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Nouvelles technos

  • Quatre chercheurs de chez Microsoft doutent qu'on puisse endiguer le piratage sur Internet (26/11/2002 )

    Quatre chercheurs en informatique de chez Microsoft qui travaillent sur les technologies de DRM (Digital Right Management) viennent de publier une étude qui augure mal des possibilités de mettre un terme à l'échange de fichiers pirates entre particuliers sur Internet. Les auteurs pointent du doigt les failles des systèmes peer-to-peer actuels et notamment le fait qu'il est possible d'identifier et de poursuivre en justice ceux qui font office de super-nodes et proposent le plus grand nombre de fichiers. Mais même si des réseaux comme KaZaA ou Gnutella peuvent être un jour mis en échec par ce biais, avec beaucoup d'obstination, écrivent-ils, une nouvelle génération de petits réseaux P2P de quelques dizaines ou centaines de membres risque fort de se développer, qui seront encore plus difficile à contrôler. Un solution serait d'empêcher l'alimentation de ces réseaux en contenus, ce que s'efforcent de faire les technologies de DRM. Mais «tous les systèmes logiciels de protection contre la copie, développés jusque-là, ont été cassés», observent les auteurs. Ils ne croient pas non plus aux technologies de watermarking ou de fingerprinting, car les outils qui permettront de les contourner circuleront très vite sur les réseaux. «Il est probable que le "darknet'" continuera d'exister et offrira des services peu couteux et de qualité à un grand nombre d'utilisateurs», préviennent-ils. Il concurrencera les services légaux qui devront se battre sur le même terrain, c'est à dire en proposant des contenus non-protégés ou dont les possbilités d'utilisation ne seront pas réduites par des systèmes de protection trop contraignants, ce qui donnerait un avantage concurrentiel aux systèmes de distribution illégaux. Télécharger l'étude au format PDF Grandlink

  • Stealth Channel décourage la copie pirate sans brider la copie privée (26/11/2002 )

    La compagnie Stealth Medialabs (www.stealthmedialabs.com), basée à Chicago et cotée au Nasdaq, mais financée en majeure partie par des fonds européens (dont la Banca delle Svizzera Italiana), présentait cette semaine au Comdex une nouvelle technologie de protection contre la copie qui ne bride pas la copie privée. L'encodage au format Stealth Channel, proposé par la compagnie, permet d'embarquer 20 000 bits de données supplémentaires par seconde de musique, dans lesquels il est possible d'écrire toutes sortes d'informations. Selon le degré de contrainte voulu par les producteurs, un titre de musique ne pourra être copié pour des besoins personnels que si l'on indique son nom, voire son numéro de carte bleu, qui resteront inscrits en filigrane dans la copie. Un moyen de dissuader la diffusion de copies pirates. Stealth Channel fonctionne avec la technologie Windows Media de Microsoft grâce à un plug-in. Sa technologie permet aussi d'encoder des goodies avec la musique, comme des coupons de réduction électroniques, des tickets de cinéma gratuits, etc. Grandlink

  • Le Wi-fi a le vent en poupe en France (12/11/2002 )

    L'Autorité de Régulation des Télécommunications (ART) est d'accord pour autoriser l'utilisation dans des lieux publics des réseaux sans fil, dit Wi-Fi, qui permettent la transmission de données à très haut-débit. Les «fournisseurs de services et les opérateurs autorisés» vont pouvoir installer sans autorisation des bornes d'accès, dans la bande de fréquence 2,4 giga hertz, dans les lieux de passages publics comme les gares, les aéroports etc. dans 38 départements en respectant certains seuils de puissance. Rappelons que ces réseaux à très hautes fréquences permettent de véhiculer des données multimédias sans aucun contrôle, entre des PC, des PDA, ou des téléphones. Grandlink

  • Rhapsody (Listen.com) permet de graver des titres BMG (12/11/2002 )

    Listen.com, opérateur du service de musique sur abonnement américain Rhapsody, a annoncé la signature d'un accord de licence avec BMG permettant à ses abonnés de graver sur CD certains titres de la maison de disques proposés en téléchargement. BMG est la troisième major à signer une telle extension de son accord de licence avec Listen.com, après Universal Music et Warner Music (cf. Grandlink Music News n° 40). Une vingtaine de labels indépendants, dont TVT Records et Sanctuary Records ont signé des accords similaires. Au total, les abonnés au service Rhapsody accèderont désormais à un catalogue de 90 000 titres pouvant être gravés sur CD, dont 40 000 titres Universal Music, 20 000 titres Warner Music et 25 000 titres BMG. Grandlink

  • Le système P2P Madster condamné à filtrer ses contenus

    L'injonction temporaire adressée début septembre au système P2P Madster , d'empêcher toute violation de copyright sur son réseau, s'est transformée en obligation de mettre en place des technologies de filtrage, suite au jugement rendu sur le fond par un tribunal américain en fin de semaine dernière. La RIAA (Recording Industry Association of America), qui avait déposé plainte contre le réseau Aimster (rebaptisé Madster) aux côtés de la MPAA (Motion Picture Association), s'est félicitée de cette décision. «Les autres réseaux P2P non autorisés devraient en prendre note», a déclaré la présidente de l'organisation Cary Sherman. Madster permet aux utilisateurs du système de messagerie instantanée AIM (AOL Instant Messaging) d'échanger toutes sortes de fichiers entre eux, dont des films et de la musique. Les poursuites contre Aimster avaient été engagées au printemps 2001. Les deux compagnies qui exploitent le réseau et son fondateur John Deep lui-même se sont mis depuis plusieurs mois sous la protection de la loi américaine sur les faillites. Le juge a laissé la porte ouverte à une exploitation légale du service, mais la nature cryptée du réseau Madster rend difficile sinon impossible le filtrage des contenus échangés par ses utilisateurs.

  • RealNetworks se convertit à l'Open Source (12/11/2002 )

    Son P-dg Rob Glaser l'avait annoncé en juillet dernier. RealNetworks a mis à la disposition de tous les programmeurs du monde entier le code source de son logiciel de média sur Internet, dans le cadre d'un projet Open Source baptisé Hélix. Hier, 2000 développeurs s'étaient inscrits sur le site dédié à cette opération. La compagnie garde cependant une partie de son code secrète, notamment celle qui permet de piloter à la gravure des CD. RealNetworks propose deux types de licences. Une réservée à tous ceux qui veulent améliorer le logiciel et distribuer leur version gratuitement sur Internet. Une autre destinée aux compagnies qui souhaitent l'intégrer à leurs propres solutions distribuées commercialement. En prenant ce virage Open Source, RealNetworks espère contrer les budgets marketing mirifiques de Microsoft, qui garde jalousement le code source de tous ses logiciels secret, et mobiliser la communauté internationale des développeurs pour favoriser l'adoption universelle de son logiciel de média sur les PC, les téléphones mobiles, les baladeurs, les ordinateurs de poche et autres périphériques. RealPlayer compte à ce jour 300 millions d'utilisateurs. RealNetworks espère atteindre le milliard d'ici 5 ans.

  • EMI adopte les technologies de marquage et d'identification des oeuvres d'Audible Magic

    C'est le premier accord de ce type conclu par une major du disque. Les technologies d'Audible Magic permettent l'identification et le monitoring des oeuvres diffusées sur Internet, quel que soit le format de compression utilisé, y compris le MP3. EMI va fournir une partie de son catalogue à Audible Magic ainsi que l'ensemble de ses nouveautés afin que la compagnie puisse numériser les oeuvres avec un marquage en filigrane permettant de les identifier. La maison de disques recommandera à tous ses affiliés ou licenciés de recourir aux services d'Audible Magic. Ces services incluent l'audit et le traçage des contenus exploités, le monitoring en temps réel des playlists diffusées aussi bien par les broadcasters traditionnels que par les webcasters. Audible Magic mettra également à la disposition d'EMI la technologie rachetée récemment à la compagnie ipArchive, qui permet d'identifier le trafic P2P sur les serveurs, ainsi que les utilisateurs de réseaux P2P et les fichiers échangés.

  • Arista Records intègre la technologie Bandlink CD Intelligence à sept nouveautés

    Arista Records va intégrer au sein de sept de ses nouveautés à paraître ou parues sur le marché américain, dont le dernier album de Santana, "Shaman", la technologie Bandlink CD Intelligence de la compagnie JavaKitty Media. Cette dernière permettra aux possesseurs des CD en question d'accéder directement depuis leur PC, sans avoir à s'identifier autrement qu'en insérant le CD dans leur lecteur de CD-Rom, à des contenus exclusifs sur Internet (bio, photos, vidéos, paroles des chansons, dates de concerts) en relation avec l'artiste et son album, ou de chatter avec d'autres fans. Arista accèdera de son côté à toutes sortes de statistiques sur l'utilisation qui est faite du CD par leurs propriétaires lorsqu'ils sont en ligne, comme le nombre d'écoutes par jour, par semaine ou par mois, les chansons les plus écoutées, etc. Les possesseurs du CD peuvent également être sollicités pour participer à des concours en ligne ou faire partie de panels divers, en échange d'informations démographiques qui pourront être corrélées avec leurs habitudes d'écoute. (démo sur www.bandlink.com)

  • Universal met en bacs ses premiers titres au format SACD (12/11/2002 )

    Les premiers titres SACD (Super Audio CD) sont mis en place aujourd'hui aux Etats-Unis par Universal Music et comprennent "Look of Love" de Diana Krall, "Ciele di Toscana" de Andrea Bocelli, "Ella and Louis" de Ella Fitzgerald et Louis Armstrong et "Folksinger" de Muddy Waters. La France attend toujours la sortie en SACD des rééditions des albums des Rolling Stones,initialement prévue au début du mois prochain.

  • L'industrie du disque doit signaler ses CD protégés contre la copie (12/11/2002 )

    Selon une enquête de l'institut de sondage GartnerG2, 74% des consommateurs interrogés pensent que les maisons de disques doivent indiquer sur l'emballage des CD, tous les disques protégés de la copie. Arguant du fait que souvent les CD anti-copie sont incompatibles avec certains lecteurs, les personnes interrogées estiment que l'industrie du disque ne pourra pas se dérober devant sa responsabilité d'information envers le public. «Avant que des standards de technologie soient universellement mis en oeuvre, l'étiquetage obligatoire doit être exigé,» a dit P.J. McNealy, directeur de recherche pour GartnerG2, avant d'ajouter, «Les consommateurs seront contrariés si après leur achat ils constatent qu'ils ne peuvent écouter leur CD sur aucun des lecteurs qu'ils possèdent.»

  • Réseaux P2P: après les lycées et les universités, la RIAA met en garde les entreprises (12/11/2002 )

    Les maisons de disques, les studios de cinéma et les éditeurs de musique américains ont annoncé qu'ils allaient envoyer une lettre aux 1000 plus grosses entreprises du pays leur enjoignant de veiller à ce que leurs employés n'abusent pas de leurs liaisons haut-débit à Internet pour télécharger des films ou de la musique sur le réseau P2P. «Nous vous recommandons de prendre toutes les mesures nécessaires pour vous assurer que votre réseau n'est pas utilisé à mauvais escient pour [télécharger illégalement] des oeuvres sous copyright», écrivent-ils dans la lettre, insistant sur le fait que les entreprises peuvent être tenues pour pénalement responsables des violations de copyright perpétrées à leur insu par les employés. Ce courrier fait suite à celui, de la même veine, qui fut adressé aux lycées et aux universités

  • Microsoft s'associe à Disney pour prendre d'assaut la citadelle AOL

    Le boss de Microsoft, Bill Gates, a dévoilé hier l'accord de partenariat qui le lie à Disney pour le lancement de la nouvelle version de son service d'accès à Internet MSN 8. Aux Etats-Unis, le service, facturé 21,95 dollars par mois, sera co-brandé "Disney on MSN", avec de nombreuses pages d'accueil destinées aux enfants et un accès gratuit au site Blast Web de Disney, qui propose des jeux et autres activités ludiques pour 49,95 dollars par mois. «C'est un vrai coup !» s'est félicité lui-même Bill Gates, ajoutant: «Nous allons gagner beaucoup de parts de marché et rendre beaucoup de consommateurs heureux.» Avec la nouvelle version 8 de son service MSN, Microsoft s'attaque frontalement au leadership d'AOL, premier fournisseur d'accès dans le monde avec 35 millions d'abonnés, contre seulement 9 millions pour MSN. Le n°1 du logiciel a mis un budget marketing de 300 millions de dollars sur la table pour le lancement de MSN 8, trois fois plus qu'AOL pour promouvoir la nouvelle version de son logiciel d'accès AOL 8. Une étude de Forrester Research réalisée en juillet dernier estime que 18% des abonnés à AOL, majoritairement des foyers qui se connectent par modem, envisagent de changer de fournisseur d'accès. L'auteur de l'étude note également que la croissance des abonnements à Internet se situe surtout aujourd'hui du côté du haut-débit, domaine dans lequel Microsoft tient le bon bout grâce à ses accords de distribution avec les gros opérateurs américains Verizon et Qwest.

  • Microsoft se sert de KaZaA pour distribuer Windows Media 9

    C'est le Los Angeles Times qui révèle le pot aux roses. Pourquoi Microsoft prend-t-il à sa charge les frais de distribution de deux vidéos promotionnelles (dont la bande annonce du dernier film des studios Lions Gate, cf. Grandlink Music News n° 32) sur le réseau P2P KaZaA ? En réalité, les 15 ou 20 000 utilisateurs qui téléchargent ces deux vidéos chaque jour sur KaZaA sont invités à mettre à jour leur logiciel Windows Media 7 ou 8 vers la dernière version 9 pour pouvoir les regarder. Un bon moyen de promouvoir le format de Microsoft auprès de ceux qui ne jurent que par le MP3. «Nous nous intéressons beaucoup à la façon dont les réseaux P2P peuvent être utilisés pour la distribution légale de contenus», ne cache pas Jonathan Usher, le responsable de la division Windows Media chez Microsoft aux Etats-Unis, qui affirme: «le nombre de téléchargements autorisés [proposés sur KaZaA par la société Altnet, ndr] est très encourageant et étonnamment élevé.» Microsoft veut surtout mettre en avant les avantages de Windows Media, qui permet de distribuer des fichiers audio ou vidéo protégés contre la copie sur les réseaux P2P, et de limiter leur usage dans la durée, sans se priver d'aller jusqu'au paiement ou à la vente de ses fichiers.

  • Offensive de Philips dans la guerre des standards de DVD enregistrable

    Afin d'imposer le format DVD+RW comme standard du marché, Philips va licencier à différents fabricants sa propre plate-forme de lecteur-enregistreur de DVD. En matière de DVD enregistrable, plusieurs formats concurrents se disputent encore le leadership. Le DVD+RW est supporté par la DVD+RW Alliance dont fait partie Philips, aux côtés d'Hewlett Packard et Dell Computer. Mais une autre organisation, le DVD Forum, qui compte parmi ses membres Apple, Hitachi, Pioneer, Samsung et NEC, supporte 3 autres formats de DVD enregistrable: le DVD-R (enregistrable une fois et incompatible avec les lecteurs DVD actuels), le DVD-RW (enregistrable plusieurs fois et seulement compatible avec les lecteurs de DVD les plus récents) et le DVD-RAM (enregistrable plusieurs fois et incompatible avec les lecteurs DVD actuels). L'incompatibilité de ces différents formats est le principal obstacle au développement du marché du DVD enregistrable. Sony a présenté deux lecteurs-enregistreurs capables de traiter aussi bien le format DVD+RW que DVD-RW, mais l'absence de standard crée une certaine confusion pour le consommateur. Sony est la seule compagnie à faire partie à la fois de la DVD+RW Alliance et du DVD Forum. L'industrie du PC supporte majoritairement le DVD+RW, ainsi que Microsoft. Mais les fabricants d'électronique grand public n'ont pas encore tranché. La nouvelle plate-forme DVD+RW de Philips cherche surtout à séduire les marques de niveau B, comme Apex ou Mintek. Plus l'offre de lecteurs-enregistreurs sera importante, plus leur prix baissera (de 500 dollars aujourd'hui à 250 dollars fin 2003, prévoit Philips).

  • Avis de tempête sur le front des media players (17/10/2002 )

    Pour qui écoute de la musique ou regarde des clips vidéo sur Internet, il n' y a très souvent que deux alternatives: utiliser le logiciel Windows Media de Microsoft ou RealPlayer de RealNetworks. RealNetwork continue de faire face à la pression de Microsoft, mais doit en partie son succès à ses accords avec AOL, qui distribue RealPlayer à ses abonnés et paye une licence de 6 millions de dollars par an à RealNetworks. Le problème, c'est qu'AOL voit aujourd'hui dans RealNetworks et son service RealOne - 700000 abonnés à 9,95 dollars au bout de 6 mois - un concurrent sérieux. Comme AOL, RealOne est un service multimédia (musique, vidéo, retransmissions sportives), moins cher et parfois de meilleure qualité pour les abonnés haut-débit. Pour contrer RealNetworks, rapporte le magazine Fortune, AOL a tranquillement développé son propre media player, basé sur les technologies audio et vidéo de Nullsoft (les créateurs de Winamp, rachetés par AOL en 1999). Ainsi AOL pourrait décider de remplacer RealPlayer par son propre standard dans les futures versions de son logiciel d'accès, et peser de tout son poids pour défaire les accords de contenu conclus par RealNetworks. On prête même l'intention à AOL-Time Warner de vouloir distribuer son catalogue de films, de musique et de vidéos, exclusivement dans le format de son player. Sérieux? Grandlink

  • Guerre des titans en perspective entre Microsoft et AOL (15/10/2002 )

    AOL et Microsoft doivent tous les deux lancer la version 8 de leur logiciel de connexion à Internet respectif, AOL 8.0 et MSN 8.0, dans les jours qui viennent. Les deux FAI fournissent à leurs abonnés un logiciel d'accès propriétaire qui oriente l'utilisateur vers leurs propres chaînes de contenus et services exclusifs, du contrôle d'accès parental évolué à la messagerie instantanée. AOL, qui s'est surtout concentré ces deux dernières années sur son chiffre d'affaires publicitaire, a quelque peu délaissé l'amélioration de son interface. La version 8 de son logiciel d'accès est censée combler ce déficit de considération à l'égard de ses abonnés. Mais dans l'intervalle, Microsoft a su se positionner comme un concurrent sérieux et grappiller quelques parts de marché. AOL a vu sa part de marché tomber à 31,4% aux Etats-Unis, quand celle de MSN passait de 5% à 10,2%. AOL - toujours n°1 avec 26,5 millions d'abonnés aux Etats-Unis et 35 millions dans le monde - et Microsoft - 9 millions d'abonnés, essentiellement aux Etats-Unis - s'apprêtent à se livrer bataille sur le marché du haut-débit, où ils se positionnent tous les deux comme des fournisseurs de bouquets de contenus et de services payants plutôt que comme de simples fournisseurs d'accès. Une guerre de titans en perspective qui rappelle celle des navigateurs Web à la fin des années 90. Parti de rien, Microsoft avait su imposer Internet Explorer comme standard de fait en grignotant inexorablement la part de marché de Netscape - désormais propriété d'AOL-Time Warner - pour la faire tomber de 80% en 1995 à 12% aujourd'hui Grandlink

  • Compression Vidéo: la qualité DVD à moins de 1 Mo/s. (14/10/2002)

    Les organismes de standardisation ISO MPEG et ITU (International Telecommunication Union) développent un nouveau standard de compression vidéo, le H.264, qui offre des performance de 33% supérieures aux formats MPEG-4 existants, MPEG-4 Simple Profile (SP) et MPEG-4 Advanced Simple Profile (ASP). Le H.264 permet de diffuser de la vidéo de qualité DVD avec une bande passante inférieure à 1 Mbits. Egalement baptisé MPEG-4 Advanced Video Coding, le H.264 ne devrait cependant pas s'imposer très rapidement sur le marché. Bâti sur une nouvelle architecture, il requiert une puissance de traitement beaucoup plus importante que les autres codes MPEG-4, et trois à quatre fois supérieure à celle requise par le standard MPEG-2 utilisé aujourd'hui par la majorité des diffuseurs. Par ailleurs, il n'offre pas de compatibilité ascendante avec les formats MPEG-4 SP et ASP. Pour l'heure, le standard MPEG-4 (SP et ASP) tarde à s'imposer. Apple l'a implémenté au coeur de Quicktime 6 mais RealNetworks ne fournit pour l'instant qu'un plug'in permettant de lire les flux vidéo MPEG-4 avec RealPlayer et Microsoft boude encore cette technologie. La firme de Redmond ne l'a pas implémenté dans Windows Media 9, prétextant que les algorithmes de compression actuels sont dépassés.Grandlink

  • Le iPod non conforme à la législation française.

    L'harmonisation des législations entre les Etats-Unis et l'Europe n'est pas pour aujourd'hui. La société Apple vient d'en faire la dure expérience. Son lecteur de fichier Mp3, le iPod, vendu depuis plus d'un an n'est pas en conformité avec la législation française sur les niveaux sonores (100 décibels maxi). En conséquence, les livraisons ont été suspendues depuis quinze jours. Pour remédier à cet inconvénient, les stocks actuels vont être mis à jour via une solution logicielle et devraient revenir sur les étalages d'ici quelques jours. Comble du paradoxe, la commission Brun-Buisson chargée de statuer sur la rémunération pour copie privée avait basé une bonne partie de ses travaux d'évaluation sur l'iPod. Un appareil non conforme à la législation.Grandlink

  • Liquid Audio a vendu les patentes de sa technologie de DRM à Microsoft.

    Liquid Audio, qui fut l'un des pionniers de la distribution sécurisée de contenus audio et vidéo sur Internet, vient de vendre les patentes de sa technologie à Microsoft pour un montant de 7 millions de dollars, tout en conservant le droit de l'utiliser sous licence. En matière de DRM (Digital Right Management), Liquid Audio était l'un des principaux concurrents de Microsoft. La compagnie a notamment développé deux technologies clés pour la protection des contenus en ligne. La première permet de cacher dans un fichier compressé les informations permettant d'identifier un oeuvre. La deuxième permet de limiter la distribution d'un fichier numérique à certains territoires géographiques. Le P-dg de Liquid Audio, Gerald W. Kearby, a déclaré que sa compagnie, dont le rachat par le distributeur de Cd, DVD et jeux vidéos Alliance Entertainment devrait se finaliser avant la fin de l'année, allait se concentrer désormais sur les aspects distribution de son métier plutôt que sur ses aspects technologiques. De son côté, Microsoft peut envisager plus sereinement l'issue du procès qui l'oppose à la compagnie Intertrust, dont il aurait violé les patentes de DRM en les intégrant sans autorisation à ses produits.Grandlink

  • EMI Finlande propose le son et la vidéo sur les nouveaux mobiles de Nokia.

    Après BMG en Angleterre, EMI Finlande est la deuxième maison de disques à lancer une opération promotionnelle sur les téléphones mobiles, en partenariat avec l'opérateur de services de divertissement finlandais WES (Wireless Entertainment Services). L'opération sera lancée sur les nouveaux combinés de 3ème génération Nokia 6650 qui seront disponibles dès le début du mois d'octobre, via le réseau UMTS expérimental et le réseau GPRS de l'opérateur finlandais Sonera. Les possesseurs d'un Nokia 6650 - un modèle équipé d'un écran couleur, d'une caméra intégrée et de capacités audio - pourront découvrir en exclusivité le clip de la chanson "Star" interprétée par le groupe Firevision et l'échanger avec d'autres sous forme de message multimédia. «Ces terminaux multimédias répondent parfaitement aux besoins de l'industrie du disque en terme de caractéristiques technologiques et de profil d'utilisateur pour la transmission de messages marketing», déclare dans un communiqué le directeur marketing d'EMI Finlande Timo Kuoppamäki.Grandlink

  • Les réseaux P2P représenteraient de 40% à 60% du trafic Internet. 18/09/2002

    Une étude menée auprès de 20 fournisseurs d'accès canadiens et américains révèle que les réseaux P2P décentralisés qui ont succédé à Napster représentent de 40% à 60% de leur trafic Internet, ce qui remet en cause leur modèle économique. L'architecture centralisée de Napster ne présentait pas un tel inconvénient car les recherches s'effectuaient sur un serveur centralisé qui recensait toutes les chansons disponibles. Mais avec des systèmes totalement décentralisés comme Gnutella ou Morpheus, les recherches sont relayées de machines en machines et chaque PC connecté entretient de multiples connexions avec des dizaines d'autres situés aux quatre coins du monde, ce qui génère énormément de trafic, autant sinon plus que l'échange de fichiers MP3 par lui-même. Du coup, certains FAI envisagent de facturer leur bande passante aux gros utilisateurs de réseaux P2P en sus de leur abonnement, au delà d'un certain seuil de consommation. grandlink

  • Plus tu télécharges et plus tu graves, plus tu achètes». 18/09/2002

    Dans un long article qui défend la thèse selon laquelle l'industrie du disque est en train de tuer la poule aux oeufs d'or en s'attaquant aux réseaux P2P, le co-inventeur du premier tableur (le logiciel Visicalc), Dan Bricklin, se livre à quelques calculs à partir des résultats de la dernière étude de Forrester Research sur le sujet, d'où il ressort que ceux qui n'ont pas accès à Internet ou ne l'utilisent pas pour télécharger de la musique et ne gravent pas de CD représentent 54% de la population et n'achètent que 39% des CD (2,7 CD/ an/ personne) ; ceux qui sont soit des amateurs éclairés dans ce domaine, soit de vrais aficionados, représentent 22% de la population et achètent 36% des CD (6,1 CD par an et par personne); quant aux seuls vrais aficionados des réseaux P2P, ils représentent 5% de la population et achètent 15% des CD (9,7 CD/ an /personne). Conclusion de Dan Bricklin : «the more you download and the more you burn, the more you buy». (lire ses nombreux autres arguments à l'adresse. grandlink

  • Linéaires: nouveau système de pré-écoute individuel sur PDA.

    La firme japonaise Planet Co a présenté un nouveau PDA (Personal Digital Assistant), le Hotnavi, qui permettra aux consommateurs d'écouter des extraits de CD dans les magasins de disques grâce à deux écouteurs, après avoir tout simplement pointé leur appareil vers le CD pour scanner son code barre. Le système repose sur la diffusion des extraits de musique à la demande via un réseau sans fil.grandlink

  • Livre: Sound Recording Advice, un ouvrage complet pour avoir un home studio performant.

    Un ouvrage écrit par un ingénieur californien, explique dans le détail et avec des conseils judicieux, la difficile installation et utilisation efficace d'un home studio. Dans son livre, John J. Volanski donne en 336 pages, toutes les ficelles aux amateurs comme aux professionnels du son, afin de pouvoir réaliser toutes les idées d'enregistrements et même l'adaptation de son home studio aux échanges de fichiers sur internet. Pour John J. Volanski, ce livre est l'aboutissement de vingt années de pratique du home studio. Il sort en octobre chez Pacific Beach Publishing. On peut se le procurer sur le site de l'auteur www.johnvolanski.com
    grandlink

  • Sony, Mitsubishi et Hitachi se lancent dans la fabrication de graveurs de DVD.

    Sony, Mitsubishi Electric et Hitachi, qui se fournissaient jusque là en graveurs de DVD auprès de Pionner afin de les intégrer à leurs équipements, se préparent à les fabriquer eux-mêmes d'ici l'an prochain. Mitsubishi Electric devrait en produire 1000/mois avant la fin de l'année et Hitachi 4000/mois d'ici fin 2003. Il devrait se vendre 15 millions de graveurs de DVD en 2003, soit 10 fois plus qu'en 2002. La plupart de ces graveurs seront compatibles avec deux des trois formats actuellement en lice pour la technologie laser rouge. Dès la fin 2003, des graveurs de DVD utilisant la technologie laser bleu, capables de stocker beaucoup plus de données sur un seul disque, apparaîtront sur le marché. Dans le domaine du laser bleu, une guerre des formats oppose Toshiba, pionnier de la technologie DVD, à un consortium de plusieurs autres fabricants. Un standard devrait émerger d'ici l'explosion du marché, prévue dans deux ou trois ans. grandlink

  • Accord Movielink/IBM pour un lancement prévu fin 2002.

    C'est IBM qui fournira les équipements et la technologie nécessaire au lancement du service de distribution de films sur Internet CinemaNow de Movielink, prévu pour le 4ème trimestre 2002. Fruit d'une joint-venture entre les principaux studios de cinéma américains (Metro Goldwyn Mayer, Paramount Pictures, Sony Pictures, Universal Pictures, Warner Bros), CinemaNow de Movielink permettra aux consommateurs américains disposant d'un accès Internet à haut débit de télécharger des films sur leur PC. L'annonce de la création de Movielink, il y a un an, avait provoqué l'ouverture d'une enquête du département de la Justice américain sur cette joint-venture et sur sa concurrente Movies.com, créée par Disney et Fox Entertainement, concernant leur politique de prix et d'exclusivité. Ce qui a contribué à provoquer le retrait de Fox Entertainment de Movies.com en avril dernier. grandlink

  • Streamwave obtient un accord de licence avec Warner Music.

    Le service interactif de diffusion de musique et sur abonnement Streamwave, basé à Dallas, a annoncé la signature d'un accord de licence avec Warner Music, le troisième du genre avec une major, après ceux conclus par la start-up avec EMI et Universal Music. Streamwave va commercialiser son service d'écoute à la demande, facturé 17$ par mois, à travers un réseau d'enseignes de marque et de sites de e-commerce. grandlink

  • Napster: offre de reprise "pornographique".

    Le groupe catalan Private Media Group, spécialisé dans la distribution de contenus pornographiques en ligne et hors ligne dans 35 pays, a fait une offre de reprise de la marque Napster et du nom de domaine Napster.com pour 1 million de dollars. «D'après les estimations, 35% des contenus téléchargés sur les réseaux P2P sont de nature pornographique», indique le Pdg du groupe Charles Prast, qui estime que l'industrie du porno est de ce point de vue autant concernée par les violations de copyright que l'industrie du disque. Mais au contraire des majors du disque, Private Media Group, qui détient le plus gros catalogue de contenus pornographiques au monde, a décidé de prendre le taureau par les cornes et de contrôler son propre réseau de distribution P2P sur abonnement. grandlink

  • Napster et ses débiteurs à la recherche d'un nouveau Pdg.

    Le juge des faillites Peter Walsh a donné à Napster et au groupe de créanciers qui cherchent encore à réaliser une vente aux enchères de leurs actifs, jusqu'à vendredi 13 septembre pour trouver un nouveau Pdg, condition sine qua non pour que cette vente soit faite sous le chapitre 11 de la loi sur les faillites, ce qui permettrait une reprise des activités, et non pas sous le chapitre 7, qui prévoit une liquidation pure et simple.

  • Napster : dernier baroud d'honneur...

    Dans un dernier baroud d'honneur avant sa liquidation annoncée, Napster et un comité regroupant plusieurs de ses débiteurs tentent de sauver les meubles en organisant une dernière vente aux enchères des actifs de la compagnie qui, outre son nom, comprennent la technologie d'échange de fichiers et les licences que la compagnie avait négocié avec les labels indépendants américains et européens. La vente aux enchères démarre à 6 millions de dollars et est menée par la banque d'investissement californienne, Trenwith Securities. Pour l'heure, la seule activité commerciale de Napster consiste à vendre des tee-shirts frappés de son logo pour 15 dollars pièce.

  • Guerre commerciale autour du MP3 entre Sony et Philips.

    Pour faire face à une campagne agressive de Philips dénigrant tout produit hi-fi incompatible avec le format audio MP3, la filiale indienne de Sony a demandé à sa maison mère au Japon d'intégrer ce standard de fait à toute la gamme de produits commercialisés dans ce pays. Le directeur adjoint de Sony India, Prem Niar, a confié au quotidien indien Financial Express qu'il y avait jusqu'à présent une volonté délibérée de la part de Sony de ne pas intégrer le MP3 dans ses produits. «Tokyo a déjà commencé a nous fournir les composants qui permettront de rendre nos produits audio compatibles MP3», a déclaré le directeur général de Sony India Teruo Ishii, qui veut s'attaquer au leadership de Philips sur le marché indien.

  • Quel avenir pour la radio sur le web ?

    Les Web-radios menacées. Selon une étude du cabinet d'analyses Jupiter, les radios nées sur le Web ne pourraient survivre si elles étaient obligées d'acquitter des royalties, fixées à 70 cents par morceau diffusé. Jupiter affirme que les montants demandés pour la diffusion de musique sur Internet seraient bien supérieurs aux recettes publicitaires potentielles de ces radios. Il est peu probable que les internautes acceptent de payer pour écouter des radios sur le Net. Sans recettes suffisantes les radios musicales sur Internet seraient donc vouées à disparaître. Seules les stations spécialisées dans le sport, le talk et l'information tireraient leur épingle du jeu.

  • Un site d'actualité musicale technique de qualité.

    Le site www.musicrun.com, présente une actualité très complète au service des musiciens tant amateurs que professionnels. C'est un outil précieux dans la jungle des nouveaux produits et succés de de l'informatique musicale. Cette activité générée par cinq journalistes issus de la presse papier traditionnelle a fait appel à une équipe rédactionnelle exclusivement composée de professionnels de la musique.

  • Microsoft et Packet Vidéo signe un accord pour le logiciel Windows Média.

    Par ce contrat, Microsoft accorde au leader de la diffusion de contenu sur terminaux mobiles, l'utilisation de Windows Media Audio et Video 9 Series. Cette nouvelle offre renforce la position de leader des solutions intégrées de PacketVideo en matière de solutions multimédias mobiles parmi les principaux fabricants de terminaux mobiles d'Europe, d'Asie, du Japon et d'Amérique du Nord. Elle fournit en outre de nouvelles opportunités aux distributeurs de contenu audio et vidéo, qui bénéficieront ainsi de la qualité et de la sécurité de Windows Media 9 Séries.

  • Moins de 100 000 abonnés aux services de musique en ligne aux US.
    Les premières informations sur le nombre d'abonnés aux services de musique en ligne payants comme MusicNet, Pressplay, Rhapsody (Listen.com) ou Full Audio commencent à peine à filtrer dans la presse aux Etats-Unis. Aucun de ces services n'a jusque là communiqué de chiffres officiels, mais les premières estimations fournies par les analystes tablent sur moins de 100 000 abonnés, ce qui expliquerait leur discrétion. D'après Forrester Research, le chiffre d'affaires de la musique en ligne n'a été que de 3 millions de dollars aux Etats-Unis en 2001. Mais il devrait atteindre 2 milliards de dollars sur le seul marché américain en 2007, soit 17% du marché de la musique, d'après une étude parue mi-août. De son côté, le Yankee Group estimait fin août que le téléchargement illégal va encore progresser pour atteindre 7,44 milliards de fichiers MP3 pirates échangés en 2005, date à laquelle il devrait commencer à décliner. Cette décrue correspondra, selon le Yankee Group, au début d'une migration progressive des internautes vers les services de musique en ligne légaux.

 

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