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Nouvelles
technos
- Guerre des consoles (1) : Nintendo ravit
la deuxième place à Microsoft en Europe
Le fabricant de consoles de jeux
vidéo japonais Nintendo a annoncé avoir vendu
1,5 million de GameCube en Europe en 2002, ce qui lui permet
de ravir la deuxième place à la Xbox de Microsoft
sur le marché européen. Le directeur général
de Nintendo Europe, David Gosen, a déclaré à
l'agence Reuters que la compagnie allait surtout se focaliser
sur les nouveaux jeux en 2003, afin de renforcer cette deuxième
position de la GameCube. De son côté, Microsoft
a annoncé avoir vendu 250 000 kits Xbox Live permettant
d'accéder à sa plate-forme de jeu en ligne aux
Etats-Unis, soit deux fois plus que ses prévisions. Microsoft
doit lancer son service de jeux en ligne Xbox Live au Japon
le 16 janvier prochain et en Europe le 14 mars
Grandlink
- Guerre des consoles (2): Sony prépare
la bombe du futur (10/01/2003
)
Sony, leader incontesté
du marché des consoles de jeu vidéo avec la Playstation
2, fourbit déjà ses armes pour le futur. La compagnie
américaine Rambus, qui développe des interfaces
haut débit, a annoncé que Sony et Toshiba avaient
acquis la licence de deux d'entre elles (les interfaces Yellowstone
et Redwood) qui viendront étendre les capacités
du processeur Cell développé conjointement par
IBM, Sony et Toshiba pour la Playstation 3. Le processeur Cell,
100 fois plus puissant qu'un Pentium 4 à 2,5 GHz, sera
capable de réaliser mille milliards d'opérations
à la seconde et de supporter des applications multimédias
à très haut débit. Il a la particularité
de réunir plusieurs composants au sein d'une même
puce de silicium. Les deux interfaces Yellowstone et Redwood
permettront à ces composants d'échanger des données
audio et graphiques à des débits de l'ordre de
100 mégabits par seconde. Grandlink
- Microsoft adopte le moteur de recherche
audio/vidéo Singingfish de Thomson (10/01/2003
)
Microsoft va incorporer le moteur
de recherche audio-vidéo Singingfish, développé
par une filiale de Thomson, dans son portail Windowsmedia.com
et dans son player Windows Media. Développé de
manière très discrète jusque-là,
le moteur de recherche Singingfish (www.singingfish.com) permet
de chercher par mots-clés des contenus audio et vidéo
proposés en streaming sur le net dans tous les formats
et dans tous les débits, quel que soit le centre d'intérêt
(musique, sport, information, divertissement, finance, etc.)
Il est d'un efficacité redoutable et recense dans sa
base les derniers contenus audio et vidéo mis en ligne
sur Internet.
Grandlink
- France 3 teste la transmission vidéo
professionnelle sur réseau IP (08/01/2003
)
La direction technique
de France 3 a mené des tests grandeur nature de transmission
à haut débit de flux vidéos sur réseau
IP (de type Internet) en multicast et dans des conditions de
direct, via une plateforme de diffusion reliant plusieurs villes
de France, en partenariat avec l'opérateur de réseaux
de télécommunication longue distance pan européen
LambdaNet. Ces tests se sont révélés très
concluants quand au niveau de qualité de service atteint,
ont indiqué les deux partenaires. «Nous pouvons
envisager à plus ou moins longue échéance
la convergence de tous nos flux d'information sur un réseau
unique» a commenté Jean-Marc Philippert, le directeur
technique de la chaîne publique, qui coordonne les échanges
entre les différentes antennes et bureaux régionaux
et met à leur disposition une banque d'images centralisée.
L'opérateur Lambdanet a par ailleurs annoncé,
il y a quelques semaines, la signature d'un contrat avec l'opérateur
français NC Numéricable, auquel il apportera des
infrastructures d'appoint pour augmenter les capacités
de son service d'accès Internet haut débit par
le câble, qui revendique aujourd'hui 16 000 abonnés. Grandlink
- Quand le lecteur de DVD fait le lien
entre le PC et le téléviseur (07/01/2003
)
Sonicblue, fabricant du magnétoscope
numérique ReplayTV et du baladeur MP3 Rio, a présenté
au mois de décembre dernier un nouveau lecteur de DVD
équipé d'une connexion réseau sans fil
qui permet de relier un ordinateur à un téléviseur
par la voix des airs. Ce nouveau lecteur DVD Go Video D2730
permet la diffusion en streaming de vidéos au format
MPEG-1 et 2 mais aussi de fichier MP3 ou WMA. Une interface
permet de naviguer avec la télécommande sur l'écran
du téléviseur dans les contenus stockés
sur le PC. Un dispositif qui rendra plus attrayant les services
de cinéma en ligne ou de TV à la demande proposés
sur le réseau Internet haut débit, mais qui devrait
également ravir les amateurs de films piratés
via les réseaux P2P. Grandlink
- NetInjector, nouvelle technologie financée
par Sony Music Entertainment (07/01/2003
)
Comment faire pour que
des dizaines voire des centaines de millions de personnes reçoivent
via Internet un fil d'information continu entièrement
personnalisé et mis à jour en temps réel
à partir d'une source unique en fonction de leurs préférences,
quelque soit le périphérique de réception
et son mode de connexion, avec ou sans fil ? En utilisant dès
sa disponibilité au premier trimestre 2003 la plate-forme
NetInjector développée par la compagnie américaine
PreCache, dont le principal investisseur n'est autre que Sony
Music Entertainment, la filiale américaine de Sony Music. Grandlink
- Michael Robertson (ex-Mp3.com) veut
«casser» la Xbox de Microsoft (07/01/2003
)
Le fondateur et ex P-dg de Mp3.com,
Michael Robertson, qui après avoir donné beaucoup
de fil à retordre aux majors du disque, s'en prend au
monopole de Microsoft, en développant un nouveau système
d'exploitation baptisé Lindows, a révélé
qu'il était lui-même à l'origine d'un concours
lancé récemment, qui vise à "hacker"
la console de jeu Xbox du n°1 du logiciel, de manière
à ce qu'elle puisse tourner avec le système d'exploitation
libre Linux - sur lequel est basé Lindows. Le gagnant,
qui ne doit modifier aucun composant hardware de la console,
remportera la prime de 200 000 dollars dont il a doté
ce concours sur ses fonds personnels. La deadline vient d'être
reculée d'un an. «J'ai fait ça parce que
je pense que les gens doivent pouvoir faire tourner le système
qu'il souhaite sur le matériel de leur choix... Je ne
pense pas que lorsque vous achetez une voiture, on puisse vous
dire quelle marque d'essence vous devez mettre dedans»,
a-t-il déclaré. L'analogie est un peu courte,
mais pour ce qui est d'empêcher le monde de Bill (Gates)
Brother de tourner rond, on peut compter sur Robertson. Grandlink
- Test: le Mp3Pro surclasse tous les codecs
audio à faible taux d'échantillonage (16/12/2002
)
Des tests menés
par la European Broadcasting Union (EBU), qui regroupe 71 diffuseurs
de 52 pays d'Europe, d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, ont
conclu que le niveau de qualité du codec Mp3pro était
excellent pour un encodage à 64 kbps et supérieur
à celui des autres codecs testés (mp3, mp3PRO,
MPEG-2 AAC, AAC+SBR, Microsoft Windows Media 8, AMR Wide Band,
RealNetworks RealAudio 8, and RealNetworks G2). Par ailleurs,
le rapport de l'EBU compare favorablement le codec Mp3 à
ses rivaux WMA et RealAudio 8. Le Mp3Pro, qui remporte haut
la main la palme du meilleur codec faible débit, est
la conjonction du format Mp3 et de la technologie SBR (Spectral
Band Replication), qui permet de délivrer la même
qualité audio avec un débit deux fois moindre.
Les tests ont été menés en parallèle
sur trois sites différents par des audiophiles experts
à partir de matériaux comprenant aussi bien des
enregistrements de conversations orales que de musique.
- Les graveurs de CD 48x sont une véritable
bombe à retardement (16/12/2002
)
Un ingénieur suédois,
Jorgen Stadje, a mené des tests qui confirment une information
rendue publique l'été dernier par le site d'info
high-tech Zdnet.fr, selon laquelle les CD sales ou de mauvaise
qualité peuvent exploser lorsqu'ils tournent à
une trop grande vitesse. Sont en cause, notamment, les graveurs
de CD qui affichent une vitesse de gravure 48 fois supérieure
à la vitesse de lecture normale des CD. Jorgen Stadje
a poussé la vitesse de rotation jusqu'à 52x (soit
une vitesse de 27 500 tours/mn) et constaté que «la
plupart des CD commercialisés explosent comme une pluie
de particules en plastique pointues telle une grenade à
fragmentation.» Des tests similaires menés avec
des DVD vierges ont donné les mêmes résultats
à 30 000 tours/mn. Plusieurs fabricants de lecteurs et
graveurs de CD-Rom, dont Pionner et Plextor, avaient reconnu
l'existence de ce problème l'été dernier.
A cette vitesse, un CD sale ou de mauvaise qualité est
susceptible de vibrer sur son axe de rotation et de se disloquer.
Jacques Noirbent, chef de groupe marketing de la division multimédia
chez Pioneer France, avait même confié: «nous
nous sommes, pour notre part, limités à une vitesse
de 40x pour notre graveur de DVD et CD-Rom, à cause de
ces problèmes de sécurité.» Mais
de nombreux fabricants, dont Waitec, Liteon, Kenwood et LG Electronic,
n'avaient pas jugé opportun de répondre aux demandes
d'information de Zdnet. De son côté, Jorgen Stadje
préconise que tous les lecteurs ou graveurs de CD-Rom
atteignant de telles vitesses soient «équipés
de coques renforcées en aluminium, de ventilateurs spéciaux
et de conduits permettant de canaliser les petites particules
en plastique en cas d'explosion.» D'ici là, prévoir
de s'équiper d'un casque intégral en Kevlar pour
graver des CD.
- Liquid Audio, c'est fini... (10/12/2002
)
Le conseil d'administration
de Liquid Audio a voté à l'unanimité en
fin de semaine dernière la dissolution de la compagnie
et la redistribution aux actionnaires de 57 millions de dollars
de cash sur les 81 millions qu'elle détient encore suite
à son introduction en bourse en pleine euphorie Internet,
en 1999. Le reste du cash servira à maintenir la compagnie
en vie jusqu'à la vente de l'ensemble de ses actifs.
Un groupe d'actionnaires dissidents ligués autour de
James Mitarotonda (ex-fondateur de Musicmaker) et Seymour Holzman,
de la société d'investissement MM Companies, avait
pris le pouvoir au sein du conseil d'administration et s'était
opposé le mois dernier à un projet de fusion de
Liquid Audio avec le distributeur de CD et de DVD Alliance Entertainment,
qui avait fait l'objet d'un accord préalable entre les
deux compagnies l'été dernier. L'annulation de
cet accord avait entraîné la démission des
deux fondateurs de Liquid Audio, le P-dg Gerald Kearby et le
vice-président pour le développement Robert Flynn.
En prévision de cette fusion, Liquid Audio, qui fut l'un
des pionniers de la distribution sécurisée de
contenus sur Internet, avait vendu ses technologies d'encodage
et de DRM à Microsoft au mois de septembre pour 7 millions
de dollars. Les deux fondateurs souhaitaient recentrer l'activité
de la compagnie sur le métier de la distribution. Il
y a à peine 15 jours, Universal Music annonçait
sa décision de distribuer 43 000 titres de son catalogue
dans le format de Liquid Audio via sa plateforme B2B, qui dessert
des centaines de sites commerciaux ou musicaux et sur laquelle
Microsoft pourrait être désormais tenté
de mettre la main. Si ce type d'accord de licence était
intervenu un peu plus tôt, le destin de la start-up, fondée
il y a six ans, aurait probablement été tout autre.
- Ipod et mp3.com
(04/12/2002 )
Mp3.com et Apple s'unissent sous le gui des fêtes
de fin d'année. Le site de distribution de musique en
ligne, propriété de Vivendi Universal, vient de
signer un partenariat de promotion croisé avec la société
de matériel informatique. Cet accord se base notamment
sur l'Ipod, le baladeur numérique fabriqué par
la marque à la pomme et serait valable pour l'Allemagne,
l'Angleterre et la France.
- L'OCDE remet les pendules à
l'heure sur les taux d'équipement en accès haut
débit
Il en va de même des chiffres
pseudo-officiels sur le piratage de musique que de ceux qui
concernent les taux d'équipements en accès Internet
haut débit dans les différentes régions
du monde. On ne peut pas dire que la transparence règne.
Grandlink Music News a déjà rendu compte d'une
étude d'Ipsos Media qui établissait à 20%
le nombre de foyers français connectés en haut
débit et de celle du cabinet américain Point Topic
qui recensait 6,3 millions d'abonnés haut débit
en Europe contre 6,5 millions aux Etats-Unis. Il semble qu'on
soit loin de la réalité si l'on en croit l'OCDE
(Organisation pour la Coopération et le Développement
Economique), qui estime le taux d'équipement des foyers
européens à 7%, contre 20% aux Etats-Unis. D'après
le rapport publié par l'organisation internationale,
la Corée du Sud, dont la légende veut que 75%
des foyers soient connectés en haut débit, affiche
en réalité un taux d'équipement légèrement
supérieur à 50%. La France et l'Allemagne semblent
particulièrement à la traîne en Europe par
rapport à des petits pays comme la Belgique ou le Danemark.
Le Royaume-Uni, en revanche, s'affiche en leader incontesté.
L'OCDE pointe du doigt ce qui a constitué un frein au
développement du haut débit: l'absence ou le manque
de concurrence, des tarifs d'accès trop élevés
et le mode de facturation des communications bas débit
à la minute. Quand les consommateurs ne regardent pas
la montre, ils passent plus de temps sur Internet et migrent
plus facilement vers le haut débit, estime l'organisation.
Quatre chercheurs de chez Microsoft doutent
qu'on puisse endiguer le piratage sur Internet (26/11/2002
)
Quatre chercheurs en informatique
de chez Microsoft qui travaillent sur les technologies de DRM
(Digital Right Management) viennent de publier une étude
qui augure mal des possibilités de mettre un terme à
l'échange de fichiers pirates entre particuliers sur
Internet. Les auteurs pointent du doigt les failles des systèmes
peer-to-peer actuels et notamment le fait qu'il est possible
d'identifier et de poursuivre en justice ceux qui font office
de super-nodes et proposent le plus grand nombre de fichiers.
Mais même si des réseaux comme KaZaA ou Gnutella
peuvent être un jour mis en échec par ce biais,
avec beaucoup d'obstination, écrivent-ils, une nouvelle
génération de petits réseaux P2P de quelques
dizaines ou centaines de membres risque fort de se développer,
qui seront encore plus difficile à contrôler. Un
solution serait d'empêcher l'alimentation de ces réseaux
en contenus, ce que s'efforcent de faire les technologies de
DRM. Mais «tous les systèmes logiciels de protection
contre la copie, développés jusque-là,
ont été cassés», observent les auteurs.
Ils ne croient pas non plus aux technologies de watermarking
ou de fingerprinting, car les outils qui permettront de les
contourner circuleront très vite sur les réseaux.
«Il est probable que le "darknet'" continuera
d'exister et offrira des services peu couteux et de qualité
à un grand nombre d'utilisateurs», préviennent-ils.
Il concurrencera les services légaux qui devront se battre
sur le même terrain, c'est à dire en proposant
des contenus non-protégés ou dont les possbilités
d'utilisation ne seront pas réduites par des systèmes
de protection trop contraignants, ce qui donnerait un avantage
concurrentiel aux systèmes de distribution illégaux. Télécharger
l'étude au format PDF Grandlink
- Stealth Channel décourage la
copie pirate sans brider la copie privée (26/11/2002
)
La compagnie Stealth Medialabs
(www.stealthmedialabs.com), basée à Chicago et
cotée au Nasdaq, mais financée en majeure partie
par des fonds européens (dont la Banca delle Svizzera
Italiana), présentait cette semaine au Comdex une nouvelle
technologie de protection contre la copie qui ne bride pas la
copie privée. L'encodage au format Stealth Channel, proposé
par la compagnie, permet d'embarquer 20 000 bits de données
supplémentaires par seconde de musique, dans lesquels
il est possible d'écrire toutes sortes d'informations.
Selon le degré de contrainte voulu par les producteurs,
un titre de musique ne pourra être copié pour des
besoins personnels que si l'on indique son nom, voire son numéro
de carte bleu, qui resteront inscrits en filigrane dans la copie.
Un moyen de dissuader la diffusion de copies pirates. Stealth
Channel fonctionne avec la technologie Windows Media de Microsoft
grâce à un plug-in. Sa technologie permet aussi
d'encoder des goodies avec la musique, comme des coupons de
réduction électroniques, des tickets de cinéma
gratuits, etc. Grandlink
- Le Wi-fi a le vent en poupe en France
(12/11/2002
)
L'Autorité de Régulation
des Télécommunications (ART) est d'accord pour
autoriser l'utilisation dans des lieux publics des réseaux
sans fil, dit Wi-Fi, qui permettent la transmission de données
à très haut-débit. Les «fournisseurs
de services et les opérateurs autorisés»
vont pouvoir installer sans autorisation des bornes d'accès,
dans la bande de fréquence 2,4 giga hertz, dans les lieux
de passages publics comme les gares, les aéroports etc.
dans 38 départements en respectant certains seuils de
puissance. Rappelons que ces réseaux à très
hautes fréquences permettent de véhiculer des
données multimédias sans aucun contrôle,
entre des PC, des PDA, ou des téléphones. Grandlink
- Rhapsody (Listen.com) permet de graver
des titres BMG (12/11/2002
)
Listen.com, opérateur
du service de musique sur abonnement américain Rhapsody,
a annoncé la signature d'un accord de licence avec BMG
permettant à ses abonnés de graver sur CD certains
titres de la maison de disques proposés en téléchargement.
BMG est la troisième major à signer une telle
extension de son accord de licence avec Listen.com, après
Universal Music et Warner Music (cf. Grandlink Music News n°
40). Une vingtaine de labels indépendants, dont TVT Records
et Sanctuary Records ont signé des accords similaires.
Au total, les abonnés au service Rhapsody accèderont
désormais à un catalogue de 90 000 titres pouvant
être gravés sur CD, dont 40 000 titres Universal
Music, 20 000 titres Warner Music et 25 000 titres BMG. Grandlink
- Le système P2P Madster condamné
à filtrer ses contenus
L'injonction temporaire
adressée début septembre au système P2P
Madster , d'empêcher toute violation de copyright sur
son réseau, s'est transformée en obligation de
mettre en place des technologies de filtrage, suite au jugement
rendu sur le fond par un tribunal américain en fin de
semaine dernière. La RIAA (Recording Industry Association
of America), qui avait déposé plainte contre le
réseau Aimster (rebaptisé Madster) aux côtés
de la MPAA (Motion Picture Association), s'est félicitée
de cette décision. «Les autres réseaux P2P
non autorisés devraient en prendre note», a déclaré
la présidente de l'organisation Cary Sherman. Madster
permet aux utilisateurs du système de messagerie instantanée
AIM (AOL Instant Messaging) d'échanger toutes sortes
de fichiers entre eux, dont des films et de la musique. Les
poursuites contre Aimster avaient été engagées
au printemps 2001. Les deux compagnies qui exploitent le réseau
et son fondateur John Deep lui-même se sont mis depuis
plusieurs mois sous la protection de la loi américaine
sur les faillites. Le juge a laissé la porte ouverte
à une exploitation légale du service, mais la
nature cryptée du réseau Madster rend difficile
sinon impossible le filtrage des contenus échangés
par ses utilisateurs.
- RealNetworks se convertit à l'Open
Source (12/11/2002
)
Son P-dg Rob Glaser l'avait annoncé
en juillet dernier. RealNetworks a mis à la disposition
de tous les programmeurs du monde entier le code source de son
logiciel de média sur Internet, dans le cadre d'un projet
Open Source baptisé Hélix. Hier, 2000 développeurs
s'étaient inscrits sur le site dédié à
cette opération. La compagnie garde cependant une partie
de son code secrète, notamment celle qui permet de piloter
à la gravure des CD. RealNetworks propose deux types
de licences. Une réservée à tous ceux qui
veulent améliorer le logiciel et distribuer leur version
gratuitement sur Internet. Une autre destinée aux compagnies
qui souhaitent l'intégrer à leurs propres solutions
distribuées commercialement. En prenant ce virage Open
Source, RealNetworks espère contrer les budgets marketing
mirifiques de Microsoft, qui garde jalousement le code source
de tous ses logiciels secret, et mobiliser la communauté
internationale des développeurs pour favoriser l'adoption
universelle de son logiciel de média sur les PC, les
téléphones mobiles, les baladeurs, les ordinateurs
de poche et autres périphériques. RealPlayer compte
à ce jour 300 millions d'utilisateurs. RealNetworks espère
atteindre le milliard d'ici 5 ans.
- EMI adopte les technologies de marquage
et d'identification des oeuvres d'Audible Magic
C'est le premier accord de ce
type conclu par une major du disque. Les technologies d'Audible
Magic permettent l'identification et le monitoring des oeuvres
diffusées sur Internet, quel que soit le format de compression
utilisé, y compris le MP3. EMI va fournir une partie
de son catalogue à Audible Magic ainsi que l'ensemble
de ses nouveautés afin que la compagnie puisse numériser
les oeuvres avec un marquage en filigrane permettant de les
identifier. La maison de disques recommandera à tous
ses affiliés ou licenciés de recourir aux services
d'Audible Magic. Ces services incluent l'audit et le traçage
des contenus exploités, le monitoring en temps réel
des playlists diffusées aussi bien par les broadcasters
traditionnels que par les webcasters. Audible Magic mettra également
à la disposition d'EMI la technologie rachetée
récemment à la compagnie ipArchive, qui permet
d'identifier le trafic P2P sur les serveurs, ainsi que les utilisateurs
de réseaux P2P et les fichiers échangés.
- Arista Records intègre la technologie
Bandlink CD Intelligence à sept nouveautés
Arista Records va intégrer
au sein de sept de ses nouveautés à paraître
ou parues sur le marché américain, dont le dernier
album de Santana, "Shaman", la technologie Bandlink
CD Intelligence de la compagnie JavaKitty Media. Cette dernière
permettra aux possesseurs des CD en question d'accéder
directement depuis leur PC, sans avoir à s'identifier
autrement qu'en insérant le CD dans leur lecteur de CD-Rom,
à des contenus exclusifs sur Internet (bio, photos, vidéos,
paroles des chansons, dates de concerts) en relation avec l'artiste
et son album, ou de chatter avec d'autres fans. Arista accèdera
de son côté à toutes sortes de statistiques
sur l'utilisation qui est faite du CD par leurs propriétaires
lorsqu'ils sont en ligne, comme le nombre d'écoutes par
jour, par semaine ou par mois, les chansons les plus écoutées,
etc. Les possesseurs du CD peuvent également être
sollicités pour participer à des concours en ligne
ou faire partie de panels divers, en échange d'informations
démographiques qui pourront être corrélées
avec leurs habitudes d'écoute. (démo sur www.bandlink.com)
- Universal met en bacs ses premiers titres
au format SACD (12/11/2002
)
Les premiers titres SACD (Super
Audio CD) sont mis en place aujourd'hui aux Etats-Unis par Universal
Music et comprennent "Look of Love" de Diana Krall,
"Ciele di Toscana" de Andrea Bocelli, "Ella and
Louis" de Ella Fitzgerald et Louis Armstrong et "Folksinger"
de Muddy Waters. La France attend toujours la sortie en SACD
des rééditions des albums des Rolling Stones,initialement
prévue au début du mois prochain.
- L'industrie du disque doit signaler
ses CD protégés contre la copie
(12/11/2002
)
Selon une enquête
de l'institut de sondage GartnerG2, 74% des consommateurs interrogés
pensent que les maisons de disques doivent indiquer sur l'emballage
des CD, tous les disques protégés de la copie.
Arguant du fait que souvent les CD anti-copie sont incompatibles
avec certains lecteurs, les personnes interrogées estiment
que l'industrie du disque ne pourra pas se dérober devant
sa responsabilité d'information envers le public. «Avant
que des standards de technologie soient universellement mis
en oeuvre, l'étiquetage obligatoire doit être exigé,»
a dit P.J. McNealy, directeur de recherche pour GartnerG2, avant
d'ajouter, «Les consommateurs seront contrariés
si après leur achat ils constatent qu'ils ne peuvent
écouter leur CD sur aucun des lecteurs qu'ils possèdent.»
- Réseaux P2P: après les
lycées et les universités, la RIAA met en garde
les entreprises (12/11/2002
)
Les maisons de disques, les studios
de cinéma et les éditeurs de musique américains
ont annoncé qu'ils allaient envoyer une lettre aux 1000
plus grosses entreprises du pays leur enjoignant de veiller
à ce que leurs employés n'abusent pas de leurs
liaisons haut-débit à Internet pour télécharger
des films ou de la musique sur le réseau P2P. «Nous
vous recommandons de prendre toutes les mesures nécessaires
pour vous assurer que votre réseau n'est pas utilisé
à mauvais escient pour [télécharger illégalement]
des oeuvres sous copyright», écrivent-ils dans
la lettre, insistant sur le fait que les entreprises peuvent
être tenues pour pénalement responsables des violations
de copyright perpétrées à leur insu par
les employés. Ce courrier fait suite à celui,
de la même veine, qui fut adressé aux lycées
et aux universités
- Microsoft s'associe à Disney
pour prendre d'assaut la citadelle AOL
Le boss de Microsoft, Bill
Gates, a dévoilé hier l'accord de partenariat
qui le lie à Disney pour le lancement de la nouvelle
version de son service d'accès à Internet MSN
8. Aux Etats-Unis, le service, facturé 21,95 dollars
par mois, sera co-brandé "Disney on MSN", avec
de nombreuses pages d'accueil destinées aux enfants et
un accès gratuit au site Blast Web de Disney, qui propose
des jeux et autres activités ludiques pour 49,95 dollars
par mois. «C'est un vrai coup !» s'est félicité
lui-même Bill Gates, ajoutant: «Nous allons gagner
beaucoup de parts de marché et rendre beaucoup de consommateurs
heureux.» Avec la nouvelle version 8 de son service MSN,
Microsoft s'attaque frontalement au leadership d'AOL, premier
fournisseur d'accès dans le monde avec 35 millions d'abonnés,
contre seulement 9 millions pour MSN. Le n°1 du logiciel
a mis un budget marketing de 300 millions de dollars sur la
table pour le lancement de MSN 8, trois fois plus qu'AOL pour
promouvoir la nouvelle version de son logiciel d'accès
AOL 8. Une étude de Forrester Research réalisée
en juillet dernier estime que 18% des abonnés à
AOL, majoritairement des foyers qui se connectent par modem,
envisagent de changer de fournisseur d'accès. L'auteur
de l'étude note également que la croissance des
abonnements à Internet se situe surtout aujourd'hui du
côté du haut-débit, domaine dans lequel
Microsoft tient le bon bout grâce à ses accords
de distribution avec les gros opérateurs américains
Verizon et Qwest.
- Microsoft se sert de KaZaA pour distribuer
Windows Media 9
C'est le Los Angeles Times qui
révèle le pot aux roses. Pourquoi Microsoft prend-t-il
à sa charge les frais de distribution de deux vidéos
promotionnelles (dont la bande annonce du dernier film des studios
Lions Gate, cf. Grandlink Music News n° 32) sur le réseau
P2P KaZaA ? En réalité, les 15 ou 20 000 utilisateurs
qui téléchargent ces deux vidéos chaque
jour sur KaZaA sont invités à mettre à
jour leur logiciel Windows Media 7 ou 8 vers la dernière
version 9 pour pouvoir les regarder. Un bon moyen de promouvoir
le format de Microsoft auprès de ceux qui ne jurent que
par le MP3. «Nous nous intéressons beaucoup à
la façon dont les réseaux P2P peuvent être
utilisés pour la distribution légale de contenus»,
ne cache pas Jonathan Usher, le responsable de la division Windows
Media chez Microsoft aux Etats-Unis, qui affirme: «le
nombre de téléchargements autorisés [proposés
sur KaZaA par la société Altnet, ndr] est très
encourageant et étonnamment élevé.»
Microsoft veut surtout mettre en avant les avantages de Windows
Media, qui permet de distribuer des fichiers audio ou vidéo
protégés contre la copie sur les réseaux
P2P, et de limiter leur usage dans la durée, sans se
priver d'aller jusqu'au paiement ou à la vente de ses
fichiers.
- Offensive de Philips dans la guerre
des standards de DVD enregistrable
Afin d'imposer le format DVD+RW
comme standard du marché, Philips va licencier à
différents fabricants sa propre plate-forme de lecteur-enregistreur
de DVD. En matière de DVD enregistrable, plusieurs formats
concurrents se disputent encore le leadership. Le DVD+RW est
supporté par la DVD+RW Alliance dont fait partie Philips,
aux côtés d'Hewlett Packard et Dell Computer. Mais
une autre organisation, le DVD Forum, qui compte parmi ses membres
Apple, Hitachi, Pioneer, Samsung et NEC, supporte 3 autres formats
de DVD enregistrable: le DVD-R (enregistrable une fois et incompatible
avec les lecteurs DVD actuels), le DVD-RW (enregistrable plusieurs
fois et seulement compatible avec les lecteurs de DVD les plus
récents) et le DVD-RAM (enregistrable plusieurs fois
et incompatible avec les lecteurs DVD actuels). L'incompatibilité
de ces différents formats est le principal obstacle au
développement du marché du DVD enregistrable.
Sony a présenté deux lecteurs-enregistreurs capables
de traiter aussi bien le format DVD+RW que DVD-RW, mais l'absence
de standard crée une certaine confusion pour le consommateur.
Sony est la seule compagnie à faire partie à la
fois de la DVD+RW Alliance et du DVD Forum. L'industrie du PC
supporte majoritairement le DVD+RW, ainsi que Microsoft. Mais
les fabricants d'électronique grand public n'ont pas
encore tranché. La nouvelle plate-forme DVD+RW de Philips
cherche surtout à séduire les marques de niveau
B, comme Apex ou Mintek. Plus l'offre de lecteurs-enregistreurs
sera importante, plus leur prix baissera (de 500 dollars aujourd'hui
à 250 dollars fin 2003, prévoit Philips).
- Avis de tempête sur le front des
media players (17/10/2002
)
Pour qui écoute de la
musique ou regarde des clips vidéo sur Internet, il n'
y a très souvent que deux alternatives: utiliser le logiciel
Windows Media de Microsoft ou RealPlayer de RealNetworks. RealNetwork
continue de faire face à la pression de Microsoft, mais
doit en partie son succès à ses accords avec AOL,
qui distribue RealPlayer à ses abonnés et paye
une licence de 6 millions de dollars par an à RealNetworks.
Le problème, c'est qu'AOL voit aujourd'hui dans RealNetworks
et son service RealOne - 700000 abonnés à 9,95
dollars au bout de 6 mois - un concurrent sérieux. Comme
AOL, RealOne est un service multimédia (musique, vidéo,
retransmissions sportives), moins cher et parfois de meilleure
qualité pour les abonnés haut-débit. Pour
contrer RealNetworks, rapporte le magazine Fortune, AOL a tranquillement
développé son propre media player, basé
sur les technologies audio et vidéo de Nullsoft (les
créateurs de Winamp, rachetés par AOL en 1999).
Ainsi AOL pourrait décider de remplacer RealPlayer par
son propre standard dans les futures versions de son logiciel
d'accès, et peser de tout son poids pour défaire
les accords de contenu conclus par RealNetworks. On prête
même l'intention à AOL-Time Warner de vouloir distribuer
son catalogue de films, de musique et de vidéos, exclusivement
dans le format de son player. Sérieux?
Grandlink
- Guerre des titans en perspective entre
Microsoft et AOL (15/10/2002
)
AOL et Microsoft doivent tous
les deux lancer la version 8 de leur logiciel de connexion à
Internet respectif, AOL 8.0 et MSN 8.0, dans les jours qui viennent.
Les deux FAI fournissent à leurs abonnés un logiciel
d'accès propriétaire qui oriente l'utilisateur
vers leurs propres chaînes de contenus et services exclusifs,
du contrôle d'accès parental évolué
à la messagerie instantanée. AOL, qui s'est surtout
concentré ces deux dernières années sur
son chiffre d'affaires publicitaire, a quelque peu délaissé
l'amélioration de son interface. La version 8 de son
logiciel d'accès est censée combler ce déficit
de considération à l'égard de ses abonnés.
Mais dans l'intervalle, Microsoft a su se positionner comme
un concurrent sérieux et grappiller quelques parts de
marché. AOL a vu sa part de marché tomber à
31,4% aux Etats-Unis, quand celle de MSN passait de 5% à
10,2%. AOL - toujours n°1 avec 26,5 millions d'abonnés
aux Etats-Unis et 35 millions dans le monde - et Microsoft -
9 millions d'abonnés, essentiellement aux Etats-Unis
- s'apprêtent à se livrer bataille sur le marché
du haut-débit, où ils se positionnent tous les
deux comme des fournisseurs de bouquets de contenus et de services
payants plutôt que comme de simples fournisseurs d'accès.
Une guerre de titans en perspective qui rappelle celle des navigateurs
Web à la fin des années 90. Parti de rien, Microsoft
avait su imposer Internet Explorer comme standard de fait en
grignotant inexorablement la part de marché de Netscape
- désormais propriété d'AOL-Time Warner
- pour la faire tomber de 80% en 1995 à 12% aujourd'hui
Grandlink
- Compression Vidéo: la qualité
DVD à moins de 1 Mo/s. (14/10/2002)
Les organismes de standardisation
ISO MPEG et ITU (International Telecommunication Union) développent
un nouveau standard de compression vidéo, le H.264, qui
offre des performance de 33% supérieures aux formats
MPEG-4 existants, MPEG-4 Simple Profile (SP) et MPEG-4 Advanced
Simple Profile (ASP). Le H.264 permet de diffuser de la vidéo
de qualité DVD avec une bande passante inférieure
à 1 Mbits. Egalement baptisé MPEG-4 Advanced Video
Coding, le H.264 ne devrait cependant pas s'imposer très
rapidement sur le marché. Bâti sur une nouvelle
architecture, il requiert une puissance de traitement beaucoup
plus importante que les autres codes MPEG-4, et trois à
quatre fois supérieure à celle requise par le
standard MPEG-2 utilisé aujourd'hui par la majorité
des diffuseurs. Par ailleurs, il n'offre pas de compatibilité
ascendante avec les formats MPEG-4 SP et ASP. Pour l'heure,
le standard MPEG-4 (SP et ASP) tarde à s'imposer. Apple
l'a implémenté au coeur de Quicktime 6 mais RealNetworks
ne fournit pour l'instant qu'un plug'in permettant de lire les
flux vidéo MPEG-4 avec RealPlayer et Microsoft boude
encore cette technologie. La firme de Redmond ne l'a pas implémenté
dans Windows Media 9, prétextant que les algorithmes
de compression actuels sont dépassés.Grandlink
- Le iPod non conforme à la législation
française.
L'harmonisation des législations
entre les Etats-Unis et l'Europe n'est pas pour aujourd'hui.
La société Apple vient d'en faire la dure expérience.
Son lecteur de fichier Mp3, le iPod, vendu depuis plus d'un
an n'est pas en conformité avec la législation
française sur les niveaux sonores (100 décibels
maxi). En conséquence, les livraisons ont été
suspendues depuis quinze jours. Pour remédier à
cet inconvénient, les stocks actuels vont être
mis à jour via une solution logicielle et devraient revenir
sur les étalages d'ici quelques jours. Comble du paradoxe,
la commission Brun-Buisson chargée de statuer sur la
rémunération pour copie privée avait basé
une bonne partie de ses travaux d'évaluation sur l'iPod.
Un appareil non conforme à la législation.Grandlink
- Liquid Audio a vendu les patentes de
sa technologie de DRM à Microsoft.
Liquid Audio, qui fut l'un
des pionniers de la distribution sécurisée de
contenus audio et vidéo sur Internet, vient de vendre
les patentes de sa technologie à Microsoft pour un montant
de 7 millions de dollars, tout en conservant le droit de l'utiliser
sous licence. En matière de DRM (Digital Right Management),
Liquid Audio était l'un des principaux concurrents de
Microsoft. La compagnie a notamment développé
deux technologies clés pour la protection des contenus
en ligne. La première permet de cacher dans un fichier
compressé les informations permettant d'identifier un
oeuvre. La deuxième permet de limiter la distribution
d'un fichier numérique à certains territoires
géographiques. Le P-dg de Liquid Audio, Gerald W. Kearby,
a déclaré que sa compagnie, dont le rachat par
le distributeur de Cd, DVD et jeux vidéos Alliance Entertainment
devrait se finaliser avant la fin de l'année, allait
se concentrer désormais sur les aspects distribution
de son métier plutôt que sur ses aspects technologiques.
De son côté, Microsoft peut envisager plus sereinement
l'issue du procès qui l'oppose à la compagnie
Intertrust, dont il aurait violé les patentes de DRM
en les intégrant sans autorisation à ses produits.Grandlink
- EMI Finlande propose le son et la vidéo
sur les nouveaux mobiles de Nokia.
Après BMG en Angleterre,
EMI Finlande est la deuxième maison de disques à
lancer une opération promotionnelle sur les téléphones
mobiles, en partenariat avec l'opérateur de services
de divertissement finlandais WES (Wireless Entertainment Services).
L'opération sera lancée sur les nouveaux combinés
de 3ème génération Nokia 6650 qui seront
disponibles dès le début du mois d'octobre, via
le réseau UMTS expérimental et le réseau
GPRS de l'opérateur finlandais Sonera. Les possesseurs
d'un Nokia 6650 - un modèle équipé d'un
écran couleur, d'une caméra intégrée
et de capacités audio - pourront découvrir en
exclusivité le clip de la chanson "Star" interprétée
par le groupe Firevision et l'échanger avec d'autres
sous forme de message multimédia. «Ces terminaux
multimédias répondent parfaitement aux besoins
de l'industrie du disque en terme de caractéristiques
technologiques et de profil d'utilisateur pour la transmission
de messages marketing», déclare dans un communiqué
le directeur marketing d'EMI Finlande Timo Kuoppamäki.Grandlink
- Les réseaux P2P représenteraient
de 40% à 60% du trafic Internet. 18/09/2002
Une étude menée
auprès de 20 fournisseurs d'accès canadiens et
américains révèle que les réseaux
P2P décentralisés qui ont succédé
à Napster représentent de 40% à 60% de
leur trafic Internet, ce qui remet en cause leur modèle
économique. L'architecture centralisée de Napster
ne présentait pas un tel inconvénient car les
recherches s'effectuaient sur un serveur centralisé qui
recensait toutes les chansons disponibles. Mais avec des systèmes
totalement décentralisés comme Gnutella ou Morpheus,
les recherches sont relayées de machines en machines
et chaque PC connecté entretient de multiples connexions
avec des dizaines d'autres situés aux quatre coins du
monde, ce qui génère énormément
de trafic, autant sinon plus que l'échange de fichiers
MP3 par lui-même. Du coup, certains FAI envisagent de
facturer leur bande passante aux gros utilisateurs de réseaux
P2P en sus de leur abonnement, au delà d'un certain seuil
de consommation. grandlink
- Plus tu télécharges et
plus tu graves, plus tu achètes». 18/09/2002
Dans un long article qui défend la thèse
selon laquelle l'industrie du disque est en train de tuer la
poule aux oeufs d'or en s'attaquant aux réseaux P2P,
le co-inventeur du premier tableur (le logiciel Visicalc), Dan
Bricklin, se livre à quelques calculs à partir
des résultats de la dernière étude de Forrester
Research sur le sujet, d'où il ressort que ceux qui n'ont
pas accès à Internet ou ne l'utilisent pas pour
télécharger de la musique et ne gravent pas de
CD représentent 54% de la population et n'achètent
que 39% des CD (2,7 CD/ an/ personne) ; ceux qui sont soit des
amateurs éclairés dans ce domaine, soit de vrais
aficionados, représentent 22% de la population et achètent
36% des CD (6,1 CD par an et par personne); quant aux seuls
vrais aficionados des réseaux P2P, ils représentent
5% de la population et achètent 15% des CD (9,7 CD/ an
/personne). Conclusion de Dan Bricklin : «the more you
download and the more you burn, the more you buy». (lire
ses nombreux autres arguments à l'adresse. grandlink
- Linéaires: nouveau système
de pré-écoute individuel sur PDA.
La firme japonaise Planet Co
a présenté un nouveau PDA (Personal Digital Assistant),
le Hotnavi, qui permettra aux consommateurs d'écouter
des extraits de CD dans les magasins de disques grâce
à deux écouteurs, après avoir tout simplement
pointé leur appareil vers le CD pour scanner son code
barre. Le système repose sur la diffusion des extraits
de musique à la demande via un réseau sans fil.grandlink
- Livre: Sound Recording Advice, un ouvrage
complet pour avoir un home studio performant.
Un ouvrage écrit par un ingénieur
californien, explique dans le détail et avec des conseils
judicieux, la difficile installation et utilisation efficace
d'un home studio. Dans son livre, John J. Volanski donne en
336 pages, toutes les ficelles aux amateurs comme aux professionnels
du son, afin de pouvoir réaliser toutes les idées
d'enregistrements et même l'adaptation de son home studio
aux échanges de fichiers sur internet. Pour John J. Volanski,
ce livre est l'aboutissement de vingt années de pratique
du home studio. Il sort en octobre chez Pacific Beach Publishing.
On peut se le procurer sur le site de l'auteur
www.johnvolanski.com
grandlink
- Sony, Mitsubishi et Hitachi se lancent
dans la fabrication de graveurs de DVD.
Sony, Mitsubishi Electric et Hitachi, qui se
fournissaient jusque là en graveurs de DVD auprès
de Pionner afin de les intégrer à leurs équipements,
se préparent à les fabriquer eux-mêmes d'ici
l'an prochain. Mitsubishi Electric devrait en produire 1000/mois
avant la fin de l'année et Hitachi 4000/mois d'ici fin
2003. Il devrait se vendre 15 millions de graveurs de DVD en
2003, soit 10 fois plus qu'en 2002. La plupart de ces graveurs
seront compatibles avec deux des trois formats actuellement
en lice pour la technologie laser rouge. Dès la fin 2003,
des graveurs de DVD utilisant la technologie laser bleu, capables
de stocker beaucoup plus de données sur un seul disque,
apparaîtront sur le marché. Dans le domaine du
laser bleu, une guerre des formats oppose Toshiba, pionnier
de la technologie DVD, à un consortium de plusieurs autres
fabricants. Un standard devrait émerger d'ici l'explosion
du marché, prévue dans deux ou trois ans. grandlink
- Accord Movielink/IBM pour un lancement prévu
fin 2002.
C'est IBM qui fournira les équipements
et la technologie nécessaire au lancement du service
de distribution de films sur Internet CinemaNow de Movielink,
prévu pour le 4ème trimestre 2002. Fruit d'une
joint-venture entre les principaux studios de cinéma
américains (Metro Goldwyn Mayer, Paramount Pictures,
Sony Pictures, Universal Pictures, Warner Bros), CinemaNow de
Movielink permettra aux consommateurs américains disposant
d'un accès Internet à haut débit de télécharger
des films sur leur PC. L'annonce de la création de Movielink,
il y a un an, avait provoqué l'ouverture d'une enquête
du département de la Justice américain sur cette
joint-venture et sur sa concurrente Movies.com, créée
par Disney et Fox Entertainement, concernant leur politique
de prix et d'exclusivité. Ce qui a contribué à
provoquer le retrait de Fox Entertainment de Movies.com en avril
dernier. grandlink
- Streamwave obtient un accord de licence avec
Warner Music.
Le service interactif de diffusion de musique
et sur abonnement Streamwave, basé à Dallas, a
annoncé la signature d'un accord de licence avec Warner
Music, le troisième du genre avec une major, après
ceux conclus par la start-up avec EMI et Universal Music. Streamwave
va commercialiser son service d'écoute à la demande,
facturé 17$ par mois, à travers un réseau
d'enseignes de marque et de sites de e-commerce. grandlink
- Napster et ses débiteurs à
la recherche d'un nouveau Pdg.
Le juge des faillites Peter Walsh a donné
à Napster et au groupe de créanciers qui cherchent
encore à réaliser une vente aux enchères
de leurs actifs, jusqu'à vendredi 13 septembre pour trouver
un nouveau Pdg, condition sine qua non pour que cette vente
soit faite sous le chapitre 11 de la loi sur les faillites,
ce qui permettrait une reprise des activités, et non
pas sous le chapitre 7, qui prévoit une liquidation pure
et simple.
- Napster : dernier baroud d'honneur...
Dans un dernier baroud d'honneur avant sa liquidation
annoncée, Napster et un comité regroupant plusieurs
de ses débiteurs tentent de sauver les meubles en organisant
une dernière vente aux enchères des actifs de
la compagnie qui, outre son nom, comprennent la technologie
d'échange de fichiers et les licences que la compagnie
avait négocié avec les labels indépendants
américains et européens. La vente aux enchères
démarre à 6 millions de dollars et est menée
par la banque d'investissement californienne, Trenwith Securities.
Pour l'heure, la seule activité commerciale de Napster
consiste à vendre des tee-shirts frappés de son
logo pour 15 dollars pièce.
- Guerre commerciale autour du MP3 entre
Sony et Philips.
Pour faire face à une campagne agressive
de Philips dénigrant tout produit hi-fi incompatible
avec le format audio MP3, la filiale indienne de Sony a demandé
à sa maison mère au Japon d'intégrer ce
standard de fait à toute la gamme de produits commercialisés
dans ce pays. Le directeur adjoint de Sony India, Prem Niar,
a confié au quotidien indien Financial Express qu'il
y avait jusqu'à présent une volonté délibérée
de la part de Sony de ne pas intégrer le MP3 dans ses
produits. «Tokyo a déjà commencé
a nous fournir les composants qui permettront de rendre nos
produits audio compatibles MP3», a déclaré
le directeur général de Sony India Teruo Ishii,
qui veut s'attaquer au leadership de Philips sur le marché
indien.
- Quel avenir pour la radio sur le web ?
Les Web-radios menacées. Selon une étude
du cabinet d'analyses Jupiter, les radios nées sur le
Web ne pourraient survivre si elles étaient obligées
d'acquitter des royalties, fixées à 70 cents par
morceau diffusé. Jupiter affirme que les montants demandés
pour la diffusion de musique sur Internet seraient bien supérieurs
aux recettes publicitaires potentielles de ces radios. Il est
peu probable que les internautes acceptent de payer pour écouter
des radios sur le Net. Sans recettes suffisantes les radios
musicales sur Internet seraient donc vouées à
disparaître. Seules les stations spécialisées
dans le sport, le talk et l'information tireraient leur épingle
du jeu.
- Un site d'actualité musicale technique
de qualité.
Le site www.musicrun.com,
présente une actualité très complète
au service des musiciens tant amateurs que professionnels. C'est
un outil précieux dans la jungle des nouveaux produits
et succés de de l'informatique musicale. Cette activité
générée par cinq journalistes issus de
la presse papier traditionnelle a fait appel à une équipe
rédactionnelle exclusivement composée de professionnels
de la musique.
- Microsoft et Packet Vidéo signe un
accord pour le logiciel Windows Média.
Par ce contrat, Microsoft accorde au leader de
la diffusion de contenu sur terminaux mobiles, l'utilisation
de Windows Media Audio et Video 9 Series. Cette nouvelle offre
renforce la position de leader des solutions intégrées
de PacketVideo en matière de solutions multimédias
mobiles parmi les principaux fabricants de terminaux mobiles
d'Europe, d'Asie, du Japon et d'Amérique du Nord. Elle
fournit en outre de nouvelles opportunités aux distributeurs
de contenu audio et vidéo, qui bénéficieront
ainsi de la qualité et de la sécurité de
Windows Media 9 Séries.
-
Moins de 100 000
abonnés aux services de musique en ligne aux US.
Les premières informations
sur le nombre d'abonnés aux services de musique en ligne
payants comme MusicNet, Pressplay, Rhapsody (Listen.com) ou
Full Audio commencent à peine à filtrer dans la
presse aux Etats-Unis. Aucun de ces services n'a jusque là
communiqué de chiffres officiels, mais les premières
estimations fournies par les analystes tablent sur moins de
100 000 abonnés, ce qui expliquerait leur discrétion.
D'après Forrester Research, le chiffre d'affaires de
la musique en ligne n'a été que de 3 millions
de dollars aux Etats-Unis en 2001. Mais il devrait atteindre
2 milliards de dollars sur le seul marché américain
en 2007, soit 17% du marché de la musique, d'après
une étude parue mi-août. De son côté,
le Yankee Group estimait fin août que le téléchargement
illégal va encore progresser pour atteindre 7,44 milliards
de fichiers MP3 pirates échangés en 2005, date
à laquelle il devrait commencer à décliner.
Cette décrue correspondra, selon le Yankee Group, au
début d'une migration progressive des internautes vers
les services de musique en ligne légaux.
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