nouvelles
des droits voisins
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- La loi sur les petits Webcasters adoptée
aux Etats-Unis
Le Sénat américain
et la Chambre des représentants ont adopté en
fin de semaine dernière la proposition de loi qui permet
aux petits Webcasters de payer moins de royalties que le taux
fixé en juin dernier par la Librairie du Congrès
à 12 cents par titre diffusé et par auditeur.
Cette loi, qui proposait un reversement de 8 à 12% du
chiffre d'affaires ou de 5 à 7% des dépenses opérationnelles
pour les Webcasters réalisant un CA inférieur
à 1 million de dollars par an, a été révisée.
Dans sa forme actuelle, elle ne fixe plus aucun taux mais autorise
l'organisme SoundExchange, qui se charge de percevoir les royalties
auprès des Webcasters, à négocier un taux
discount au cas par cas. Les Webcasters non commerciaux ne seront
contraints de payer qu'un forfait annuel de 2 500 dollars par
an. La loi prévoit par ailleurs que 50% du montant des
royalties reversé par les Webcasters sera payé
directement aux artistes
Grandlink
- La Sacem et les fournisseurs d'accès:
le dialogue est ouvert (26/11/2002
)
La Sacem veut faire avancer les
idées et sensibliser les fournisseurs d'accès
à Internet . Des réunions ont donc été
prévues entre l'organisme représentant les auteurs
et des opérateurs de télécommunication.
L'objectif étant de parler de la responsabilisation de
ces derniers quant à la circulation d'oeuvres musicales
pirates dans leurs tuyaux. La Sacem espère aussi convaincre
ces opérateurs et faire en sorte qu'ils acceptent de
mettre des filtres sur leurs serveurs capables d'identifier
les différents fichiers illicites. Un chantier d'envergure
qui se heurtent à plusieurs problèmes de taille,
dont le fait que certains opérateurs de télécommunication
ont des liens capitalistiques avec des majors du disque. La
rencontre de ce type, la plus récente, s'est donc déroulée
hier entre la Sacem, des cadres de Vivendi Universal Musique
et Cegetel Grandlink
- Sony Music Japon permet la copie privée
tout en se préservant de la copie pirate
A partir de janvier 2003, Sony
Music Japon va généraliser l'utilisation d'une
technologie qui permet de copier le contenu d'un CD audio sur
son ordinateur tout en prévenant la copie pirate. Ces
CD, baptisés Gate CD, contiendront deux types de données:
les pistes audio traditionnelles des titres de l'album et une
version compressée de ces pistes. Pour copier la version
compressée des titres sur leur ordinateur, les possesseurs
du CD devront se connecter à Internet et fournir un identifiant
pour télécharger gratuitement une clé permettant
de décoder la musique. Une fois décodée,
la musique pourra être écoutée grâce
au logiciel audio Magique de Sony. Elle pourra également
être transférée sur un baladeur compatible
avec la technologie de DRM open mg de Sony, autant de fois que
la maison de disques l'aura autorisée. La clé
de décodage de l'album pourra être téléchargée
une nouvelle fois, pour transférer la musique sur un
autre PC, par exemple, mais cette opération sera facturée
1,65 € par titre. Les pistes audio traditionnelles, en
revanche, seront protégées contre la copie. Un
porte-parole de Sony Music Japon a déclaré que
ces Gâte CD n'arboreraient pas le logo des disques compacts.
Grandlink
-
La justice américaine
aura-t-elle le droit de poursuivre KaZaA? (26/11/2002
)
Un juge de Los Angeles devait
déterminer hier si la justice américaine peut
poursuivre la compagnie Sharman Networks, opérateur
du réseau P2P KaZaA, qui a fait valoir qu'étant
immatriculée aux Iles Vanuatu, n'ayant aucune activité
commerciale aux Etats-Unis et son siège social se trouvant
en Australie, elle ne pouvait être poursuivi sur le
territoire américain. «Beaucoup de compagnies
espèrent que le fait d'être offshore leur donnera
une certaine impunité», commente un avocat de
l'EFF (Electronic Frontier Foundation), qui représente
Streamcast Network, opérateur de Morpheus, poursuivi
dans une affaire similaire. Selon la RIAA, Sharman Network
a signé un contrat de distribution avec la société
américaine Blastnoise, qui commercialise son logiciel,
ce qui permet de poursuivre la compagnie aux Etats-Unis. Mais
d'après Sharman, ce contrat aurait été
renégocié et stipulerait que toute poursuite
doit avoir lieu en Angleterre. «Les ayants droit n'ont
qu'à venir poursuivre la compagnie en Australie»,
a déclaré son avocat. La décision qu'aura
pris le juge est d'autant plus sensible qu'elle pourrait ouvrir
la voie à ce que des compagnies américaines
soit poursuivies à l'étranger pour les activités
qu'elles mènent sur Internet depuis le territoire des
Etats-Unis. Grandlink
- L'IRIS dévoile l'avant-projet
de loi sur l'économie numérique qui engage la responsabilité
des hébergeurs (26/11/2002
)
L'association IRIS (Imaginons
un Réseau Internet Solidaire) s'est procurée le
texte de l'avant-projet de loi sur l'économie numérique
du gouvernement Raffarin qui a vocation à transposer
la directive européenne sur le commerce électronique
dans la législation française. A l'exception de
l'article 2, traitant de la responsabilité civile et
pénale des hébergeurs, cet avant-projet de loi
ne diffère en rien de celui du précédent
gouvernement qui n'avait pu être présenté
à temps devant le parlement. Deux articles rajoutés
par ce texte au Code des postes et télécommunications
stipulent que la responsabilité des prestataires techniques
au titre de la transmission de contenus, du stockage automatique
de ces derniers en vue d'améliorer cette transmission
(cache) ou de la fourniture d'accès à un réseau
de communication permettant l'accès à ces contenus
ne pourra être engagée. Les prestataires n'auront
pas non plus une obligation de surveillance générale
des contenus et encore moins de filtrage. Quant à la
responsabilité civile et pénale des hébergeurs,
elle ne sera pas engagée s'ils «n'ont pas eu effectivement
connaissance d'une activité ou d'une information illicite»
ou s'ils «ont agi promptement pour retirer les informations
ou rendre l'accès à celles-ci impossible dès
le moment où [ils] en ont eu connaissance.» Ce
qui veut dire que leur responsabilité civile ou pénale
pourra être engagée dans le cas contraire. L'IRIS
dénonce vivement cette disposition qu'elle qualifie d'«amendement
Bloche aggravé» et d'instauration d'une forme de
«justice privée». L'amendement Bloche, qui
engageait la responsabilité des hébergeurs dans
le texte du précédent gouvernement, avait été
censuré par le Conseil constitutionnel. Le texte de l'avant-projet
de loi du gouvernement Raffarin doit être soumis à
plusieurs commissions pour avis avant sa présentation
devant le parlement. Grandlink
Lire
le texte de l'avant-projet de loi
Lire
l'analyse de l'IRIS
- Risquer la Cour Martiale pour avoir
piraté de la musique... (26/11/2002
)
Une centaine d'aspirants de l'US
Naval Academy risquent d'être privés de permissions
voire même de passer en Cour Martiale pour avoir téléchargé
illégalement des films et de la musique sur Internet.
Chaque aspirant se voit confier un ordinateur lors de son arrivée
dans cette grande école militaire américaine.
Alors que les élèves étaient en classe,
une centaine de ces ordinateurs ont été saisis
la semaine dernière par l'administration de l'école
qui les soupçonnait de contenir des fichiers illégaux.
Ces ordinateurs font actuellement l'objet d'un examen minutieux.
Une porte-parole de la RIAA (Recording Industry Association
of America) a indiqué que l'US Naval Academy faisait
partie des universités auxquelles ont été
adressé plusieurs lettres de mise en garde, qualifiant
le téléchargement de fichiers MP3 illégaux
par les étudiants de «vol pur et simple»
pouvant engager leur responsabilité pénale. Grandlink
- L'UE va s'attaquer à la piraterie
concernant le disque et le cinéma (12/11/2002
)
Selon une information de
l'agence Reuters, la Commission européenne prépare
des standards, afin d'harmoniser les législations pour
traquer la piraterie et mener des enquêtes sur la toile.
Bruxelles qui ne veut pas aller jusqu'à imposer des sanctions
pénales, pense infliger des dommages et intérêts
aux contrevenants. Cette directive sera présentée
au mois de novembre, et la Commission espère pouvoir
compter sur une coopération de la France et des sociétés
de protection des droits d'auteur. Du côté de l'industrie
du disque on se félicite de l'initiative européenne,
sachant que la profession a beaucoup souffert du piratage ces
dernières années.
- Le SNEP et l'UPFI satisfaits de la décision
du CSA... (12/11/2002
)
Dans un communiqué de
presse commun publié hier soir, le SNEP et l'UPFI se
félicitent de la place donnée par le CSA à
la musique sur la Télévision Numérique
Terrestre. Rappelons que le CSA a en effet retenu trois dossiers
concernant la musique au sein du bouquet gratuit: M6 Music,
IMCM, et NRJ TV, cette dernière s'étant engagée
sur 50% de programmes musicaux. Dans leur communiqué
les deux syndicats précisent que «ils seront très
vigilants sur la détermination des engagements qui devront
figurer dans la future convention entre le CSA et les opérateurs
présélectionnés car il est indispensable
que ces trois chaînes répondent de façon
satisfaisante aux attentes de tous les publics et assurent correctement
l'exposition de l'offre musicale dans toute sa diversité.»
- ...et le SIRTI des déclarations
de Jean-Jacques Aillagon (12/11/2002
)
Le Syndicat Interprofessionnel
des Radios et Télévisions Indépendantes
prend note de l'engagement du Ministre de la Culture et de la
Communication consistant à préserver et améliorer
les conditions économiques et réglementaires des
radios indépendantes. Le SIRTI estime ces conditions
aujourd'hui menacées «notamment face à l'éventuel
accès de la distribution à la publicité
télévisée et à l'éventuel
effet de dérégulation de la publicité locale
pour laquelle militent les groupes en position dominante sur
le secteur radiophonique.» Rappelons ici que lors d'une
réponse du Ministre à Mr Emile Blessig (député
du Bas-Rhin) publiée au Journal Officiel de l'Assemblée
Nationale le 7 octobre, Jean-Jacques Aillagon déclarait,
entre autres, que les radios indépendantes «remplissent
une fonction sociale, économique et culturelle indéniable.
Leur nombre et la qualité de leurs programmes leur permettent
de contribuer au pluralisme du paysage radiophonique français(...),
leur activité doit être encouragée et soutenue.»
- Téléchargement: Universal
Music Group fait un pas en direction des artistes (17/10/2002
)
Pour inciter les artistes à
vendre leur musique sur Internet, Universal Music Group a changé
son taux de royalties sur le téléchargement. Payé
jusque là au taux du single, le téléchargement
est désormais rémunéré au taux de
l'album, qui lui est généralement de 25% supérieur.
La maison de disques supprime également près de
60% de déductions diverses. Un pas en direction des nombreux
artistes qui se détournent d'Internet parce que le téléchargement
ne rapporte rien: 15 cents sur un titre vendu 1$, multiplié
par le faible nombre de téléchargements payants.
Universal Music espère mobiliser ainsi les artistes et
faire qu'ils s'investissent plus dans la recherche des moyens
de rendre la musique en ligne profitable, et de lutter contre
le piratage. Grandlink
- Le SNEP et l'UPFI s'expriment sur l'importance
donnée aux chaines musicales sur la TNT (16/10/2002
)
Lors d'un communiqué
publié ce matin le Syndicat National de l'Edition Phonographique
et l'Union des Producteurs Phonographiques Français Indépendants
indiquent que «les éditeurs ont pris acte de l'avis
du Conseil d'Etat concernant le droit de priorité dont
bénéficie le groupe M6 qui garantit une autorisation
d'émettre au profit de M6 Music.» Les deux syndicats
estiment néanmoins dans leur communiqué que «l'industrie
musicale toute entière considère que la TNT est
une véritable chance pour une meilleure exposition de
la musique et des artistes. Au moment où le CSA s'apprête
à présélectionner les opérateurs
qui seront présents sur la TNT, l'existence d'une seule
chaîne musicale risquerait en revanche, de bouleverser
l'équilibre du paysage audiovisuel musical et de réduire
l'offre d'exposition de la musique à la télévision,
ce qui serait dramatique pour la création.» Grandlink
- Musicunited.org mène sa croisade
anti-piratage. (12/10/2002)
L'organisation Music United
for Strong Internet Copyright, à l'origine de la campagne
de pub anti-piratage animée par des stars du showbiz
sur les écrans de TV américains, a lancé
un site Web dédié à sa croisade contre
les réseaux P2P et la copie de Cd. Musicunited.org expose
ses arguments contre le "vol" de musique, donne la
parole aux artistes, liste tous les sites qui proposent de télécharger
légalement de la musique sur Internet et avertit les
parents qu'ils peuvent être tenus pour solidairement responsables
des agissements de leurs enfants sur le réseau. Après
avoir pris connaissance de la législation, qui définit
la violation de copyright comme un "crime", ces derniers
peuvent consulter ou télécharger les instructions
permettant de désinstaller les logiciels KaZaA, Morpheus,
Limewire et consorts sur l'ordinateur de leurs bambins. www.musicunited.org
Grandlink
- USA: l'accord des petits webcasters
avec la RIAA sème la zizanie
L'accord signé entre
la RIAA et un groupe de petits webscasters américains,
qui indexe le montant des royalties qu'ils doivent reverser
sur leur chiffre d'affaires, lorsqu'il est inférieur
à 1 million de dollars par mois, n'est pas arrivé
à temps au Sénat pour avoir une chance d'être
voté avant la fin de la session parlementaire. Il ne
pourra être représenté qu'après les
élections du 5 novembre. Tous les webcasters US sont
donc supposés verser le 20 octobre prochain les royalties
qui courent depuis 1998, au taux défini par la librairie
du Congrès, de 0,07 cents d'euro par chanson et par auditeur.
Les chances que les sénateurs se penchent sur le texte
de loi au cours de la journée d'hier étaient maigres,
avec le risque que le moindre amendement le renvoie devant la
Chambre des Représentants qui a adopté la version
originale à l'unanimité le 7 octobre dernier.
En attendant, ce projet de loi soulève des controverses
et divise la communauté des webcasters. Nombreux sont
ceux qui lui reprochent de ne rien prévoir pour les diffuseurs
académiques, religieux ou sans but lucratif. Et certaines
radios en ligne populaires, qui n'ont pas eu leur mot à
dire, commencent à donner de la voix.
- Les pirates n'en croient pas leurs yeux.
(14/10/2002)
Le bureau américain du
Copyright serait prêt à faire évoluer ses
statuts. En effet, dans une sorte de consultation publique,
l'office pour le Copyright envisage sérieusement de revoir
les conditions du copyright pour les DVD, ou d'autres supports
numériques afin de simplifier les rapports entre les
ayants droit et le monde numérique. Toutefois, le bureau
ne compte pas faire évoluer la loi, mais étudie
la possibilité de légaliser certaines activités
liées à Internet. Les industries américaines
du divertissement ont entamé énormément
de procès ces derniers temps en se basant sur la version
numérique du copyright, le Digital Millennium Copyright
Act. Hollywood avait ainsi obtenu l'emprisonnement de l'auteur
du DeCSS, un logiciel qui permettait de "ripper" (extraire
le film) les DVD. Des actions juridiques qui ne sont pas très
populaires et ne font pas l'unanimité, à charge
pour le bureau du Copyright de corriger le tir .
Grandlink
- DVD pirates: saisie record aux Etats-Unis
(14/10/2002
)
La saisie de 2000 DVD pirates
dans les locaux d'une petite compagnie web du Minnesota, la
plus importante réalisée aux Etats-Unis, inquiète
l'industrie du cinéma. Le site eDiscountTech.com, qui
commercialisait ces copies de films, n'a pas l'envergure de
ses concurrents asiatiques, mais il n'en fallait pas moins pour
que les studios de cinéma y voient un signe précurseur
des problèmes auxquels ils seront bientôt confrontés
avec la banalisation des graveurs de DVD. Les DVD vendus sur
eDiscountTech.com - des nouveautés qui n'étaient
pas encore sorties sur les écrans ou des DVD multi-zones
- provenaient probablement d'Asie, mais la Motion Picture Association
(MPAA) estime que de plus en plus de vendeurs à la sauvette
proposent des produits gravés sur place. «Nous
ne sommes plus qu'à quelques années des problèmes
qu'a rencontrés l'industrie du disque avec les graveurs
de Cd», a déclaré Ken Jacobson, le directeur
des opérations anti-piratage de la MPAA au niveau mondial.
Une vision quelque peu optimiste, si l'on considère que
le marché des graveurs de DVD devrait commencer à
exploser d'ici 2004. Grandlink
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Bob Dylan et Billy
Joel poursuivent MP3.com (12/10/2002)
Dylan, Joel et James Talylor reprochent
au site d'avoir distribué leurs chansons sans leur autorisation.Dans
une plainte déposée au États-unis, ils
affirment que le service MyMP3.com a proposé gratuitement
à ses usagers des chansons enregistrées sous forme
numérique à partir de CD commerciaux.Les trois
artistes sont sous contrat avec des filiales de Sony. MP3.com
appartient à Vivendi Universal, qui possède notamment
des éditeurs musicaux concurrents de ceux de Sony.Le
service MP3.com, qui permet de gérer à distance
une collection musicale, a déjà subi plusieurs
poursuites liées aux droits de reproduction. Il a dû
débourser au total environ 150 millions $US en réparation.
Grandlink
- Bruxelles lance la licence unique européenne
concernant les droits des programmes musicaux sur internet. (10/10/2002)
Mario Monti, le commissaire
européen à la concurrence vient de trancher concernant
les licences de droit de diffusion musicale. Le commissaire
a annoncé hier mardi, la création d'une licence
unique qui permettra au 18 pays d'ouvrir leur marché
aux programmes musicaux diffusés jusque-là sur
les radios et télévisions. La licence de Bruxelles
va permettre le développement du "simulcasting",
un système permettant la diffusion de programmes radios
et télévisions, en simultanée sur l'hertzien,
le câble et Internet. Mario Monti a déclaré
que cette initiative «profiterait aussi bien aux consommateurs
qu'aux détenteurs des droits.»Grandlink
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Royalties: accord
entre les petits webcasters US et les maisons de disques. (08/10/2002)
Les petits webcasters américains
ont conclu dimanche dernier un accord avec les maisons
de disques concernant le calcul des royalties qu'ils doivent
reverser au titre des droits de performance, selon des
sources proches des négociations citées
par le Los Angeles Times. Le Bureau américain du
Copyright avait fixé en juin dernier ce taux de
royalties à 0,07 cent par chanson et par auditeur,
ce qui menaçait de conduire nombre de petits webcasters
à la faillite. Ces derniers ont obtenu d'indexer
ce taux de royalties, soit sur leur chiffre d'affaires
(à hauteur de 8 à 12%), soit sur leurs coûts
d'exploitation (de 5 à 7%), en fonction du mode
de calcul qui dégage le montant de royalties le
plus élevé. Cet accord, qui couvre les droits
de performance de la période 1998 à 2004,
ne concerne que les webcasters dont le chiffre d'affaires
est inférieur à
1 million de dollars. La Chambre des Représentants
devrait l'entériner dans la semaine, mais l'agence
Reuters rapporte qu'un conflit entre les interprètes
et les maisons de disques, au sujet de la redistribution
des sommes collectées, pourrait le faire capoter.
Les interprètes souhaitent en effet percevoir ces
sommes directement, sans qu'elles transitent par les maisons
de disques, ce que ne prévoit pas explicitement
l'accord conclu le week-end dernier avec les webcasters.
Grandlink
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Création du
chèque emploi associatif : discussion en séance
publique le 10 octobre
Cette proposition de loi du député
Jean-Pierre Decool, est selon le député "la
conséquence d'un double constat. Les associations [...]
ont besoin de faire appel à des salariés. [...]
L'objectif est de simplifier au maximum le recrutement de professionnels
par ces associations. Le fonctionnement de chèque emploi
associatif se fera selon les mêmes modalités que
celui du chèque emploi service.
Ci-dessous un extrait de
la proposition de loi : [...]"Le chèque-emploi
associatif s'adresse aux associations employant au plus un équivalent
temps plein. Pour les emplois dont la durée de travail
n'excède pas huit heures par semaine ou ne dépasse
pas quatre semaines consécutives dans l'année,
l'employeur et le salarié qui utilisent le chèque-emploi
associatif sont réputés satisfaire aux obligations
mises à la charge de l'un ou de l'autre par les articles
L. 122-3-1 et L 212-4-3."[...]
N°180
- Proposition de loi de M. Jean-Pierre Decool relative à
la création d'un chèque-emploi associatif
- MédiasActu choisit Info2clear
et ses services de protection des droits d'auteur pour les publications
en ligne.
MédiasActu, société
spécialisée dans la création de contenu
sur le web (Radioactu.com, MusicActu.com), fait appel aux solutions
Info2clear afin de protéger les publications en ligne
de toute reproduction illicite. Info2clear proposera ses solutions
en matière de gestion numérique des droits de
propriété intellectuelle, le service "get-a-copy
TM" en l'occurence. Via ce système, la société
européenne basée à Bruxelles, créée
en 1998 sensibilise le lecteur au fait que le contenu qu'il
a sous les yeux est protégé par le droit d'auteur
et qu'il a été reproduit de manière légale.
Il propose d'obtenir facilement les droits de reproduction souhaités,
une icône Info2clear attachée à l'article
permet au lecteur d'être directement connecté au
site d'autorisation d'Info2clear, de prendre connaissance des
conditions de reproduction du texte et de s'acquitter du paiement
électronique. Après quoi, le contenu lui est fourni
avec l'icône d'autorisation, prouvant la transaction et
permettant de vérifier que l'article a bel et bien été
reproduit avec l'autorisation de son auteur. Info2clear conserve
le document original, ce qui permet de vérifier qu'il
n'a subit aucune modification. Destinée au monde B2B,
la plate-forme Info2clear s'adresse aux entreprises pour lesquelles
le contenu est une source de revenus. Grandlink
- L'Association française des Fournisseurs
d'Accès (AFA) répond au Clic.
Suite aux protestations du Comité
de Liaison des Industries Culturelles devant les stratégies
adoptées par certains opérateurs pour la distribution
musicale sur Internet, les fournisseurs français ont
tenu à répondre mardi 1er octobre. Par l'entremise
de son porte-parole Jean-Christophe Le Toquin, l'AFA estime
que «la musique et la vidéo se développeront
pleinement si les acteurs de cette industrie sont à même
de mener une triple action vers les sites grands publics et
les utilisateurs». A l'AFA on propose que l'offre musicale
pour les sites Internet grand public soit économiquement
plus attrayante et qu'une politique pédagogique contre
le piratage soit mise en place. Enfin, le représentant
des fournisseurs d'accès français pense qu'il
ne faut «agir contre les pirates par l'exemplarité
(que) là où la pédagogie se serait avérée
inefficace.Grandlink
- Vitaminic et la SACEM, la SDRM et le
SESAM signent un accord d'autorisation pour la diffusion de musique
en ligne.
VITAMINIC, leader européen
dans la fourniture de solutions musicales sur les réseaux
de distribution numérique, et la SACEM, la SDRM et le
SESAM annoncent qu'ils ont signé courant septembre un
accord d'autorisation de diffusion de musique en ligne pour
une période probatoire d'un an. Désormais la société
Vitaminic France pourra utiliser le répertoire de la
SACEM sur chacun de ses réseaux (Vitaminic, Peoplesound
et France MP3) dans le respect des droits des auteurs, compositeurs
et éditeurs pour l'exécution publique et la reproduction
mécanique de leurs oeuvres. Vitaminic France réglera
directement les droits d'auteur aux trois sociétés
au titre de la diffusion en ligne d'œuvres musicales à
la demande, qu'il s'agisse de streaming (diffusion en continu)
ou de téléchargement, y compris sous forme de
services d'abonnement comme Vitaminic Music Club, leader en
Europe des services d'offre globale d'abonnement de musique
en ligne. «Nous collaborons avec la SACEM depuis longtemps,
car notre objectif commun est de définir des conditions
qui soient en mesure de tenir compte tant des besoins de gestion
des droits d'auteur que de la complexité de la démarche
d'autorisation des nouveaux modèles de diffusion musicale
numérique » confiait Adriano Marconetto, le Président
italien du groupe Vitaminic présent dans une dizaine
de pays en Europe et aux Etats-Unis, et par ailleurs Président
de l'EDIMA (association européenne des médias
numériques.) «Nos membres sont heureux que cet
accord ait pu aboutir, car il représente une étape
importante dans l'essor de la diffusion numérique de
musique dans notre pays dans le respect des droits des auteurs,
et avec un niveau de rémunération satisfaisant
pendant cette période transitoire» se réjouissait
de son côté Catherine Kerr-Vignale, membre du directoire
de la Sacem et responsable de la direction clientèle.Grandlink
- Communauté européenne:
dérégulation des licences de webcasting en perspective.
Le commissaire européen
à la concurrence Mario Monti veut déréguler
la perception des droits de webcasting acquittés par
les chaînes de télévision et les radios
qui diffusent leur signal sur Internet dans les 15 pays de la
communauté européenne. Les sociétés
de perception des droits nationales, qui seront mises en concurrence,
se verront attribuer la possibilité d'accorder des licences
pour l'ensemble des pays européens. D'ici la fin de l'année
prochaine, elles devront soumettre à la commission le
détail des sommes perçues au titre des charges
d'administration et de celles perçues au titre des royalties.
Les diffuseurs pourront ainsi comparer les coûts d'administration
de chaque société de gestion des droits européenne
et choisir la moins chère.
Grandlink
- La SPPF accélère la répartition
des droits. (2/10/2002)
Lors du conseil d'administration du 24 septembre
dernier, le conseil a décidé d'accélérer
le rythme de répartition équitable des droits
à rémunération, Copie Privée Sonore
et Rémunération Equitable. L'objectif est de répartir
la majeure partie des droits à N + 6 et à N +
12 mois. Au delà de cette décision la SPPF annonce
la mise en place d'une avance financière versée,
chaque année, aux producteurs. La prochaine étant
au mois de décembre 2002, à valoir sur les droits
à répartir au long de l'année 2003.Grandlink
- Le CLIC s'élève contre
l'attitude scandaleuse de certains fournisseurs d'accès.
Dans un communiqué daté d'hier
30 septembre le Comité de Liaison des Industries Culturelles
(constitué par les organismes et syndicats suivants:
ADAGP, ADAMI, ARP, CEMF, CFC, CSDEM, CSPEFF, PROCIREP, SACD,
SACEM, SAIF, SCAM, SCELF, SCPP, SDRM, SEAM, SESAM, SEV, SFA,
SGDL, SNAC, SNAM, SNE, SNEP, SOFIA, SPEDIDAM, SPFA, SPI, SPPF,
UNAC, UPF, UPFI, USPA) s'élève fortement contre
la politique actuelle des fournisseurs d'accés au réseau
Internet. Plus seulement contre la campagne publicitaire de
France Télécom/Wanadoo vantant l'accès
au haut-débit (facilitant le téléchargement
de musique et vidéo) mais également contre la
teneur des accords passés récemment avec le service
P2P Kazaa (cf. nos différentes éditions de la
semaine dernière). Le CLIC demande au gouvernement et
au Parlement de ne pas se dérober et de faire en sorte
que soient respectés les droits des auteurs, artistes
et producteurs, notamment lors de la transposition en droit
français de la directive européenne sur le commerce
électronique.Grandlink
- Paiement des royalties: les webcasters
américains pourraient obtenir un délai.
Un projet de loi surprise présenté
par le républicain James Sensenbrenner devant le Congrès
américain pourrait valoir aux webcasters US d'obtenir
un délai inespéré pour le règlement
rétroactif des royalties exigé d'eux à
compter du 20 octobre prochain, pour la période courant
de 1998 à aujourd'hui. Le taux de ces royalties, fixé
par le Bureau américain du copyright en juin dernier
à 0,07 cent par auditeur de chaque chanson diffusée,
menace de provoquer la faillite de plusieurs radios en ligne.
De son côté, l'industrie du disque estime qu'il
n'est pas assez élevé pour une juste compensation.
La Digital Media Association, qui représente les webcasters,
et la RIAA, pour le compte de l'industrie du disque, ont toutes
deux fait appel de la décision du Bureau américain
du copyright au mois d'août dernier. Le délai accordé
par le nouveau projet de loi permettrait d'attendre que la justice
se prononce sur le taux de royalties avant de contraindre les
webcasters à paye Grandlink
- L'UPFI et la SPPF reçus à
déjeuner hier au ministère de la Culture. (25/09/2002)
Suite à une demande
exprimée par l'UPFI et la SPPF concernant les attentes
du secteur indépendant de la production phonographique,
Jean-Jacques Aillagon, ministre de la Culture, a déjeuné
hier avec Patrick Zelnik, président de l'UPFI, Francis
Dreyfus, président de la SPPF et Jérôme
Roger, directeur général. A la demande du ministère:
Louis Bricard, président des Victoires Classiques, Didier
Durand-Bancel, Alain Lanceron, directeur d'Emi Classic et Yann
Ollivier, directeur d'Universal Music Classic étaient
également présents à ce déjeuner
car le ministre souhaitait également évoquer les
difficultés rencontrées par les éditeurs
de musique classique face à la baisse structurelle des
ventes de ce répertoire.Grandlink
- Kazaa/Tiscali: un accord qui fait grincer
des dents. (24/09/2002)
L'accord de partenariat conclu
entre le réseau P2P Kazaa et le fournisseur d'accès
Tiscali, présent dans 15 pays européens, n'a pas
fini de faire grincer des dents. Au terme de cet accord, Kazaa
assurera la promotion publicitaire de l'offre haut-débit
de Tiscali et touchera une forme d'intéressement sur
les abonnements suscités. Le P2P apparaît ainsi
clairement comme un facteur non négligeable de développement
du haut-débit, au profit des fournisseurs d'accès.
La compagnie Sharman Networks, opérateur du réseau
Kazaa, multiplie actuellement les recettes pour générer
des revenus. A l'image de ce que proposent aux annonceurs des
compagnies comme Overture ou E-spotting sur les moteurs de recherche
classiques, Kazaa offre aux labels, éditeurs de jeux
vidéo et autres partenaires commerciaux, la possibilité
d'acheter des mot-clés pour que leurs produits figurent
en tête des résultats des requêtes formulées
par ses utilisateurs. Sharman Networks a également mis
en place sur son réseau un système de micro-paiement
électronique, en partenariat avec la société
Altnet, qui commence à proposer des produits commerciaux
aux utilisateurs.Grandlink
- Kazaa (bis): une nouvelle version qui
promet de susciter des remous. (24/09/2002)
Pour mieux enfoncer le
clou, Sharman Networks a lancé cette semaine la version
2 de son logiciel Kazaa (déjà téléchargé
par plus de 120 millions d'utilisateurs depuis le début
de l'année) avec plusieurs améliorations notables
qui risquent de susciter quelques remous. Au delà de
Tiscali, plusieurs partenaires sont mis en avant comme le site
cornerband.com qui référence des artistes non
signés. Le logiciel s'enrichit également d'un
moteur de recherche Web qui élargit le spectre des contenus
accessibles aux utilisateurs. Enfin, de nouvelles fonctions
facilitent le partage de musique, comme la possibilité
d'effectuer des recherches de playlists d'albums complets ou
de sélections de titres de qualité entre utilisateurs.
Ces derniers sont par ailleurs invités à noter
la qualité des fichiers MP3 qu'ils détiennent
et peuvent activer une fonction permettant de filtrer les fichiers
leurres. En outre, les utilisateurs qui participent activement
au réseau, en fournissant de nombreux fichiers, en offrant
plus ou moins de bande passante ou en notant un maximum de titres
pour leur qualité, bénéficient de nombreux
avantages, comme celui d'être situés en tête
des files d'attentes pour le téléchargement de
fichiers.Grandlink
- Plainte antitrust d'un distributeur
en ligne indépendant contre Movielink. (24/09/2002)
Le distributeur de films
en ligne américain Intertainer, pionnier du secteur fondé
en 1996 et qui compte parmi ses actionnaires Microsoft, Intel
et General Electric, a déposé une plainte pour
pratiques anticoncurrentielles contre trois majors du cinéma
impliquées dans Movielink, la joint-venture créée
par AOL-Time Warner, Vivendi Universal, Sony Pictures, Paramount
et Metro Goldwyn Meyer pour distribuer leurs films sur Internet.
Intertainer accuse AOL-Time Warner, Vivendi Universal et Sony
Pictures de profiter de la position dominante de Movielink pour
augmenter le coût des licences accordées à
des distributeurs en ligne concurrents. Les trois majors auraient
tenté de renégocier leurs accords de licence avec
Intertainer afin d'obtenir 60% des revenus de la compagnie au
lieu des 50% prévus dans leur accord initial. Intertainer
accuse également Sony, qui figure parmi ses actionnaires,
d'avoir rompu le pacte de confiance qui les lie.
Grandlink
- Dr Dre invité à payer
500 M$ pour un sample indien. (21/09/2002)
Une compagnie de musique
et de cinéma indienne, Saragama India Ltd, poursuit le
rappeur américain Dr Dre - ainsi que son label Aftermath,
la maison de disques Interscope Records et sa maison mère
Universal Music Group -, pour utilisation sans licence d'un
sample original issu d'une chanson vieille de 20 ans, «Thoda
Resham Lagta Hai», enregistrée par une artiste
populaire indien, Lata Mangeshkar. Dr Dre est poursuivi en tant
que producteur exécutif de l'album «Truthfully
Speaking», de la rappeuse Truth Hurts, sur lequel se trouve
le titre incriminé, «Addictive». Selon le
New Musical Express, ce titre en particulier n'a pas été
produit par Dr Dre mais par Dj Quick. L'album s'est vendu à
270000 exemplaires aux Etats-Unis. Saregama India réclame
500 millions de dollars de dommages et intérêts
pour violation de copyright.Grandlink
- USA: procés contre BMG Direct
et Columbia House. (21/09/2002)
Plusieurs avocats d'auteurs compositeurs
américains ont relancé une plainte collective
déposée en mars 2002, selon laquelle, les deux
distributeurs de disques ne respectaient pas le paiement des
droits d'auteur sur la vente des disques. Selon la partie civile,
BMG Direct et Columbia House n'ont payé aux auteurs que
75% des taux statutaires auxquels ils ont légalement
droit. Cette pratique priverait annuellement les auteurs-compositeurs
de plus de 100 millions de dollars de revenus.Grandlink
- Un nouveau logo pour labelliser les
CD protégés contre la copie. (19/09/2002)
Dans un souci d'information
des détaillants et des consommateurs, l'IFPI (International
Federation of Phonographic Industry) a lancé un programme
de labellisation des Cd protégés contre la copie
par l'intermédiaire d'un logo générique
présenté hier à la presse. Alors que plusieurs
dizaines de millions de Cd protégés contre la
copie ont déjà été distribués
dans le monde, l'industrie s'était engagée fin
2001 à informer clairement le consommateur lorsqu'un
Cd faisait l'objet d'une telle protection. L‘IFPI fut
ainsi mandaté en juin 2002 par ses membres pour créer
un logo générique optionnel, ne faisant pas spécifiquement
référence à la technologie de protection
utilisée. www.ifpi.org
lo
- Vladimir Poutine concerné par
le copyright et les droits voisins. (19/09/2002)
Le président russe,
Vladimir Poutine, a donné des instructions pour que soit
mis en place dans les deux mois une politique nationale concernant
la réglementation sur le copyright et les droits voisins.
Le président a déclaré devant les responsables
d'état chargés du dossier média que la
Russie ne pouvait se passer de définir une politique
précise dans ce domaine.Grandlink
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