisons de disques. Cette décision de justice devrait
déboucher sur une plainte de la RIAA contre l'abonné
en question et susciter un vif débat aux Etats-Unis, entre
les défenseurs de la vie privée et les acteurs d'Internet
d'un côté, qui ont soutenu Verizon dans son refus
d'obtempérer, et les industries du disque et du cinéma
de l'autre. Elle risque également d'ouvrir la voie à
quelques poursuites judiciaires contre des particuliers qui utilisent
les réseaux peer-to-peer, pour l'exemple et afin de dissuader
les autres de continuer à échanger illégalement
de la musique sur Internet.
Pétition pour l'intermittence
Sur le site intermittent en danger (http://www.webzinemaker.com/intermittents)
On peut lire la pétition suivante : " PETITION de
soutien à la CULTURE, aux artistes et techniciens du spectacle
vivant et de l'audiovisuel " Voici ci-dessous quelques éléments
tirés du site de la pétition : " La remise
en cause profonde du système qui régit l'assurance
chômage des intermittents, entraînerait la disparition
de la majorité d'entre eux. Mais aussi une augmentation
des coûts de production et de diffusion, ainsi qu'une raréfaction
de l'offre culturelle. " " LA QUESTION EST POLITIQUE.
Nous demandons aux élu-e-s de se positionner fermement.
En conséquence, nous réclamons que cesse immédiatement
cette mise à mort programmée des intermittents,
que leur "statut" soit maintenu en l'état et
qu'une loi d'orientation, qui remettra à plat l'ensemble
des réalités du champs culturel, soit discutée
avec les instances représentatives. "
Norvège: accusé de piratage,
l'auteur du logiciel pirate DeCSS est déclaré non
coupable (08/01/2003
)
Menacé d'écoper
de 3 mois de prison avec sursis sur réquisition du procureur,
le jeune norvégien Jon Johansen, auteur du logiciel DeCSS
qui permet de pirater les DVD du commerce, a finalement été
lavé hier de l'accusation de piratage pour laquelle il
était jugé dans son pays, sur plainte des studios
de cinéma hollywoodiens. La cour a finalement estimé
qu'il n'avait enfreint aucune loi norvégienne en participant
au décodage du système de protection des DVD et
en diffusant le logiciel DeCSS sur Internet. «Jon Johansen
est déclaré non coupable», a tranché
la juge Irene Sogn, qui s'était faite assister par deux
experts techniques et a obtenu un verdict unanime de la part des
jurés. Johansen avait développé le programme
DeCSS afin de pouvoir copier sur disque dur le contenu de ses
DVD achetés dans le commerce, ce qui était pour
lui le seul moyen de regarder les films sur son ordinateur personnel
équipé du système d'exploitation Linux. Selon
son avocat, ce jugement devrait faire jurisprudence. «Il
signifie que lorsque vous avez acheté un film légalement,
vous avez accès à son contenu. Peu importe le moyen
par lequel vous y accédez. Après tout, vous avez
acheté le film», a-t-il déclaré. Pour
ces mêmes raisons, les programmeurs norvégiens qui
décideraient de contourner les protections des CD audio
contre la copie risquent de bénéficier de la même
impunité.
L'expiration du copyright de certains
enregistrements en Europe inquiète les majors américaines
(07/01/2003
)
Les maisons de disques américaines
s'inquiètent de l'expiration du copyright à venir
pour de nombreux albums de jazz, d'opéra et de rock n'
roll des années 50 en Europe et craignent un afflux de
rééditions parfaitement légales de ces enregistrements
populaires sur le territoire des Etats-Unis, en provenance du
vieux continent. Dans les pays de la communauté européenne,
la durée du copyright est de 50 ans seulement, même
si les enregistrements ont été réalisés
originellement sur le territoire américain, contre 95 ans
aux Etats-Unis. Ainsi, des enregistrements réalisés
au cours de la première moitié des années
50 par des artistes comme Maria Callas, Elvis Presley ou Ella
Fitzgerald vont bientôt entrer dans le domaine public en
Europe. N'importe quel label européen pourra donc ressortir
ces albums à moindre coût et les exporter vers les
Etats-Unis, ce que la RIAA qualifie bien sûr de piratage.
«Nous ferons en sorte que ces produits soient bloqués»,
a déclaré un porte-parole de l'organisation, qui
demande à ce que soit mis en place des barrières
douanières. Les consommateurs américains commanderont
ils ces disques sur Internet?
La protection des CD et DVD contre la
copie évolue vers une plus grande souplesse(07/01/2003
)
Plusieurs labels et maisons
de disques testent actuellement la nouvelle version du système
de protection des CD et DVD contre la copie Mediamax de la compagnie
SunnComm, qui résout des problèmes de compatibilité
avec certains lecteurs de DVD et offre une alternative aux systèmes
interdisant au consommateur toute extraction des pistes pour créer
des playlists personnalisées sur son ordinateur. Les pistes
audio ne peuvent être converties au format MP3 mais une
interface conviviale permet de les copier sur son ordinateur dans
un format sécurisé qui fait appel au système
de DRM de la plate-forme Windows Media 9 de Microsoft, ce qui
empêche leur mise en circulation sur les réseaux
d'échange P2P. Le concurrent de SunnComm, Macrovision,
qui vient de finaliser l'acquisition de la compagnie israélienne
Midbar, s'oriente dans la même direction. La compagnie vient
de créer une division Musique qui doit développer
un solution équivalente et la mettre sur le marché
courant 2003.Grandlink
Norvège: procès de l'auteur
du logiciel DeCSS qui permet de copier les DVD (16/12/2002
)
Le procès de Jon Johansen,
un jeune norvégien de 19 ans qui avait contribué
à casser le code de protection des DVD et à développer
un logiciel, le DeCSS, permettant de les copier illégalement,
s'est ouvert hier à Oslo en Norvège. "DVD Jon",
comme il fut surnommé, avait travaillé en collaboration
avec plusieurs hackers répartis dans différents
pays d'Europe du nord. Il avait 16 ans à l'époque
des faits et plaide aujourd'hui non coupable. Largement diffusé
sur Internet à l'époque, et premier programme permettant
de copier les DVD, le DeCSS fut à l'origine de plusieurs
batailles judiciaires aux Etats-Unis contre des sites qui le proposaient
en téléchargement. Quelques 5 000 copies avaient
été téléchargées sur le Web
un mois après sa mise à disposition, ce qui avait
amené la Motion Picture Association américaine à
déposer plainte contre le teenager en Norvège. Le
jeune homme, qui travaille aujourd'hui comme développeur
de logiciels et dit gagner 4 851 dollars par mois, est devenu
un symbole dans la communauté mondiale des hackers, qui
considère que le fait de créer un logiciel comme
le DeCSS est un exercice de liberté intellectuelle.Grandlink
Le Conseil d'Etat rejette les requêtes
en annulation de la taxe sur les CD vierges
Le Conseil d'Etat, par un
arrêt en date du 25 novembre, a suivi les conclusions de
la commissaire du gouvernement Christine Maugüé, et
a rejeté les requêtes en annulation formées
par différents syndicats d'importateurs et de fabricants
de matériel et de supports d'enregistrements (SIMAVELEC,
SNSE, SECIMAVI, S.F.I.B), ainsi que par le Syndicat des Editeurs
et Logiciels de Loisirs (SELL) et les sociétés Infogrames
et UBI Soft SA, contre la décision rendue le 4 janvier
par la commission Brun-Buisson ayant fixé le montant de
la rémunération pour copie privée sur les
supports d'enregistremens vierges amovibles analogiques (cassettes
audios et vidéos) et numériques (CD et DVD vierges).
Dans un communiqué de presse commun, les auteurs, artistes-interprêtes,
producteurs de phonogrammes et vidéogrammes ainsi que les
organisations qui les représentent, expriment leur «vive
satisfaction». Elle n'est pas partagée par tout le
monde, à commencer par Bernard Heger, délégué
général du Simavelec (Syndicat des industries de
matériels audiovisuels), qui a déclaré au
magazine en ligne 01Net: «Nous sommes persévérants
et nous continuons à nous battre. Il y a quelques jours,
nous avons déposé une autre requête contre
la récente taxe appliquée aux disques durs intégrés
aux appareils audio-vidéo. Et nous n'excluons pas la possibilité
de porter plainte auprès de la Commission Européenne.»
Cette décision du Conseil d'Etat intervient au moment où
la transposition de la directive européenne sur les droits
d'auteur et droits voisins dans la législation française
menace de remettre en cause le principe même de la copie
privée. De deux choses l'une: ou la copie privée
est toujours autorisée et le fait qu'elle soit taxée
se justifie, où elle est interdite, ainsi que toute tentative
de contourner les protections contre la copie intégrées
de plus en plus aux CD et aux DVD, et une telle taxe ne se justifie
plus.
L'association MMFF est morte, vive le
syndicat MMFF! (09/12/2002
)
L'association MMFF a été dissoute
(par un vote à l'unanimité) au cours de l'assemblée
générale qui s'est tenue le 2 décembre. Elle
se verra, dès janvier 2003, constituée en syndicat
et deviendra par conséquent un véritable partenaire
institutionnel pour les managers.
Le bureau se compose comme suit : Virginie Borgeaud, présidente,
Cyril Prieur, vice-président, Didier Zérath, secrétaire
général, Stéphane Emeret, secrétaire
général adjoint, Alain Laurenson, trésorier
et Sébastien Zamorat, trésorier adjoint.
le site de
MMFF
Le GRISS devient AUDIENS (09/12/2002
)
Au 1er janvier 2003, les deux groupes de protection
sociale GRISS et IPS Bellini Gutenberg fusionneront pour créer
Audiens, le groupe de protection sociale à l'écoute
des métiers du spectacle, de l'audiovisuel, de la communication
et de la presse.
Assurant l'administration et la gestion de la retraite complémentaire,
la prévoyance, la santé et l'épargne des
professions de ces secteurs, Audiens deviendra leur interlocuteur
unique.
site GRISS/AUDIENS
La copie privée remise en cause
par un avant-projet de loi sur le droit d'auteur (04/12/2002
)
L'avant-projet de loi portant sur
la transposition dans la législation française de
la directive européenne sur le droit d'auteur et les droits
voisins, dont le quotidien Libération s'est procuré
le texte, soulève de nombreuses réactions en ce
qu'il restreint sérieusement la copie privée. L'article
8 de ce texte, un document de travail qui devait être soumis
hier au Conseil supérieur de la propriété
littéraire et artistique, reconnaît explicitement
le droit aux auteurs d'une oeuvre autre qu'un logiciel, aux artistes-interprètes,
aux producteurs de phonogrammes ou de vidéogrammes, ou
aux entreprises de communication audiovisuelles, de «mettre
en place des mesures techniques de protection des droits qui leur
sont reconnus», comme les protections contre la copie, intégrées
de plus en plus en Europe par les maisons de disques aux CD audio.
Quant à l'article 14, il assimile à un délit
de contrefaçon toute «atteinte, en connaissance de
cause, à toute technologie, produit, appareil, dispositif,
moyen, service ou composant [...] destinée à permettre
le contrôle d'une utilisation de l'oeuvre.» Il va
même jusqu'à interdire le fait de diffuser ou faire
connaître «tout service, information ou moyen»
permettant de contourner ces protections. Cet avant-projet de
loi remet directement en cause la copie privée, pourtant
autorisée sous la forme d'une exception au droit d'auteur
dans la loi Lang de 1985. On peut se demander s'il est vraiment
opportun d'inscrire dans la loi des limitations qui hypothèquent
grandement le développement des nouveaux modes de consommation
des biens culturels plébiscités par les consommateurs.
En rédigeant cet avant-projet de loi sur la copie privée
pour répondre à un impératif européen,
la rue de Valois a de toutes les façons mis le feu aux
sociétés d'auteurs, mais aussi aux défenseurs
des consommateurs. Le noeud de l'histoire est assez complexe.
Le ministère ne peut revenir sur la copie privée,
elle rapporte trop d'argent aux créateurs, mais il ne peut
pas non plus laisser de côté les dispositifs mis
en places par les maisons de disques pour empêcher les copies
de CD. Une situation paradoxale qui a donc donné lieu à
ce texte en forme d'injonction contradictoire. Une large concertation
a été lancée dans l'urgence avec les professionnels
pour redresser la situation. Une proposition pourrait leur être
faite visant à solutionner le débat sur la copie
privée. Ce serait à la commission Brun Buisson que
reviendrait la mission de définir le cadre des dispositifs
anti-copie des CD.
Puisqu'on en parle... (04/12/2002
)
L'UFC-Que choisir (association
de consommateurs) a pris position par rapport à l'avant-projet
de loi «relatif aux droits d'auteur et aux droits voisins
dans la société de l'information.» L'association
de consommateurs estime que le gouvernement n'est «pas disposé
réellement» à protéger le droit de
copie privée. «Si l'avant-projet de loi réaffirme
bien le principe du droit de copie privée, il ne se soucie
pas de ses modalités d'exercice», constate l'UFC.
L'UFC affirme également que «la copie privée
n'est pas le piratage» et ne doit pas sacrifier ce droit
«sur l'autel des intérêts purement mercantiles
des majors de l'industrie culturelle.»
La loi sur les petits Webcasters adoptée
aux Etats-Unis (04/12/2002
)
Le Sénat américain
et la Chambre des représentants ont adopté en fin
de semaine dernière la proposition de loi qui permet aux
petits Webcasters de payer moins de royalties que le taux fixé
en juin dernier par la Librairie du Congrès à 12
cents par titre diffusé et par auditeur. Cette loi, qui
proposait un reversement de 8 à 12% du chiffre d'affaires
ou de 5 à 7% des dépenses opérationnelles
pour les Webcasters réalisant un CA inférieur à
1 million de dollars par an, a été révisée.
Dans sa forme actuelle, elle ne fixe plus aucun taux mais autorise
l'organisme SoundExchange, qui se charge de percevoir les royalties
auprès des Webcasters, à négocier un taux
discount au cas par cas. Les Webcasters non commerciaux ne seront
contraints de payer qu'un forfait annuel de 2 500 dollars par
an. La loi prévoit par ailleurs que 50% du montant des
royalties reversé par les Webcasters sera payé directement
aux artistes
Grandlink
La Sacem et les fournisseurs d'accès:
le dialogue est ouvert (26/11/2002
)
La Sacem veut faire avancer les
idées et sensibliser les fournisseurs d'accès à
Internet . Des réunions ont donc été prévues
entre l'organisme représentant les auteurs et des opérateurs
de télécommunication. L'objectif étant de
parler de la responsabilisation de ces derniers quant à
la circulation d'oeuvres musicales pirates dans leurs tuyaux.
La Sacem espère aussi convaincre ces opérateurs
et faire en sorte qu'ils acceptent de mettre des filtres sur leurs
serveurs capables d'identifier les différents fichiers
illicites. Un chantier d'envergure qui se heurtent à plusieurs
problèmes de taille, dont le fait que certains opérateurs
de télécommunication ont des liens capitalistiques
avec des majors du disque. La rencontre de ce type, la plus récente,
s'est donc déroulée hier entre la Sacem, des cadres
de Vivendi Universal Musique et Cegetel Grandlink
Sony Music Japon permet la copie privée
tout en se préservant de la copie pirate
A partir de janvier 2003, Sony
Music Japon va généraliser l'utilisation d'une technologie
qui permet de copier le contenu d'un CD audio sur son ordinateur
tout en prévenant la copie pirate. Ces CD, baptisés
Gate CD, contiendront deux types de données: les pistes
audio traditionnelles des titres de l'album et une version compressée
de ces pistes. Pour copier la version compressée des titres
sur leur ordinateur, les possesseurs du CD devront se connecter
à Internet et fournir un identifiant pour télécharger
gratuitement une clé permettant de décoder la musique.
Une fois décodée, la musique pourra être écoutée
grâce au logiciel audio Magique de Sony. Elle pourra également
être transférée sur un baladeur compatible
avec la technologie de DRM open mg de Sony, autant de fois que
la maison de disques l'aura autorisée. La clé de
décodage de l'album pourra être téléchargée
une nouvelle fois, pour transférer la musique sur un autre
PC, par exemple, mais cette opération sera facturée
1,65 € par titre. Les pistes audio traditionnelles, en revanche,
seront protégées contre la copie. Un porte-parole
de Sony Music Japon a déclaré que ces Gâte
CD n'arboreraient pas le logo des disques compacts. Grandlink
La justice américaine
aura-t-elle le droit de poursuivre KaZaA? (26/11/2002
)
Un juge de Los Angeles devait
déterminer hier si la justice américaine peut poursuivre
la compagnie Sharman Networks, opérateur du réseau
P2P KaZaA, qui a fait valoir qu'étant immatriculée
aux Iles Vanuatu, n'ayant aucune activité commerciale aux
Etats-Unis et son siège social se trouvant en Australie,
elle ne pouvait être poursuivi sur le territoire américain.
«Beaucoup de compagnies espèrent que le fait d'être
offshore leur donnera une certaine impunité», commente
un avocat de l'EFF (Electronic Frontier Foundation), qui représente
Streamcast Network, opérateur de Morpheus, poursuivi dans
une affaire similaire. Selon la RIAA, Sharman Network a signé
un contrat de distribution avec la société américaine
Blastnoise, qui commercialise son logiciel, ce qui permet de poursuivre
la compagnie aux Etats-Unis. Mais d'après Sharman, ce contrat
aurait été renégocié et stipulerait
que toute poursuite doit avoir lieu en Angleterre. «Les
ayants droit n'ont qu'à venir poursuivre la compagnie en
Australie», a déclaré son avocat. La décision
qu'aura pris le juge est d'autant plus sensible qu'elle pourrait
ouvrir la voie à ce que des compagnies américaines
soit poursuivies à l'étranger pour les activités
qu'elles mènent sur Internet depuis le territoire des Etats-Unis.
Grandlink
L'IRIS dévoile l'avant-projet
de loi sur l'économie numérique qui engage la responsabilité
des hébergeurs (26/11/2002
)
L'association IRIS (Imaginons
un Réseau Internet Solidaire) s'est procurée le
texte de l'avant-projet de loi sur l'économie numérique
du gouvernement Raffarin qui a vocation à transposer la
directive européenne sur le commerce électronique
dans la législation française. A l'exception de
l'article 2, traitant de la responsabilité civile et pénale
des hébergeurs, cet avant-projet de loi ne diffère
en rien de celui du précédent gouvernement qui n'avait
pu être présenté à temps devant le
parlement. Deux articles rajoutés par ce texte au Code
des postes et télécommunications stipulent que la
responsabilité des prestataires techniques au titre de
la transmission de contenus, du stockage automatique de ces derniers
en vue d'améliorer cette transmission (cache) ou de la
fourniture d'accès à un réseau de communication
permettant l'accès à ces contenus ne pourra être
engagée. Les prestataires n'auront pas non plus une obligation
de surveillance générale des contenus et encore
moins de filtrage. Quant à la responsabilité civile
et pénale des hébergeurs, elle ne sera pas engagée
s'ils «n'ont pas eu effectivement connaissance d'une activité
ou d'une information illicite» ou s'ils «ont agi promptement
pour retirer les informations ou rendre l'accès à
celles-ci impossible dès le moment où [ils] en ont
eu connaissance.» Ce qui veut dire que leur responsabilité
civile ou pénale pourra être engagée dans
le cas contraire. L'IRIS dénonce vivement cette disposition
qu'elle qualifie d'«amendement Bloche aggravé»
et d'instauration d'une forme de «justice privée».
L'amendement Bloche, qui engageait la responsabilité des
hébergeurs dans le texte du précédent gouvernement,
avait été censuré par le Conseil constitutionnel.
Le texte de l'avant-projet de loi du gouvernement Raffarin doit
être soumis à plusieurs commissions pour avis avant
sa présentation devant le parlement. Grandlink
Lire
le texte de l'avant-projet de loi
Lire
l'analyse de l'IRIS
Risquer la Cour Martiale pour avoir piraté
de la musique... (26/11/2002
)
Une centaine d'aspirants de l'US
Naval Academy risquent d'être privés de permissions
voire même de passer en Cour Martiale pour avoir téléchargé
illégalement des films et de la musique sur Internet. Chaque
aspirant se voit confier un ordinateur lors de son arrivée
dans cette grande école militaire américaine. Alors
que les élèves étaient en classe, une centaine
de ces ordinateurs ont été saisis la semaine dernière
par l'administration de l'école qui les soupçonnait
de contenir des fichiers illégaux. Ces ordinateurs font
actuellement l'objet d'un examen minutieux. Une porte-parole de
la RIAA (Recording Industry Association of America) a indiqué
que l'US Naval Academy faisait partie des universités auxquelles
ont été adressé plusieurs lettres de mise
en garde, qualifiant le téléchargement de fichiers
MP3 illégaux par les étudiants de «vol pur
et simple» pouvant engager leur responsabilité pénale.
Grandlink
L'UE va s'attaquer à la piraterie
concernant le disque et le cinéma (12/11/2002
)
Selon une information de
l'agence Reuters, la Commission européenne prépare
des standards, afin d'harmoniser les législations pour
traquer la piraterie et mener des enquêtes sur la toile.
Bruxelles qui ne veut pas aller jusqu'à imposer des sanctions
pénales, pense infliger des dommages et intérêts
aux contrevenants. Cette directive sera présentée
au mois de novembre, et la Commission espère pouvoir compter
sur une coopération de la France et des sociétés
de protection des droits d'auteur. Du côté de l'industrie
du disque on se félicite de l'initiative européenne,
sachant que la profession a beaucoup souffert du piratage ces
dernières années.
Le SNEP et l'UPFI satisfaits de la décision
du CSA... (12/11/2002
)
Dans un communiqué de presse
commun publié hier soir, le SNEP et l'UPFI se félicitent
de la place donnée par le CSA à la musique sur la
Télévision Numérique Terrestre. Rappelons
que le CSA a en effet retenu trois dossiers concernant la musique
au sein du bouquet gratuit: M6 Music, IMCM, et NRJ TV, cette dernière
s'étant engagée sur 50% de programmes musicaux.
Dans leur communiqué les deux syndicats précisent
que «ils seront très vigilants sur la détermination
des engagements qui devront figurer dans la future convention
entre le CSA et les opérateurs présélectionnés
car il est indispensable que ces trois chaînes répondent
de façon satisfaisante aux attentes de tous les publics
et assurent correctement l'exposition de l'offre musicale dans
toute sa diversité.»
...et le SIRTI des déclarations
de Jean-Jacques Aillagon (12/11/2002
)
Le Syndicat Interprofessionnel
des Radios et Télévisions Indépendantes prend
note de l'engagement du Ministre de la Culture et de la Communication
consistant à préserver et améliorer les conditions
économiques et réglementaires des radios indépendantes.
Le SIRTI estime ces conditions aujourd'hui menacées «notamment
face à l'éventuel accès de la distribution
à la publicité télévisée et
à l'éventuel effet de dérégulation
de la publicité locale pour laquelle militent les groupes
en position dominante sur le secteur radiophonique.» Rappelons
ici que lors d'une réponse du Ministre à Mr Emile
Blessig (député du Bas-Rhin) publiée au Journal
Officiel de l'Assemblée Nationale le 7 octobre, Jean-Jacques
Aillagon déclarait, entre autres, que les radios indépendantes
«remplissent une fonction sociale, économique et
culturelle indéniable. Leur nombre et la qualité
de leurs programmes leur permettent de contribuer au pluralisme
du paysage radiophonique français(...), leur activité
doit être encouragée et soutenue.»
Téléchargement: Universal
Music Group fait un pas en direction des artistes (17/10/2002
)
Pour inciter les artistes à
vendre leur musique sur Internet, Universal Music Group a changé
son taux de royalties sur le téléchargement. Payé
jusque là au taux du single, le téléchargement
est désormais rémunéré au taux de
l'album, qui lui est généralement de 25% supérieur.
La maison de disques supprime également près de
60% de déductions diverses. Un pas en direction des nombreux
artistes qui se détournent d'Internet parce que le téléchargement
ne rapporte rien: 15 cents sur un titre vendu 1$, multiplié
par le faible nombre de téléchargements payants.
Universal Music espère mobiliser ainsi les artistes et
faire qu'ils s'investissent plus dans la recherche des moyens
de rendre la musique en ligne profitable, et de lutter contre
le piratage. Grandlink
Le SNEP et l'UPFI s'expriment sur l'importance
donnée aux chaines musicales sur la TNT (16/10/2002
)
Lors d'un communiqué
publié ce matin le Syndicat National de l'Edition Phonographique
et l'Union des Producteurs Phonographiques Français Indépendants
indiquent que «les éditeurs ont pris acte de l'avis
du Conseil d'Etat concernant le droit de priorité dont
bénéficie le groupe M6 qui garantit une autorisation
d'émettre au profit de M6 Music.» Les deux syndicats
estiment néanmoins dans leur communiqué que «l'industrie
musicale toute entière considère que la TNT est
une véritable chance pour une meilleure exposition de la
musique et des artistes. Au moment où le CSA s'apprête
à présélectionner les opérateurs qui
seront présents sur la TNT, l'existence d'une seule chaîne
musicale risquerait en revanche, de bouleverser l'équilibre
du paysage audiovisuel musical et de réduire l'offre d'exposition
de la musique à la télévision, ce qui serait
dramatique pour la création.» Grandlink
Musicunited.org mène sa croisade
anti-piratage. (12/10/2002)
L'organisation Music United
for Strong Internet Copyright, à l'origine de la campagne
de pub anti-piratage animée par des stars du showbiz sur
les écrans de TV américains, a lancé un site
Web dédié à sa croisade contre les réseaux
P2P et la copie de Cd. Musicunited.org expose ses arguments contre
le "vol" de musique, donne la parole aux artistes, liste
tous les sites qui proposent de télécharger légalement
de la musique sur Internet et avertit les parents qu'ils peuvent
être tenus pour solidairement responsables des agissements
de leurs enfants sur le réseau. Après avoir pris
connaissance de la législation, qui définit la violation
de copyright comme un "crime", ces derniers peuvent
consulter ou télécharger les instructions permettant
de désinstaller les logiciels KaZaA, Morpheus, Limewire
et consorts sur l'ordinateur de leurs bambins. www.musicunited.org
Grandlink
USA: l'accord des petits webcasters avec
la RIAA sème la zizanie
L'accord signé entre
la RIAA et un groupe de petits webscasters américains,
qui indexe le montant des royalties qu'ils doivent reverser sur
leur chiffre d'affaires, lorsqu'il est inférieur à
1 million de dollars par mois, n'est pas arrivé à
temps au Sénat pour avoir une chance d'être voté
avant la fin de la session parlementaire. Il ne pourra être
représenté qu'après les élections
du 5 novembre. Tous les webcasters US sont donc supposés
verser le 20 octobre prochain les royalties qui courent depuis
1998, au taux défini par la librairie du Congrès,
de 0,07 cents d'euro par chanson et par auditeur. Les chances
que les sénateurs se penchent sur le texte de loi au cours
de la journée d'hier étaient maigres, avec le risque
que le moindre amendement le renvoie devant la Chambre des Représentants
qui a adopté la version originale à l'unanimité
le 7 octobre dernier. En attendant, ce projet de loi soulève
des controverses et divise la communauté des webcasters.
Nombreux sont ceux qui lui reprochent de ne rien prévoir
pour les diffuseurs académiques, religieux ou sans but
lucratif. Et certaines radios en ligne populaires, qui n'ont pas
eu leur mot à dire, commencent à donner de la voix.
Les pirates n'en croient pas leurs yeux.
(14/10/2002)
Le bureau américain du Copyright
serait prêt à faire évoluer ses statuts. En
effet, dans une sorte de consultation publique, l'office pour
le Copyright envisage sérieusement de revoir les conditions
du copyright pour les DVD, ou d'autres supports numériques
afin de simplifier les rapports entre les ayants droit et le monde
numérique. Toutefois, le bureau ne compte pas faire évoluer
la loi, mais étudie la possibilité de légaliser
certaines activités liées à Internet. Les
industries américaines du divertissement ont entamé
énormément de procès ces derniers temps en
se basant sur la version numérique du copyright, le Digital
Millennium Copyright Act. Hollywood avait ainsi obtenu l'emprisonnement
de l'auteur du DeCSS, un logiciel qui permettait de "ripper"
(extraire le film) les DVD. Des actions juridiques qui ne sont
pas très populaires et ne font pas l'unanimité,
à charge pour le bureau du Copyright de corriger le tir
.
Grandlink
DVD pirates: saisie record aux Etats-Unis
(14/10/2002
)
La saisie de 2000 DVD pirates
dans les locaux d'une petite compagnie web du Minnesota, la plus
importante réalisée aux Etats-Unis, inquiète
l'industrie du cinéma. Le site eDiscountTech.com, qui commercialisait
ces copies de films, n'a pas l'envergure de ses concurrents asiatiques,
mais il n'en fallait pas moins pour que les studios de cinéma
y voient un signe précurseur des problèmes auxquels
ils seront bientôt confrontés avec la banalisation
des graveurs de DVD. Les DVD vendus sur eDiscountTech.com - des
nouveautés qui n'étaient pas encore sorties sur
les écrans ou des DVD multi-zones - provenaient probablement
d'Asie, mais la Motion Picture Association (MPAA) estime que de
plus en plus de vendeurs à la sauvette proposent des produits
gravés sur place. «Nous ne sommes plus qu'à
quelques années des problèmes qu'a rencontrés
l'industrie du disque avec les graveurs de Cd», a déclaré
Ken Jacobson, le directeur des opérations anti-piratage
de la MPAA au niveau mondial. Une vision quelque peu optimiste,
si l'on considère que le marché des graveurs de
DVD devrait commencer à exploser d'ici 2004. Grandlink
Bob Dylan et Billy
Joel poursuivent MP3.com (12/10/2002)
Dylan, Joel et James Talylor reprochent au
site d'avoir distribué leurs chansons sans leur autorisation.Dans
une plainte déposée au États-unis, ils affirment
que le service MyMP3.com a proposé gratuitement à
ses usagers des chansons enregistrées sous forme numérique
à partir de CD commerciaux.Les trois artistes sont sous
contrat avec des filiales de Sony. MP3.com appartient à
Vivendi Universal, qui possède notamment des éditeurs
musicaux concurrents de ceux de Sony.Le service MP3.com, qui permet
de gérer à distance une collection musicale, a déjà
subi plusieurs poursuites liées aux droits de reproduction.
Il a dû débourser au total environ 150 millions $US
en réparation. Grandlink
Bruxelles lance la licence unique européenne
concernant les droits des programmes musicaux sur internet. (10/10/2002)
Mario Monti, le commissaire
européen à la concurrence vient de trancher concernant
les licences de droit de diffusion musicale. Le commissaire a
annoncé hier mardi, la création d'une licence unique
qui permettra au 18 pays d'ouvrir leur marché aux programmes
musicaux diffusés jusque-là sur les radios et télévisions.
La licence de Bruxelles va permettre le développement du
"simulcasting", un système permettant la diffusion
de programmes radios et télévisions, en simultanée
sur l'hertzien, le câble et Internet. Mario Monti a déclaré
que cette initiative «profiterait aussi bien aux consommateurs
qu'aux détenteurs des droits.»Grandlink
Royalties: accord entre
les petits webcasters US et les maisons de disques. (08/10/2002)
Les petits webcasters américains
ont conclu dimanche dernier un accord avec les maisons de
disques concernant le calcul des royalties qu'ils doivent
reverser au titre des droits de performance, selon des sources
proches des négociations citées par le Los Angeles
Times. Le Bureau américain du Copyright avait fixé
en juin dernier ce taux de royalties à 0,07 cent par
chanson et par auditeur, ce qui menaçait de conduire
nombre de petits webcasters à la faillite. Ces derniers
ont obtenu d'indexer ce taux de royalties, soit sur leur chiffre
d'affaires (à hauteur de 8 à 12%), soit sur
leurs coûts d'exploitation (de 5 à 7%), en fonction
du mode de calcul qui dégage le montant de royalties
le plus élevé. Cet accord, qui couvre les droits
de performance de la période 1998 à 2004, ne
concerne que les webcasters dont le chiffre d'affaires est
inférieur à
1 million de dollars. La Chambre des Représentants
devrait l'entériner dans la semaine, mais l'agence
Reuters rapporte qu'un conflit entre les interprètes
et les maisons de disques, au sujet de la redistribution des
sommes collectées, pourrait le faire capoter. Les interprètes
souhaitent en effet percevoir ces sommes directement, sans
qu'elles transitent par les maisons de disques, ce que ne
prévoit pas explicitement l'accord conclu le week-end
dernier avec les webcasters. Grandlink
Création du
chèque emploi associatif : discussion en séance
publique le 10 octobre
Cette proposition de loi du député
Jean-Pierre Decool, est selon le député "la
conséquence d'un double constat. Les associations [...]
ont besoin de faire appel à des salariés. [...]
L'objectif est de simplifier au maximum le recrutement de professionnels
par ces associations. Le fonctionnement de chèque emploi
associatif se fera selon les mêmes modalités que
celui du chèque emploi service.
Ci-dessous un extrait de la
proposition de loi : [...]"Le chèque-emploi
associatif s'adresse aux associations employant au plus un équivalent
temps plein. Pour les emplois dont la durée de travail
n'excède pas huit heures par semaine ou ne dépasse
pas quatre semaines consécutives dans l'année, l'employeur
et le salarié qui utilisent le chèque-emploi associatif
sont réputés satisfaire aux obligations mises à
la charge de l'un ou de l'autre par les articles L. 122-3-1 et
L 212-4-3."[...]
N°180
- Proposition de loi de M. Jean-Pierre Decool relative à
la création d'un chèque-emploi associatif
MédiasActu choisit Info2clear
et ses services de protection des droits d'auteur pour les publications
en ligne.
MédiasActu, société
spécialisée dans la création de contenu sur
le web (Radioactu.com, MusicActu.com), fait appel aux solutions
Info2clear afin de protéger les publications en ligne de
toute reproduction illicite. Info2clear proposera ses solutions
en matière de gestion numérique des droits de propriété
intellectuelle, le service "get-a-copy TM" en l'occurence.
Via ce système, la société européenne
basée à Bruxelles, créée en 1998 sensibilise
le lecteur au fait que le contenu qu'il a sous les yeux est protégé
par le droit d'auteur et qu'il a été reproduit de
manière légale. Il propose d'obtenir facilement
les droits de reproduction souhaités, une icône Info2clear
attachée à l'article permet au lecteur d'être
directement connecté au site d'autorisation d'Info2clear,
de prendre connaissance des conditions de reproduction du texte
et de s'acquitter du paiement électronique. Après
quoi, le contenu lui est fourni avec l'icône d'autorisation,
prouvant la transaction et permettant de vérifier que l'article
a bel et bien été reproduit avec l'autorisation
de son auteur. Info2clear conserve le document original, ce qui
permet de vérifier qu'il n'a subit aucune modification.
Destinée au monde B2B, la plate-forme Info2clear s'adresse
aux entreprises pour lesquelles le contenu est une source de revenus.
Grandlink
L'Association française des Fournisseurs
d'Accès (AFA) répond au Clic.
Suite aux protestations du Comité
de Liaison des Industries Culturelles devant les stratégies
adoptées par certains opérateurs pour la distribution
musicale sur Internet, les fournisseurs français ont tenu
à répondre mardi 1er octobre. Par l'entremise de
son porte-parole Jean-Christophe Le Toquin, l'AFA estime que «la
musique et la vidéo se développeront pleinement
si les acteurs de cette industrie sont à même de
mener une triple action vers les sites grands publics et les utilisateurs».
A l'AFA on propose que l'offre musicale pour les sites Internet
grand public soit économiquement plus attrayante et qu'une
politique pédagogique contre le piratage soit mise en place.
Enfin, le représentant des fournisseurs d'accès
français pense qu'il ne faut «agir contre les pirates
par l'exemplarité (que) là où la pédagogie
se serait avérée inefficace.Grandlink
Vitaminic et la SACEM, la SDRM et le
SESAM signent un accord d'autorisation pour la diffusion de musique
en ligne.
VITAMINIC, leader européen
dans la fourniture de solutions musicales sur les réseaux
de distribution numérique, et la SACEM, la SDRM et le SESAM
annoncent qu'ils ont signé courant septembre un accord
d'autorisation de diffusion de musique en ligne pour une période
probatoire d'un an. Désormais la société
Vitaminic France pourra utiliser le répertoire de la SACEM
sur chacun de ses réseaux (Vitaminic, Peoplesound et France
MP3) dans le respect des droits des auteurs, compositeurs et éditeurs
pour l'exécution publique et la reproduction mécanique
de leurs oeuvres. Vitaminic France réglera directement
les droits d'auteur aux trois sociétés au titre
de la diffusion en ligne d'œuvres musicales à la demande,
qu'il s'agisse de streaming (diffusion en continu) ou de téléchargement,
y compris sous forme de services d'abonnement comme Vitaminic
Music Club, leader en Europe des services d'offre globale d'abonnement
de musique en ligne. «Nous collaborons avec la SACEM depuis
longtemps, car notre objectif commun est de définir des
conditions qui soient en mesure de tenir compte tant des besoins
de gestion des droits d'auteur que de la complexité de
la démarche d'autorisation des nouveaux modèles
de diffusion musicale numérique » confiait Adriano
Marconetto, le Président italien du groupe Vitaminic présent
dans une dizaine de pays en Europe et aux Etats-Unis, et par ailleurs
Président de l'EDIMA (association européenne des
médias numériques.) «Nos membres sont heureux
que cet accord ait pu aboutir, car il représente une étape
importante dans l'essor de la diffusion numérique de musique
dans notre pays dans le respect des droits des auteurs, et avec
un niveau de rémunération satisfaisant pendant cette
période transitoire» se réjouissait de son
côté Catherine Kerr-Vignale, membre du directoire
de la Sacem et responsable de la direction clientèle.Grandlink
Communauté européenne:
dérégulation des licences de webcasting en perspective.
Le commissaire européen
à la concurrence Mario Monti veut déréguler
la perception des droits de webcasting acquittés par les
chaînes de télévision et les radios qui diffusent
leur signal sur Internet dans les 15 pays de la communauté
européenne. Les sociétés de perception des
droits nationales, qui seront mises en concurrence, se verront
attribuer la possibilité d'accorder des licences pour l'ensemble
des pays européens. D'ici la fin de l'année prochaine,
elles devront soumettre à la commission le détail
des sommes perçues au titre des charges d'administration
et de celles perçues au titre des royalties. Les diffuseurs
pourront ainsi comparer les coûts d'administration de chaque
société de gestion des droits européenne
et choisir la moins chère.
Grandlink
La SPPF accélère la répartition
des droits. (2/10/2002)
Lors du conseil d'administration du 24 septembre
dernier, le conseil a décidé d'accélérer
le rythme de répartition équitable des droits à
rémunération, Copie Privée Sonore et Rémunération
Equitable. L'objectif est de répartir la majeure partie
des droits à N + 6 et à N + 12 mois. Au delà
de cette décision la SPPF annonce la mise en place d'une
avance financière versée, chaque année, aux
producteurs. La prochaine étant au mois de décembre
2002, à valoir sur les droits à répartir
au long de l'année 2003.Grandlink
Le CLIC s'élève contre
l'attitude scandaleuse de certains fournisseurs d'accès.
Dans un communiqué daté d'hier 30
septembre le Comité de Liaison des Industries Culturelles
(constitué par les organismes et syndicats suivants: ADAGP,
ADAMI, ARP, CEMF, CFC, CSDEM, CSPEFF, PROCIREP, SACD, SACEM, SAIF,
SCAM, SCELF, SCPP, SDRM, SEAM, SESAM, SEV, SFA, SGDL, SNAC, SNAM,
SNE, SNEP, SOFIA, SPEDIDAM, SPFA, SPI, SPPF, UNAC, UPF, UPFI,
USPA) s'élève fortement contre la politique actuelle
des fournisseurs d'accés au réseau Internet. Plus
seulement contre la campagne publicitaire de France Télécom/Wanadoo
vantant l'accès au haut-débit (facilitant le téléchargement
de musique et vidéo) mais également contre la teneur
des accords passés récemment avec le service P2P
Kazaa (cf. nos différentes éditions de la semaine
dernière). Le CLIC demande au gouvernement et au Parlement
de ne pas se dérober et de faire en sorte que soient respectés
les droits des auteurs, artistes et producteurs, notamment lors
de la transposition en droit français de la directive européenne
sur le commerce électronique.Grandlink
Paiement des royalties: les webcasters
américains pourraient obtenir un délai.
Un projet de loi surprise présenté
par le républicain James Sensenbrenner devant le Congrès
américain pourrait valoir aux webcasters US d'obtenir un
délai inespéré pour le règlement rétroactif
des royalties exigé d'eux à compter du 20 octobre
prochain, pour la période courant de 1998 à aujourd'hui.
Le taux de ces royalties, fixé par le Bureau américain
du copyright en juin dernier à 0,07 cent par auditeur de
chaque chanson diffusée, menace de provoquer la faillite
de plusieurs radios en ligne. De son côté, l'industrie
du disque estime qu'il n'est pas assez élevé pour
une juste compensation. La Digital Media Association, qui représente
les webcasters, et la RIAA, pour le compte de l'industrie du disque,
ont toutes deux fait appel de la décision du Bureau américain
du copyright au mois d'août dernier. Le délai accordé
par le nouveau projet de loi permettrait d'attendre que la justice
se prononce sur le taux de royalties avant de contraindre les
webcasters à paye Grandlink
L'UPFI et la SPPF reçus à
déjeuner hier au ministère de la Culture. (25/09/2002)
Suite à une demande
exprimée par l'UPFI et la SPPF concernant les attentes
du secteur indépendant de la production phonographique,
Jean-Jacques Aillagon, ministre de la Culture, a déjeuné
hier avec Patrick Zelnik, président de l'UPFI, Francis
Dreyfus, président de la SPPF et Jérôme Roger,
directeur général. A la demande du ministère:
Louis Bricard, président des Victoires Classiques, Didier
Durand-Bancel, Alain Lanceron, directeur d'Emi Classic et Yann
Ollivier, directeur d'Universal Music Classic étaient également
présents à ce déjeuner car le ministre souhaitait
également évoquer les difficultés rencontrées
par les éditeurs de musique classique face à la
baisse structurelle des ventes de ce répertoire.Grandlink
Kazaa/Tiscali: un accord qui fait grincer
des dents. (24/09/2002)
L'accord de partenariat conclu
entre le réseau P2P Kazaa et le fournisseur d'accès
Tiscali, présent dans 15 pays européens, n'a pas
fini de faire grincer des dents. Au terme de cet accord, Kazaa
assurera la promotion publicitaire de l'offre haut-débit
de Tiscali et touchera une forme d'intéressement sur les
abonnements suscités. Le P2P apparaît ainsi clairement
comme un facteur non négligeable de développement
du haut-débit, au profit des fournisseurs d'accès.
La compagnie Sharman Networks, opérateur du réseau
Kazaa, multiplie actuellement les recettes pour générer
des revenus. A l'image de ce que proposent aux annonceurs des
compagnies comme Overture ou E-spotting sur les moteurs de recherche
classiques, Kazaa offre aux labels, éditeurs de jeux vidéo
et autres partenaires commerciaux, la possibilité d'acheter
des mot-clés pour que leurs produits figurent en tête
des résultats des requêtes formulées par ses
utilisateurs. Sharman Networks a également mis en place
sur son réseau un système de micro-paiement électronique,
en partenariat avec la société Altnet, qui commence
à proposer des produits commerciaux aux utilisateurs.Grandlink
Kazaa (bis): une nouvelle version qui
promet de susciter des remous. (24/09/2002)
Pour mieux enfoncer le clou,
Sharman Networks a lancé cette semaine la version 2 de
son logiciel Kazaa (déjà téléchargé
par plus de 120 millions d'utilisateurs depuis le début
de l'année) avec plusieurs améliorations notables
qui risquent de susciter quelques remous. Au delà de Tiscali,
plusieurs partenaires sont mis en avant comme le site cornerband.com
qui référence des artistes non signés. Le
logiciel s'enrichit également d'un moteur de recherche
Web qui élargit le spectre des contenus accessibles aux
utilisateurs. Enfin, de nouvelles fonctions facilitent le partage
de musique, comme la possibilité d'effectuer des recherches
de playlists d'albums complets ou de sélections de titres
de qualité entre utilisateurs. Ces derniers sont par ailleurs
invités à noter la qualité des fichiers MP3
qu'ils détiennent et peuvent activer une fonction permettant
de filtrer les fichiers leurres. En outre, les utilisateurs qui
participent activement au réseau, en fournissant de nombreux
fichiers, en offrant plus ou moins de bande passante ou en notant
un maximum de titres pour leur qualité, bénéficient
de nombreux avantages, comme celui d'être situés
en tête des files d'attentes pour le téléchargement
de fichiers.Grandlink
Plainte antitrust d'un distributeur en
ligne indépendant contre Movielink. (24/09/2002)
Le distributeur de films
en ligne américain Intertainer, pionnier du secteur fondé
en 1996 et qui compte parmi ses actionnaires Microsoft, Intel
et General Electric, a déposé une plainte pour pratiques
anticoncurrentielles contre trois majors du cinéma impliquées
dans Movielink, la joint-venture créée par AOL-Time
Warner, Vivendi Universal, Sony Pictures, Paramount et Metro Goldwyn
Meyer pour distribuer leurs films sur Internet. Intertainer accuse
AOL-Time Warner, Vivendi Universal et Sony Pictures de profiter
de la position dominante de Movielink pour augmenter le coût
des licences accordées à des distributeurs en ligne
concurrents. Les trois majors auraient tenté de renégocier
leurs accords de licence avec Intertainer afin d'obtenir 60% des
revenus de la compagnie au lieu des 50% prévus dans leur
accord initial. Intertainer accuse également Sony, qui
figure parmi ses actionnaires, d'avoir rompu le pacte de confiance
qui les lie.
Grandlink
Dr Dre invité à payer 500
M$ pour un sample indien. (21/09/2002)
Une compagnie de musique
et de cinéma indienne, Saragama India Ltd, poursuit le
rappeur américain Dr Dre - ainsi que son label Aftermath,
la maison de disques Interscope Records et sa maison mère
Universal Music Group -, pour utilisation sans licence d'un sample
original issu d'une chanson vieille de 20 ans, «Thoda Resham
Lagta Hai», enregistrée par une artistepopulaire
indien, Lata Mangeshkar. Dr Dre est poursuivi en tant que producteur
exécutif de l'album «Truthfully Speaking»,
de la rappeuse Truth Hurts, sur lequel se trouve le titre incriminé,
«Addictive». Selon le New Musical Express, ce titre
en particulier n'a pas été produit par Dr Dre mais
par Dj Quick. L'album s'est vendu à 270000 exemplaires
aux Etats-Unis. Saregama India réclame 500 millions de
dollars de dommages et intérêts pour violation de
copyright.Grandlink
USA: procés contre BMG Direct
et Columbia House. (21/09/2002)
Plusieurs avocats d'auteurs compositeurs
américains ont relancé une plainte collective déposée
en mars 2002, selon laquelle, les deux distributeurs de disques
ne respectaient pasle paiement des droits d'auteur sur la vente
des disques. Selon la partie civile, BMG Direct et Columbia House
n'ont payé aux auteurs que 75% des taux statutaires auxquels
ils ont légalement droit. Cette pratique priverait annuellement
les auteurs-compositeurs de plus de 100 millions de dollars de
revenus.Grandlink
Un nouveau logo pour labelliser les CD
protégés contre la copie. (19/09/2002)
Dans un souci d'information
des détaillants et des consommateurs, l'IFPI (International
Federation of Phonographic Industry) a lancé un programme
de labellisation des Cd protégés contre la copie
par l'intermédiaire d'un logo générique présenté
hier à la presse. Alors que plusieurs dizaines de millions
de Cd protégés contre la copie ont déjà
été distribués dans le monde, l'industrie
s'était engagée fin 2001 à informer clairement
le consommateur lorsqu'un Cd faisait l'objet d'une telle protection.
L‘IFPI fut ainsi mandaté en juin 2002 par ses membres
pour créer un logo générique optionnel, ne
faisant pas spécifiquement référence à
la technologie de protection utilisée. www.ifpi.org
lo
Vladimir Poutine concerné par
le copyright et les droits voisins. (19/09/2002)
Le président russe,
Vladimir Poutine, a donné des instructions pour que soit
mis en place dans les deux mois une politique nationale concernant
la réglementation sur le copyright et les droits voisins.
Le président a déclaré devant les responsables
d'état chargés du dossier média que la Russie
ne pouvait se passer de définir une politique précise
dans ce domaine.Grandlink