Nouvelles technos

  • Une technologie antipiratage de CD met Sony BMG dans l’embarras

    Après avoir intégré le logiciel anticopie XCP sur plusieurs CD produit par la firme, Sony BMG se voit obligé de retirer de la vente des millions de disques risquant d’endommager les ordinateurs. Le comble : la major est accusé d’avoir volé des codes sources d’un logiciel libre au sein de ce programme antipiratage développé par la société Firts4Internet.

    Menacée d’une plainte aux Etats-Unis à propos de la technologie XCP qui empêche la copie des CD équipés, mais qui est susceptible d’endommager les disques durs, Sony BMG a dressé une liste de 52 titres et références et a demandé aux chaînes de distribution de retirer de la vente les CD équipés de XCP.
    Sur un lecteur de CD non intégré à un ordinateur, ces disques ne posent pas de problème. Par contre, utilisé sous Windows, le logiciel XCP s’installe sur le disque dur en même temps qu’un nouveau lecteur média, une technologie de gestion des droits numériques, et un rockit cachant la technologie antipiratage aux yeux de l’utilisateur.

    Le logiciel XCP développé par Firts4Internet est par ailleurs accusé d’avoir intégré des éléments de code régis par la licence open source GPL. Or, l’exploitation pour son propre compte d’outil de programmation open source constitue une violation du copyright, et Sony BMG, en tant que distributeur, est en partie responsable selon deux expert ayant analysé l’application.

    Au final, Sony BMG est bien embêté avec ces CD XCP (13/11/2005 )

  • Musique en ligne : Microsoft s'apprête à jeter un pavé dans la mare d'Apple (13/04/2004 )

    Microsoft devrait dévoiler cet été un nouveau logiciel, baptisé Janus, qui soulève de nombreuses spéculations concernant son impact à venir sur l'évolution des services de musique en ligne. Ce logiciel permettra en effet aux abonnés à des services de musique sur abonnement comme Napster, Rhapsody, Musicnet ou OD2, de transférer les fichiers audio téléchargés sur ces plates-formes dont les droits d'exploitation sont temporaires - et liés à la viabilité de l'abonnement - sur n'importe quel baladeur numérique. La technologie de DRM mise en oeuvre par le logiciel de Microsoft permettra en effet de rendre ces fichiers inaccessibles en cas d'interruption de l'abonnement. «Pour nous, Janus fournit finalement la plate-forme qui va nous permettre de bâtir un nouveau type d'expérience pour le consommateur», s'est enthousiasmé le président de Virgin Digital, Zack Zalon, auprès de News.com. «Permettre de profiter d'une offre de téléchargement illimité sur les périphériques mobiles va nous ouvrir tous les scénarios en matière de distribution et de jouissance des contenus numériques», explique Jason Reindorp, qui est en charge du projet chez Microsoft. Plusieurs fabricants de baladeurs numériques, dont Samsung, ont déjà annoncé leur intention de supporter la technologie Janus. De leur côté, les services de musique sur abonnement y voient une opportunité de donner un nouveau souffle à leur modèle. Quant au consommateur, il devra choisir entre être propriétaire de sa musique, avec Apple, ou bien seulement locataire, avec Microsoft.

  • Un nouveau logiciel permet de contourner le système de DRM d'iTunes Music Store

    Un logiciel développé par un programmeur anonyme, Playfair, permet de contourner le système de DRM qui protège les fichiers musicaux téléchargés au tarif de 99 cents l'unité sur iTunes Music Store (iTMS), la boutique en ligne d'Apple. Le programme permet de décoder les fichiers AAC d'iTMS protégés par la technologie DRM Fairplay utilisée par Apple, et d'enregistrer la version déprotégée sur le disque dur d'un ordinateur ou tout autre support numérique dans le format audio AAC standard. Il permet également de récupérer un certain nombre d'éléments contenus dans le fichier original, comme les métadatas (nom de l'auteur, titre de la chanson, de l'album, etc.) et l'image de la pochette. Un autre développeur, Bernard Leach, a par ailleurs mis au point un noyau de système d'exploitation Linux capable de fonctionner sur le baladeur iPod d'Apple et de le transformer en lecteur MP3 entièrement ouvert. A l'exception du iPod mini, le système fonctionne avec les trois générations du baladeur d'Apple. «Ce logiciel est expérimental», précise cependant l'auteur, qui déconseille de l'utiliser à ceux qui tiennent à leur iPod comme à la prunelle de leurs yeux.

  • Musicplasma.com, moteur de recherche musical sonorisé et interactif (13/04/2004 )

    Naviguer dans le répertoire musical contemporain via une interface graphique des plus intuitives, rapprocher les artistes les uns des autres, en fonction de leur genre musical ou de leur époque, découvrir leur discographie, écouter des extraits de leurs oeuvres, acheter leurs CD disponibles sur Amazon, sont autant de services offerts par un moteur de recherche accessible sur Internet, Musicplasma.com, qui s'appuie sur une base de données exhaustive, et surprend par la pertinence des résultats affichés. Des plus pointues des références (ex : Van Der Graaf Generator, Pete Brown & Piblokto) au plus récentes (ex. : Joss Stone), personne n'est oublié. Musicplasma propose rien moins qu'une ballade entièrement sonorisée dans la galaxie des genres musicaux les plus variés. Incontournable ! ( www.musicplasma.com )

  • HP s'engage résolument dans les mesures anti-piratage (13/04/2004 )

    Le constructeur informatique HP, qui se diversifie comme ses pairs dans l'électronique grand public, a fait trois annonces en début de semaine qui traduisent dans les faits l'engagement de sa Présidente Carla Fiorina, lors du Consumer Electronic Show de Las Vegas en janvier dernier, de se fixer la lutte contre le piratage comme priorité
    . La première de ces annonces concerne une alliance avec Philips pour développer une technologie permettant de limiter à une seule copie l'enregistrement des programmes de télévision diffusés par voie numérique. HP et Philips ont présenté cette technologie, qui s'applique également aux DVD enregistrables, à la Federal Communications Commission (FCC), qui a décidé l'an dernier d'imposer un marquage en filigrane des programmes numériques, baptisé «Broadcast Flag», et supposé interdire le piratage. Les deux compagnies espèrent que leur technologie, qui permet l'enregistrement de programmes faisant l'objet d'un tel marquage tout en limitant les possibilités de copie, sera la première approuvée par la FCC. La deuxième annonce faite par HP cette semaine concerne l'adoption de la technologie HDCP (High-bandwith Digital Content Protection) d'Intel, qui prévient l'interception de contenus circulant par voie hertzienne entre différents équipements de «home entertainment». Le constructeur intègrera cette technologie HDCP à ses futurs systèmes de DES (Digital Entertainment System) qui mettront en oeuvre un hub central, des écrans et des projecteurs numériques, différents lecteurs audio et vidéo et de nombreux périphériques mobiles au sein du foyer, via une connectique sans fil. Enfin, HP a annoncé qu'il faisait son entrée, en tant que membre fondateur et contributeur, au sein de la Content Management Licensing Authority (CMLA), aux côtés de compagnies comme Intel, Nokia, Panasonic et Samsung. La CMLA a été constituée pour supporter l'adoption, par les fabricants de périphériques mobiles, des spécifications de l'Open Mobile Alliance en matière de DRM.

  • DVD à rayon laser bleu : Toshiba et Nec remportent un bataille dans la guerre des standards (05/12/2003 )

    Le DVD Forum, qui représente 220 compagnies du secteur de l'électronique et des médias, a décidé de supporter la technologie HD DVD de Toshiba et Nec, lancée l'an dernier par les deux géants japonais, qui espèrent l'imposer comme standard en matière de lecteur DVD de nouvelle génération à rayon laser bleu. Cette décision a été prise il y a déjà un mois mais n'a été annoncée qu'en fin de semaine dernière. Dans la guerre des standards que se livrent les géants de l'électronique grand public dans ce domaine, Toshiba et NEC ont ainsi remporté une bataille contre leurs concurrents Sony, Philips et Matsushita, qui ont développé de leur côté une autre technologie à rayon laser bleu baptisée «Blu Ray». Mais rien ne dit qu'ils remporteront la guerre, car en dernier ressort, ce sont les consommateurs et les studios hollywoodiens qui départageront les belligérants. Les DVD de nouvelle génération utilisant l'une ou l'autre de ces deux technologies, qui devraient se généraliser dans les années à venir, ont une capacité de stockage cinq fois supérieure à celle des DVD actuels, qui sont lus par un rayon laser rouge.

  • «Le CD que vous écoutez s'autodétruira dans ... » (05/12/2003 )

    Une phrase qui pourrait bientôt devenir réalité. Aidé par Microsoft et MPO, le rappeur MC Solaar a décidé de distribuer gratuitement à partir du 25 novembre 300.000 CD-Roms avec une «durée de vie» limitée à 6 jours. Ce nouveau vecteur de promotion comme l'indique Warner France contiendra 7 titres mais un seul en intégralité. Ecoutables, uniquement sur un ordinateur, ces morceaux de «Mach 6» ne le seront plus au 1 er décembre, date de la sortie officielle de l'album. Le CD-Rom sera distribué via le quotidien gratuit Métro dans les grandes agglomérations françaises. L'intérêt de cette opération réside dans le fait, comme le souligne Warner Music France, de lancer une «diffusion virale de fichiers légaux de musique sur Internet». En effet, par le truchement d'une licence accessible par un simple email, n'importe qui peut écouter trois fois l'un de ces morceaux. Même s'il l'a obtenu sur un réseau P2P. Toujours sur ce même principe de licence, les morceaux gravés sur le CD-Rom peuvent être écoutés 13 fois de suite. Une rallonge peut aussi être attribuée par email. C'est évidement Microsoft qui a la maîtrise technologique du procédé, via sa plate-forme Windows Media9.

  • Shazam Entertainment s'impose comme futur leader mondial de la reconnaissance automatique de musique, et de l'ensemble des services B2B dérivés (05/12/2003 )

    La compagnie britannique Shazam Entertainment, qui offre aux possesseurs d'un téléphone mobile des services de reconnaissance automatique des titres de musique diffusés en radio, à la télévision ou en streaming sur Internet, a annoncé l'extension de sa zone de couverture à la Suisse, l'Autriche, la Pologne, l'Italie, l'Australie, la Grèce et la Nouvelle-Zélande, suite à des accords passés avec des opérateurs de téléphonie mobile dans ces pays. Shazam Entertainment prévoit par ailleurs de proposer ses services sur le marché chinois avant la fin de l'année, ce qui portera sa couverture à une dizaine de pays représentant un marché de 450 millions de consommateurs équipés d'un mobile. Des accords sont également en discussions avec des opérateurs de téléphonie mobile japonais et sud-coréens. La compagnie s'est fixée en outre pour objectif de pénétrer rapidement les marchés nord-américain, africain et moyen-oriental. En passe de s'imposer comme leader mondial dans son domaine, Shazam Entertainment explore également la possibilité de développer des services B2B à partir de sa technologie de reconnaissance musicale, comme le suivi des titres diffusés par les médias et sur Internet, afin d'établir des relevés pour les sociétés civiles de gestion des droits. Cette start-up anglaise fondée en janvier 2000 et dirigée par Jerry Roest - un ancien de Compuserve Europe et NTL UK, qui fut conseiller du gouvernement britannique pour le développement du haut débit et directeur des services en ligne du Financial Times - travaille également à l'amélioration des techniques de monitoring des diffusions radio et TV, ainsi qu'au suivi de l'exploitation des oeuvres musicales dans la publicité... et par les pirates. Elle a été financée à deux reprises par les fonds IDG Ventures et Lynx Capital Ventures, à hauteur de 13,5 millions d'euros, et compte parmi ses actionnaires individuels d'anciens hauts responsables de l'industrie du disque, d'Internet et des télécommunications, ayant exercé les plus hautes responsabilités au sein de compagnies comme EMI Group, BMG UK & Ireland, Sony Music, Amazon UK et British Telecom. Lors de sa dernière levée de fonds de 6 millions d'euros, réalisée en avril 2003, la filiale chinoise d'IDG Ventures a participé au tour de table, aux côtés de Lynx Capital Ventures. Shazam Entertainment se présente en tous les cas comme un redoutable concurrent pour les sondeurs, y compris en Europe et donc peut être à terme, en France.
    Site Web corporate : www.shazamentertainment.com .
    Site Web grand public : www.shazam.com

  • Une faille de sécurité découverte dans le système P2P FastTrack (05/12/2003 )

    Un chercheur australien en informatique qui se présente sous le pseudonyme de Random Nut, a rendu publique dans une liste de diffusion spécialisée une faille de sécurité du système peer-to-peer FastTrack, sur lequel reposent les réseaux Kazaa, iMesh ou Grokster, qui permet de prendre le contrôle des ordinateurs fonctionnant comme «supernodes» ou noeuds de connexion, voire même de les endommager sérieusement. Bien qu'il ait testé lui-même le moyen d'exploiter cette vulnérabilité, le fameux Random Nut n'a pas rendu publique la procédure utilisée. La plupart des utilisateurs de réseaux peer-to-peer désactivent la fonction «supernode» qui transforme leur ordinateur en une sorte de centre d'aiguillage et d'hébergement des listes de machines connectées et de fichiers disponibles dans un certain rayon. Reste que si ces «supernodes» peuvent être attaqués, c'est le réseau tout entier qui est menacé. Sharman Networks, qui distribue le logiciel Kazaa Media Desktop permettant de se connecter au réseau P2P Kazaa, a mis à la disposition de ses utilisateurs un «patch» de correction permettant de résoudre le problème. «Sharman Networks a été averti que le risque pour la technologie peer-to-peer FastTrack n'était pas si sérieux», a déclaré la compagnie dans un communiqué. Elle appelle néanmoins tous les utilisateurs du logiciel Kazaa Media Desktop à télécharger le patch et à l'installer le plus vite possible.

  • Un DVD à durée de vie réduite

    « Cette mission si vous l'acceptez...» on connait la suite, et notamment le moment de l'auto-destruction du message. Et bien ce n'est plus aujourd'hui du cinéma. FlexPlay vient de commencer la phase industrielle de la fabrication du DVD à durée de vie réduite. 48 heures exactement, après ce délai le DVD change de couleur et devient illisible. Buena Vista, la filiale de Walt Disney serait intéressée par le concept, notamment pour utiliser dans les libres services vidéo. La DVD serait alors livré dans un sachet étanche. Une fois l'enveloppe déchirée le processus d'auto-destruction serait lancé, un changement de couleur du disque du rouge au noir renseigne l'utilisateur sur la période de péremption.

  • Microsoft a quelques soucis avec Passport (0(/03/2003 )

    2 200 milliards de dollars. Ce n'est pas le produit intérieur des Etats-Unis mais la somme que pourrait avoir à payer Microsoft. Le service Passport du géant de l'informatique présente en effet des failles de sécurité importantes. Rien de neuf sous le soleil, des failles de ce genre, l'ogre de Redmond en corrige tous les mois dans ces différents systèmes. Mais cette fois, Miscrosoft s'était engagé devant la FCC américaine sur la sécurité de Passport. Rappelons que Passport est une immense base de données qualifiée pour les utilisateurs des services .net. Microsoft avait accepté de payer 11 000 dollars par compte si jamais les mesures de sécurité s'avéraient insuffisantes. Passport compte 200 millions de comptes à ce jour. La FCC enquête.

  • Sony rachète les actifs de l'éditeur de logiciels Sonic Foundry

    Sony Pictures Digital, une division de Sony en charge de la production numérique et des actifs en ligne de Sony Pictures Entertainment, a racheté l'ensemble des logiciels développés par la compagnie Sonic Foundry pour 18 millions de dollars. Sonic Foundry est spécialisé dans le développement d'applicatifs d'édition vidéo ou audio comme Vegas, Soundforge et ACID (effets sonores et librairies de boucles). La suite des logiciels d'édition multimédia grand public composée de Screenblast Movie Studio et Screenblast Music Studio, de Sony, était déjà la fruit d'un partenariat entre Sony Pictures Entertainment et Sonic Foundry. «Au cours des trois dernières années, nous avons pu mesurer et admirer l'expertise de Sonic Foundry en ingénierie [...]. Nous sommes très excités à l'idée d'intégrer cette équipe et ses produits dans nos efforts pour délivrer les services de divertissement grand public de nouvelle génération», a déclaré le vice-président exécutif de Sony Pictures Digital, Patrick Kennedy.

  • File-Cash, un nouveau service P2P légal avec système de micro-paiement

    Un nouveau réseau peer-to-peer légal, File-Cash, verra le jour le premier juin prochain et proposera l'accès à un catalogue sécurisé en provenance de plus d'une centaine de labels indépendants. Le réseau File-Cash intègrera une technologie de micro-paiement, E-C Logix E-Cash, qui permet de traiter des transactions à partir de 1/10eme de cent. Les labels pourront poster leur musique sur le réseau via un simple formulaire Web, dans lequel ils pourront fournir des informations sur l'artiste et indiquer le prix du fichier et ses droits d'usage. Tous les contenus diffusés sur File-Cash seront protégés par un système de DRM basé sur la cryptographie et capable de tracer l'ensemble des téléchargements effectués sur le réseau. L'accès au réseau est gratuit pour les utilisateurs, qui seront incités financièrement à héberger de nombreux fichiers sécurisés sur leur ordinateur pour les mettre à la disposition des autres. Chaque fois qu'un fichier sera téléchargé sur sa machine, l'utilisateur se verra crédité d'un pourcentage de la transaction en monnaie virtuelle convertible en cash à tout moment. Pour réussir, File-Cash doit parvenir à traiter des millions de transactions par jour de moins d'un dollar ou de quelques cents seulement, ce qui est impossible avec un système de paiement traditionnel par carte bancaire. «Notre technologie E-Cash permet d'effectuer des micro-paiements sans prélever de commissions sur les transactions. Elle permet également de valider une transaction sans en référer à une institution financière, ce qui en fait la première véritable plate-forme de commerce peer-to-peer», note Todd Stinson, le président et fondateur de E-C Logix.

  • Accord entre Macrovision et Microsoft sur le CD double cession

    Macrovision, dont la technologie CDS de protection des CD contre la copie a été intégrée sur quelques 100 millions de CD audio à l'heure qu'il est, a signé un accord de licence avec Microsoft pour distribuer sa solution de CD double cession basée sur le format Windows Media. La compagnie américaine pourra désormais proposer aux nombreux presseurs avec lesquels elle a conclu des accords en Amérique du nord et du sud, en Europe, en Asie et en Australie, de fabriquer des CD contenant à la fois les pistes audio au format standard Red Book protégées contre la copie par sa technologie CDS et leur version au format Windows Media, qui pourra être exploitée sur les ordinateurs. Le dispositif double cession mis au point par Microsoft et présenté lors du Midemnet 2003 permet, par l'intermédiaire d'un serveur, de contrôler les autorisations de copie privée délivrées par la maison de disques. De son côté, le consommateur peut transférer la musique sur son ordinateur et effectuer éventuellement une copie privée sur CD ou sur un baladeur numérique, à condition de montrer patte blanche en insérant le CD audio original dans sa machine, qui se verra accorder la licence d'exploitation des fichiers Windows Media. Le presseur français MPO, qui a développé une technologie de protection des CD contre la copie concurrente de celle de Macrovision, fut le premier à adopter la technologie double cession de Microsoft

  • MPO se lance dans la création et la fabrication de packagings cartonnés

    Face à l'augmentation de la demande pour des boîtiers Digipack, ces packagings en carton imprimé dans lesquels est posé un plateau pour accueillir le disque optique, le presseur indépendant MPO a investi dans une ligne de conditionnement automatique qui réalise le collage du carton, la pose d'un ou plusieurs disques et d'un livret, pour des Digipacks qui peuvent contenir jusqu'à six volets et quatre plateaux. MPO a également créé une cellule de création de packagings innovants. MPO, qui s'adresse aussi bien au marché de l'audio qu'à celui de la vidéo ou du multimédia, s'est vu décerner le Prix de la Création, aux côtés des Editions Léo Scheer et de France Culture, pour la réalisation du livre " Musiques" de Pierre Guyotat. Ce livre album, qui relate l'histoire de la musique en 144 pages, contient douze CD reprenant les enregistrements de l'émission sur France Culture. Production mi-industrielle, mi-artisanale, l'ouvrage de Pierre Guyotat n'en conserve pas moins son aspect de "beau livre".

  • Les majors du disque se déchaînent sur la vente en ligneb (05/03/2003 )

    Tous les labels ont signé. Universal Music, BMG, EMI, Warner Music et Sony Music préparent en collaboration avec la firme Apple un tout nouveau système de vente de musique en ligne. Ce service serait payant mais uniquement accessible aux utilisateurs d'ordinateur Apple, ou à ceux qui sont équipés du baladeur numérique de la pomme, le iPod. Le service permettrait de télécharger des morceaux sur Internet, directement sur son ordinateur moyennant un abonnement dont le montant n'est pas encore défini. Rappelons que Pressplay permet de télécharger de la musique en illimité pour 10$ par mois et 1$ pour graver le morceau. Le nouveau service labellisé par la firme de Cupertino n'utiliserait pas le MP3 comme format d'encodage mais le AAC pour Advance Audio codec. Un nouveau format apparu avec le MPEG4, il y a six mois. Le AAC permettra de graver aussi les morceaux sur des CD. La date de lancement de ce nouveau service n'est pas encore connue, Apple devant livrer une nouvelle version de son logiciel dédié à la musique iTunes, capable de gérer les droits numériques des auteurs.

  • Filtrage de l'accès à Internet, l'AFA réagit (03/03/2003 )

    Concernant le filtrage de l'accès à Internet sur décision du juge, L'AFA s'intérroge et demande au ministre de la justice de faire connaître ses prévisions sur l'efficacité de la mesure. Dans un communiqué diffusé hier en fin de soirée, l'Association des Fournisseurs d'Accès et de services Internet (AFA) a pris acte de l'adoption en première lecture du projet de loi pour la confiance dans l'économie numérique prévoyant, sur décision du juge le filtrage de l'accès à Internet (voir plus haut). L'AFA considère que «le filtrage de l'accès à Internet est un choix politique unique à ce jour dans le monde occidental». Concernant le filtrage l'AFA voudrait être persuadée que le ministre est donc en mesure de définir l'efficacité réelle de la mesure à faire cesser le trouble occasionné par un contenu hébergé hors de nos frontières et les impacts de cette mesure sur le fonctionnement de la justice et sur la qualité de service offerte aux abonnés des fournisseurs d'accès à Internet. «Toutes les études existantes concluent qu'aucune des technologies disponibles aujourd'hui ne permet d'empêcher efficacement l'accès aux contenus prohibés, les moyens de contournements restant nombreux, tant pour les fournisseurs de contenu que pour les internautes souhaitant y accéder», déclare l'AFA. En clair, l'AFA demande au ministre si au-delà de cette décision politique, les impératifs techniques liés sont clairement connus et leur efficacité mesurée, et si les répercussions sur le fonctionnement de la justice et sur les fournisseurs d'accès sont connue

  • Apple pousse à l'adoption rapide d'un système de DRM standard pour le format MPEG-4 (03/03/2003 )

    Le constructeur informatique Apple et plusieurs supporteurs du format multimédia MPEG-4 membres de l'ISMA (Internet Streaming Media Alliance), poussent à l'adoption d'un système de DRM (gestion des droits) et de protection des contenus standard pour ce format non propriétaire, que les majors d'Hollywood ont jusque-là été réticentes à adopter. En l'absence de DRM, l'industrie du cinéma et des médias semble en effet prête à se jeter dans les bras de Microsoft, depuis l'offensive menée par le numéro un du logiciel avec sa nouvelle plate-forme Windows Media 9 Series. Le fait que Windows Media intègre sa propre technologie de DRM a été un argument de poids pour pénétrer un marché, celui de la création, où Apple était jusque-là en position de force. Il ne faut pas oublier cependant que le format MPEG-4 est supporté par de nombreux acteurs de l'industrie comme Sony, Philips, IBM, les laboratoires Dolby, Cisco, Sun et RealNetworks. Le consortium ISMA a finalisé fin janvier les spécifications pour le chiffrage et l'authentification des fichiers MPEG-4. Un standard devrait émerger fin juin qui permettra à des systèmes de DRM concurrents d'être inter-opérables. RealNetworks a déjà présenté début janvier la version béta de sa nouvelle technologie de DRM Helix qui supporte les formats MP3 et MPEG-4. D'ici là, Microsoft aura pris une bonne longueur d'avance.

  • Le filtrage des réseaux P2P à l'essai dans les universités américaines (03/03/2003 )

    L'éditeur de logiciels Audible Magic teste actuellement sur les réseaux de plusieurs universités et entreprises américaines une technologie permettant de déterminer quels sont les fichiers échangés par les étudiants ou les employés via les systèmes peer-to-peer. Installé sur les routeurs ou sur les passerelles Internet des universités ou des entreprises, le logiciel d'Audible Magic copie tous les paquets de données qui transitent dans les deux sens avant de les analyser. Il détermine le protocole de transfert utilisé et peut même identifier précisément chaque fichier audio échangé, à condition que son double existe dans la base de données de 3,5 millions de fichiers audio constituée par l'éditeur. Pour l'instant, le système ne filtre pas le trafic, mais il pourrait bloquer le transfert de tout fichier audio identifié. Seul problème: pour être d'une quelconque efficacité face à des réseaux de la dimension de Kazaa, il faudrait d'abord constituer une base de données audio exhaustive, contenant toutes les oeuvres musicales susceptibles d'être échangées, ce qui semble peu réalisable. D'autre part, la charge qu'une telle usine à gaz représenterait pour les infrastructures de réseau des opérateurs Internet deviendrait vite insupportable, en terme de coût et de dégradation de la qualité de service. D'autant qu'il suffirait de crypter les échanges de fichiers entre internautes pour rendre le système totalement inopérant. Le "mythe" selon lequel il serait possible de filtrer Internet risque de ne pas résister bien longtemps à ce genre d'expérimentation.

  • L'éditeur du logiciel DVD Copy Plus se pose en héraut de la lutte anti-piratage (03/03/2003 )

    L'éditeur américain 321 Studio, qui distribue deux logiciels permettant de copier les DVD du commerce, DVD Copy Plus et DVD-X Copy (cf. GMN n°72 et n°73), offre une récompense de 10 000 dollars à quiconque lui fournira des informations sur les personnes qui utilisent ses logiciels pour effectuer des copies illégales. 321 Studio prétend que ses logiciels n'ont d'autre objectif que de permettre à chacun d'effectuer une copie de «sauvegarde» de ses propres DVD, achetés légalement dans le commerce. Une pratique conforme selon lui à la doctrine légale du "fair use". La compagnie avance également que ses logiciels ne tombent pas sous le coup de la loi américaine sur le copyright, dans la mesure où ils ne contournent pas (au contraire du logiciel DeCSS, par exemple) la mesure technique de protection des DVD. Dans les faits, DVD Copy Plus et DVD-X Copy interceptent le code vidéo-numérique juste après son décryptage par le lecteur de DVD et juste avant qu'il ne soit converti en signal TV protégé contre la copie par un système de brouillage. Au printemps dernier, sur la foi d'articles de presse prétendant que l'industrie du cinéma allait le poursuivre, l'éditeur a intenté une action préemptive en justice afin de faire reconnaître la légalité de ses logiciels. La MPAA (Motion Picture Association of America) a fini par porter plainte contre 321 Studio en décembre dernier. «Nous sommes contre une utilisation illégale de nos produits», a affirmé le directeur technique de la compagnie, Mike Wozniak. 321 Studio semble ne pas craindre d'avoir à payer la récompense promise, ses logiciels ne permettant, selon ses dires, de ne copier que des DVD originaux.

  • L'intelligence artificielle au service des fabricants de tubes (03/03/2003 )

    Qui ne s'est pas posé la question de savoir pourquoi telle ou telle chanson sortie de nulle part vient caracoler du jour au lendemain en tête des charts quand tel tube calibré peine à y faire son entrée ou que tel autre grimpe lentement, se maintient quelques temps puis s'effondre subitement ? Les fondateurs de la compagnie Polyphonic HMI, basée à Barcelone, en Espagne, vous expliqueront le plus sérieusement du monde que certaines propriétés mathématiques de la musique produisent certains effets et influent sur nos émotions et notre réaction à ce que nous écoutons. Sur la base de cette théorie, ils ont développé un logiciel d'intelligence artificielle qui permet aux labels de déterminer si tel ou tel titre est un tube potentiel. Il permet d'identifier des empreintes et des structures mathématiques au sein de la musique qui jusque-là nous restaient cachées. L'application s'appelle Hit Song Science (HSS). Et elle intéresse beaucoup de monde, y compris d'éminents producteurs. HMI travaille depuis quelques mois avec de nombreux labels et majors dont Universal Music U.K., Sony Music Entertainment, les labels RCA et J Records de BMG, ou encore le label Innocent (EMI). www.polyphonichmi.com

  • P2P: Woodstock Systems remplace l'échange de musique par le "prêt" (17/02/2003 )

    La firme new-yorkaise Woodstock Systems vient de lancer un logiciel P2P original qui permet de partager sa musique avec un groupe d'amis sur la base du "prêt" plutôt que de la copie. Ce logiciel, le Woodstock Personal Digital Server, intègre un média player qui permet de lire des fichiers de musique numérisés et également, de convertir les pistes de ses CD en fichiers MP3 et d'écouter des stations de radio sur Internet. Le media player se double d'un module P2P qui permet à l'utilisateur de définir une liste d'amis pouvant avoir accès à la musique stockée sur son ordinateur. Ces amis sont dès lors autorisés à lire ses fichiers MP3, c'est-à-dire à les écouter en stream sur Internet, mais non à les télécharger. Le logiciel Woodstock PDS est également un excellent moyen d'accéder à distance et de manière sécurisée à sa banque de musique personnelle depuis son bureau, sa résidence secondaire ou en voyage. Au delà de la musique, il permet aussi de partager avec sa famille ou ses amis des photos, des vidéos et divers documents. www.woodstocksystems.com

  • Identification des oeuvres numérisées: une alternative open-source au système GRid (17/02/2003 )

    Musicbrainz.org, un service de reconnaissance musicale dont la base de méta-données est alimentée par une communauté de 2 000 utilisateurs, a lancé officiellement un système d'identification des oeuvres musicales numérisées en open-source (libre de droit), qui constitue une alternative au système propriétaire Global Release Identifier (GRid), présenté en début de semaine par l'IFPI et la RIAA . En développement depuis 1998, Musicbrainz (offre à ce jour une base de méta-données musicales référençant plus de 650 000 titres issus de quelques 54 000 albums réalisés par 32 500 artistes. Pour les acteurs du marché de la musique en ligne, l'avantage de Musicbrainz est qu'il ne requiert pas, comme le GRid, de s'acquitter d'une licence annuelle de 230 euros pour son utilisation. Seul inconvénient, majeur: sa base de méta-données est loin d'atteindre la masse critique qui lui permettrait d'être adoptée par un nombre significatif d'acteurs de l'industrie. www.musicbrainz.org

  • Mise en oeuvre du système GRid: encore un long chemin à parcourir...

    Le succès d'une initiative comme le GRid - le système de code barre numérique imaginé par l'IFPI et la RIAA pour les oeuvres musicales - n'est pas plus assuré pour l'instant que celui de Musicbrainz. Il devra en effet être d'abord accepté par l'ensemble des sociétés de gestion collective, des producteurs, des distributeurs en ligne et des acteurs technologiques du marché (éditeurs de logiciels et fabricants de hardware). «Même si cet objectif est atteint, ce ne sera que l'ossature du système. Tant que le paysage fragmenté de la gestion des droits numériques en Europe ne se sera pas clarifié, tout ce qu'un tel système de marquage permettra, c'est de générer une immense base de données», estime l'analyste de Jupiter Research Mark Mulligan. Il y a encore du chemin à parcourir, en effet, avant que la gestion des droits numériques se soit quelque peu harmonisée entre les différents pays de l'Union européenne, ce qui est le seul moyen de mettre en place des systèmes de reporting automatiques efficaces. Notamment, il faudra trancher le débat qui oppose sociétés d'auteurs et producteurs sur la question de savoir de quel régime relève l'exploitation des oeuvres musicales sur Internet. Un débat houleux, qui est probablement aujourd'hui le principal frein à un véritable développement du marché de la musique en ligne en Europe. «Une solution provisoire serait de prélever un pourcentage sur les revenus des services de musique en ligne», suggère Mark Mulligan. Qu'en pensent les producteurs ?

  • Le GRid: un nouveau code barre pour la musique sur Internet

    L'IFPI et la RIAA ont présenté hier un nouveau système d'identification qui doit permettre de tracer les oeuvres musicales exploitées ou distribuées sur Internet dans un format numérique, un standard que les deux organisations développent depuis deux ans ensemble. Baptisé Global Release Identifier (GRid), le nouvel identifiant ou «tag» s'apparente au code barre des produits physiques et permet d'identifier tous les titres de musique distribués ou diffusés sur le Net. Le système s'adresse à tous les acteurs de la musique en ligne, des maisons de disques aux services de musique sur abonnement, en passant par les e-détaillants, qui devront s'acquitter d'une licence annuelle d'environ 230 euros. Le GRid ne remplace pas les codes d'identification existants comme l'Universal Product Code (code barre) ou le code ISRC (International Standard Recording Code), avec lesquels il est prévu qu'il cohabite. Il devrait permettre de standardiser les systèmes de reporting. «Si c'est fait proprement, les artistes et les auteurs seront compensés de manière équitable pour la vente de leur musique en ligne», a déclaré le directeur technique de l'IFPI, Paul Jessop. «Notre ambition est d'évangéliser les labels indépendants et la nouvelle génération de distributeurs de musique sur Internet», a-t-il indiqué. «L'industrie a vraiment besoin d'un système d'identification inter-opérationnel, et cette technologie paraît faire un grand saut en avant» lui a répondu en écho Gavin Robertson, le directeur général de Musicindie.com, la branche armée de l'AIM (Association of Independent Music) sur Internet.

  • Nouveaux Medias: RealNetworks mobilise la communauté open-source contre Microsoft (26/01/2003 )

    ReaNetworks tente de contrecarrer la stratégie de Microsoft dans le domaine des nouveaux médias et la toute puissance de sa plateforme propriétaire Windows Media 9 Series, en mettant à la disposition de toute la communauté open-source le code source de sa propre plateforme Hélix, qui fonctionne sous les systèmes d'exploitation les plus divers, de Linux à Windows, en passant par HP-UX, FreeBSD ou Solaris. Le code source de la troisième et dernière composante de cette plateforme, la partie serveur, est aujourd'hui disponible. Les développeurs du monde entier ont donc désormais à disposition une plateforme média complète, de production, de diffusion (serveur) et de lecture (player), supportant les formats MP3, RealAudio et RealVideo - le support du format MP4 n'est qu'une question de temps -, qu'ils peuvent intégrer dans toutes leurs applications multimédias. Ils peuvent également développer leur propres extensions pour supporter avec Helix les formats Quicktime d'Apple ou Windows Media de Microsoft. En s'appuyant sur la communauté open-source, qui a répondu présent au delà de ses espérances, RealNetworks abat une carte maîtresse pour contrer la suprématie du numéro un du logiciel dans le domaine des nouveaux médias.

  • Gestion de la copie privée: le principe du CD double cession fait recette (26/01/2003 )

    L'annonce de Microsoft concernant sa technologie Windows Media Data Session Toolkit a éclipsé quelque peu la présence au Midem 2003 de deux de ses concurrents en matière de protection contre la copie et de DRM (Digital Right Management), qui développent tous les deux une solution de protection des pistes audio et de gestion de la copie privée basée sur le principe du CD double session. Ainsi, Macrovision a annoncé la disponibilité pour le premier trimestre 2003 de sa nouvelle technologie CDS-300, premier produit issu de sa fusion avec la compagnie israélienne Midbar, rachetée il y deux mois. Par ailleurs, Sony présentait également sur son stand sa technologie Key2audioXS. Ces deux solutions, qui recourent toutes les deux à des dispositifs de protection des CD contre la copie propriétaire, utilisent néanmoins le format Windows Media de Microsoft pour fournir une version compressée des pistes audio exploitables sur un PC.

  • Macrovision: «Microsoft n'est pas notre concurrent direct» (26/01/2003 )

    «Le Data Session Toolkit de Microsoft n'est pas vraiment concurrent de notre technologie. Il n'intègre aucun dispositif de protection des pistes audio contre la copie», nous a précisé sur son stand du Midem 2003 le directeur Product Management de Macrovision, Steve Philippo. «Au delà du format compressé Windows Media et de son système de gestion des droits numériques [qui existaient déjà, ndlr], le Toolkit de Microsoft n'amène que le système de gestion en ligne de la copie privée, qui peut être générée à partir de la version Windows Media des pistes audio présentes sur les CD double session», explique-t-il. Les principaux concurrents de Macrovision en matière de protection des CD contre la copie sont des acteurs comme Sony (Key2audio) - dont le stand se dressait juste en face -, Suncomm ou MPO, qui ont développé leur propre technologie et utilisent en complément des briques logicielles comme celles de Microsoft, pour la gestion des droits numériques ou la compression audio. «Nous voulons travailler avec Microsoft mais ne souhaitons pas être dépendants d'une technologie de DRM particulière ou d'un format de fichier. Nous supportons également le format MP3 ou celui de RealNetworks», nous a déclaré Steve Philippo, qui acquiesce lorsque nous suggérons que la véritable stratégie de Microsoft est d'imposer son format Windows Media sur toutes les plateformes d'entertainment, des CD audio aux baladeurs numériques, en passant par le cinéma en ligne et même les salles de cinéma numériques. Une stratégie semblable à celle qui a déjà fait le succès du système d'exploitation Windows

  • Japon: Kenwood, Pioneer, Sharp et Sony vont lancer leur propre plate-forme audio en ligne (26/01/2003 )

    Les fabricants d'électronique grand public Kenwood, Pioneer, Sharp et Sony ont annoncé la création d'une joint-venture, Any Music, dotée d'un capital d'amorçage de 100 millions de Yens (780 K€), dont l'objectif est de préparer le lancement d'une plate-forme de services audio sur Internet. Cette plate-forme de réseau intégrée doit permettre à ses utilisateurs de télécharger de la musique en ligne directement sur leurs appareils audio, via une liaison Internet haut débit. Il est prévu qu'elle utilise la technologie de DRM (gestion des droits) OpenMG X de Sony. La compagnie Any Music pourra devenir rapidement opérationnelle et lancer commercialement ce service au Japon dès l'automne 2003.

  • six distributeurs se liguent pour lancer leur propre offre de musique en ligne (26/01/2003 )

    Afin de pallier à la chute des ventes de disques, six distributeurs "brick-and-mortar" américains se sont regroupés pour prendre le contrôle d'Echo Networks, une start-up créée en 1999 et offrant de nombreux services communautaires et de diffusion de musique sur Internet, afin de se lancer de concert sur le marché de la musique en ligne. Les six distributeurs - BestBuy, Hastings Entertainment, Tower Records, Trans World Entertainment (opérateur des chaînes de magasins For Your Entertainment, Strawberries et Coconuts), Virgin Entertainment et Wherehouse Music - espèrent obtenir plus facilement des licences de distribution de la part des maisons de disques dans le cadre de cette joint-venture et pouvoir développer à loisirs une offre de téléchargement sous leur propre marque, en ligne ou dans leurs magasins. Pour ce faire, ils souhaitent offrir des titres gratuits à télécharger sur Internet aux acheteurs de CD, en vendant leurs baladeurs numériques déjà pré-chargés en musique, ou en mettant à disposition de leurs clients, des bornes de téléchargement dans les rayons de disques. «Nous voulons transformer le marché de la musique digitale en marché de masse, qui touche des millions de gens», a déclaré Dan Hart, le nouveau P-dg d'Echo. www.echo.com

  • Microsoft dévoile sa solution contre la piraterie (26/01/2003 )

    Cette édition du Midem, la 37ème du nom à Cannes, est donc, comme nous l'avons dit plus haut, placée sous le signe de la guerre à tous les niveaux, contre la piraterie. Jusqu'ici très réservées sur ce combat engagé par les majors compagnie de la musique, les sociétés issues du monde de l'informatique changent progressivement de camp. Ainsi, Microsoft a présenté hier une solution logicielle nouvelle permettant d'utiliser un CD audio sur une chaîne comme sur un ordinateur, tout en respectant les droits du copyright. Cette solution baptisée Windows Media Data Session Toolkit permet à tout producteur de musique de fabriquer un CD incluant deux sessions. L'une est lisible sur une chaîne avec toute la qualité nécessaire à ce genre d'écoute, alors que l'autre est compressée au format Windows Media Audio. Mais elle a l'avantage d'être utilisable sur un PC comme n'importe quel fichier musical. A une différence près, la piste Windows n'est pour l'instant lisible que sur le logiciel Windows Media Player. Miscrosoft a promis de faire un effort pour adapter cet outil sur les autres plates-formes. David Fester, manager general de la division media de Microsoft, souhaite réconcilier deux mondes en apportant «la meilleure expérience possible à l'utilisateur tout en respectant les droits.» Plusieurs Majors s'intéressent de près à cette technologie, qui est d'ailleurs gratuite, comme EMI, Warner Music, et Universal Music qui a déjà acquis une licence.

 

suite>>>>

 

contact : too-net © 2000-2005. Tous droits réservés.