Ce qu'il est indispensable de savoir et de faire avant le
pressage de vos CD
1-Le
phonogramme . 2- Régime de l'autorisation
. 3-Démarche à effectuer
.4-Tarifs .6- Mentions obligatoires
I
- Le phonogramme
1-
Intervenants
Producteur phonographique :
C'est celui qui prend l'initiative de réaliser des phonogrammes
et décide notamment du nombre d'exemplaires à fabriquer
ainsi que de leur destination.
Donneur d'ordre :
C'est le représentant d'un fabricant qui passe commande
à un autre fabricant au nom et pour le compte du producteur
phonographique.
Fabricant :
C'est l'entreprise (presseur ou duplicateur) qui réalise
les tirages en nombre, à la demande et pour le compte du
producteur.
2-
Les supports
Compilation :
Phonogramme comprenant plus de 50% d'oeuvres protégées ayant
déjà fait l'objet d'un enregistrement commercialisé.
Phonogramme :
Tout support reproduisant exclusivement des séquences de
son quel qu'en soit le genre et le format : notamment, compact-discs
(CD), cassettes analogiques ou numériques (DCC), 33 tours
ou 45 tours vinyle, minidiscs (MD)...
Matrice :
Bande mère à partir de laquelle sont effectués les exemplaires
fabriqués.
3-
Rappel de principes juridiques
Droit d'adaptation ou d'arrangement :
L'autorisation préalable des ayants droit est impérative
avant tout arrangement ou adaptation, nouvelle version,
remix.
Droit moral :
L'oeuvre doit être reproduite sans altération d'aucune sorte,
le droit moral de l'auteur et du compositeur étant expressément
réservé. Si le producteur souhaite apporter une modification
à l'oeuvre ou reproduire l'oeuvre pour une durée inférieure
à sa durée normale, il doit auparavant obtenir l'accord
de l'auteur et du compositeur. Généralement cette démarche
est effectuée auprès de l'éditeur de musique. Les titres
des oeuvres ainsi que les noms et qualités des auteurs doivent
être indiqués sur les étiquettes, jaquettes ou pochettes.
Droit de reproduction :
"La reproduction consiste dans la fixation matérielle de
l'oeuvre par tous procédés qui permettent de la communiquer
au public d'une manière indirecte." (art. L.122-3 du CPI).
En ce qui concerne le droit de reproduire la partition musicale
et/ou les paroles d'une oeuvre musicale, le producteur demande
cette autorisation à l'éditeur de l'oeuvre.
Droits voisins :
Ce sont les droits des artistes interprètes, des producteurs
de phonogrammes et de vidéogrammes ainsi que des entreprises
de communication audiovisuelle (Articles L.211 et suivants
du CPI). L'utilisation d'un support déjà enregistré (phonogramme,
vidéogramme, film...) pour la réalisation d'un nouveau support,
nécessite l'accord préalable des titulaires de droits voisins
du premier support.
II - Régime de l'autorisation
1
- Conditions de l'autorisation
2 - Étendue de l'autorisation
3 - Sauf autorisations particulières à obtenir
préalablement, l'autorisation ne permet pas :
4 - Avis à adresser à la SDRM
5 - Mentions obligatoires concernant l'étiquette
apposée sur le phonogramme
6 - Preuve de l'autorisation
7 - Fondement légal et sanctions
L'autorisation
n'est accordée qu'après versement des droits correspondant
aux exemplaires réalisés, dans les limites des quantités
déclarées et pour l'exploitation indiquée au recto. L'autorisation
est requise dans tous les cas sauf lorsque la totalité des
oeuvres reproduites est tombée dans le Domaine Public ou
n'appartient pas au répertoire que la SDRM est chargée de
gérer. En cas de doute, l'examen d'une demande d'autorisation
par la SDRM vous confirmera les cas échéant que ces œuvres
sont bien du Domaine Public.
2-
Étendue de l'autorisation
L'autorisation permet au producteur :
d'enregistrer, sous les conditions et réserves suivantes,
dans leur forme originale, sans fragmentation, ni arrangement,
ni adaptation, les oeuvres que la SDRM est chargée d'administrer;
de faire tirer, à partir de la matrice, le nombre d'exemplaires
déclarés ;
de mettre ces exemplaires en circulation, sous sa marque,
à destination du public pour usage privé.
3 - Sauf autorisations particulières à obtenir préalablement,
l'autorisation ne permet pas :
de procéder à la fragmentation des oeuvres ;
de procéder à une quelconque modification des oeuvres reproduites,
d'effectuer des adaptations ou arrangements, de superposer
des paroles nouvelles ou d'adjoindre d'autres textes et,
en aucun cas, d'altérer le caractère et l'unité de l'oeuvre
sans autorisation des ayants droit concernés, LE DROIT MORAL
DES AUTEURS ÉTANT EXPRESSÉMENT RÉSERVÉ ;
de
procéder à l'enregistrement d'oeuvres à caractère littéraire
sans autorisation des ayants droit ou de leur représentant
(SCAM, SACD ou éditeur littéraire) ;
de
procéder à l'exécution publique par un procédé quelconque,
notamment par voie de radiodiffusion;
de procéder à la location ou au prêt des enregistrements
;
de reprendre des phonogrammes préexistants sans autorisation
des producteurs concernés.
Il est expressément rappelé que demeurent réservés les droits
des artistes-interprètes et des producteurs de phonogrammes
ainsi que tous les autres droits non administrés par la
SACEM-SDRM ; le producteur doit obtenir de son côté les
autorisations nécessaires auprès des titulaires desdits
droits, non couverts par la présente demande d'autorisation,
conformément, notamment, aux dispositions du Code de la
propriété intellectuelle.
4 - Avis à adresser à la SDRM
La cession de la matrice doit faire l'objet d'un avis adressé
à la SDRM avec la mention du nom du cessionnaire.
5 - Mentions obligatoires concernant l'étiquette apposée
sur le phonogramme
Celle-ci doit comporter obligatoirement, en dehors des indications
propres au producteur :
le
fac-similé du sigle de la SDRM
lorsque tout ou partie des oeuvres enregistrées est géré
par cette dernière ;
le
titre complet de toutes les oeuvres reproduites ;
le nom du compositeur, de l'auteur, de l'adaptateur du texte,
de l'arrangeur de la musique (lorsque l'adaptation et/ou
l'arrangement sont autorisés) s'il y a lieu, et de l'éditeur
;
la
mention : "Tous droits du producteur phonographique et du
propriétaire de l'oeuvre enregistrée réservés. Sauf autorisation,
la duplication, la location, le prêt, l'utilisation de ce
disque (ou de cette cassette) pour exécution publique et
radiodiffusion sont interdits".
6 - Preuve de l'autorisation
Contre
règlement comptant à la SDRM, sera fourni un facsimilé ou
accordée l'autorisation expresse d'imprimer le fac-similé
du sigle de cette société. Ce fac-similé sera apposé sur
chaque face reproduisant des oeuvres que la SDRM gère et
présumera de la délivrance de l'autorisation et de l'acquittement
de la redevance correspondante. Le producteur recevra également
de la SDRM le double de la demande revêtu de la mention
"BON POUR AUTORISATION" signé et daté, ainsi qu'un décompte
de redevances acquittées. Ce "Bon pour autorisation" sera
également adressé au fabricant et, le cas échéant, au donneur
d'ordre.
Dans
le cas où les ayants droit des oeuvres reproduites ne seraient
pas représentés par la SDRM, le double du formulaire sera
renvoyé avec l'indication de l'absence de perception de
la part de la SDRM, soit avec la précision "DOMAINE PUBLIC"
(D.P.) soit avec celle "PROPRIÉTAIRE ACTUELLEMENT INCONNU"
(P.A.I.).
Lorsque
la mention "DOMAINE PUBLIC" apparaît, l'oeuvre peut être
reproduite, sous réserve du respect du droit moral. Lorsque
la mention "PROPRIÉTAIRE ACTUELLEMENT INCONNU" figure, le
producteur devra obtenir l'autorisation directement auprès
de l'auteur ou de ses ayants droit.
7-
Fondement légal et sanctions
L'autorisation
est non exclusive et ne concerne que le droit de reproduction
mécanique des auteurs, compositeurs et éditeurs ou de leurs
ayants droit, tel que défini par le Code de la Propriété
Intellectuelle.
Toute opération de reproduction d'une oeuvre sans autorisation
préalable et toute exploitation des enregistrements en dehors
des limites prescrites, constituent le délit de contrefaçon
prévu et sanctionné par les Art. L. 335-1 et suivants du
Code de la Propriété Intellectuelle.
La SDRM aura le droit de contrôle le plus absolu sur les
opérations entrant dans l'objet de la présente demande d'autorisation,
le producteur et/ou le donneur d'ordre s'engageant à lui
assurer ce contrôle également auprès de tous tiers concernés
par la réalisation et la commercialisation des phonogrammes
(studios d'enregistrement, presseurs ou duplicateurs, distributeurs
et détaillants).
IV - Démarches à effectuer
1 - Faites connaître à la SDRM la
liste des oeuvres que vous souhaitez reproduire :
- Complétez l'imprimé de "Demande d'autorisation"
disponible au Département des Droits
Phonographiques et Vidéographiques ou auprès des délégations
régionales de la SACEM-SDRM
Vous pouvez également télécharger cette DA et nous la renvoyer
par courrier au Département des Droits Phonographiques et
Vidéographiques (DDPV) : 16 place de la Fontaine aux Lions
75019 PARIS ou à la délégation
SACEM - SDRM de votre région
b - Ce que vous devez indiquer
sur ce document :
le nom et/ou la raison sociale du producteur avec son adresse.
les coordonnées du fabricant et/ou du donneur d'ordre.
les coordonnées du distributeur, si vos phonogrammes sont
distribués par un tiers.
le titre du phonogramme dans le cas où vous donnez un nom
à votre album.
le numéro de référence ou de catalogue que vous devez attribuer
au phonogramme.
le nom de l'interprète principal ou du groupe.
le type de support (CD, cassette...).
dans le cas d'un coffret contenant plusieurs supports, vous
devez utiliser une demande d'autorisation pour chaque support
constituant le coffret ( disque 1 ou A, 2 ou B...) en mentionnant
sur chacune d'elles les éléments du coffret (titre...).
le nombre d'exemplaires à fabriquer en précisant la quantité
destinée à la vente et celle éventuellement distribuée gratuitement.
le prix de vente au détail T.T.C. si vous vendez vous même
vos supports au public ou, à défaut, le prix de gros H.T.
(prix catalogue distributeur).
et surtout
le titre des oeuvres à reproduire avec les noms et prénoms
des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs, (dans
le cas d'un groupe, indiquer la totalité des noms et prénoms
de ses membres),
la
durée de chacune des oeuvres en précisant s'il s'agit ou
non d'un extrait.
il
est essentiel de faire les démarches nécessaires pour devenir
associé d'une des deux sociétés civiles de producteurs.
Les droits d'entrée sont tout à fait raisonnables. Cette
démarche vous permettra de percevoir les droits voisins
engendrés par votre projet au titre de producteur. D'autre
part, elle aura une répercussion directe sur les droits
voisins versés aux artistes solistes présents sur votre
production puisque les répartitions effectuées par l'Adami
sont calculées en partie grâce aux données fournies par
les sociétés de producteurs. De la même façon, il est important
que les artistes se fassent connaître auprès de l'Adami
et les musiciens additionnels auprès de la Spedidam. Le
plus efficace est encore de leur conseiller de devenir associé
de ces sociétés. Même si l'Adami répartit les droits aux
artistes quels qu'ils soient, associés ou non, et si la
feuille de présence que vous remettez à la Spedidam permet
d'identifier les musiciens additionnels, leur qualité d'associé
de l'une ou l'autre de ces sociétés - voire des deux - ne
peut qu'améliorer la répartitions des droits versés aux
artistes interprètes
La
demande d'autorisation SDRM est un contrat. Tout élément
indiqué engage la responsabilité du producteur. Une demande
d'autorisation incomplète ne pourra pas être prise en compte
et vous sera retournée, ce qui retardera la délivrance de
l'autorisation.
2
- La SDRM vérifie l'appartenance des oeuvres que vous souhaitez
reproduire aux répertoires qu'elle représente
(SACD, SACEM, SCAM...).
Elle
vous adresse alors un "devis pour autorisation" qui indique
le montant des droits dus, calculé en fonction des données
mentionnées sur la demande d'autorisation et du tarif applicable.
Afin
d'éviter des relances inutiles, informez-nous immédiatement
par écrit si vous décidez de ne pas donner suite à votre
projet.
Le
devis concerne uniquement les oeuvres protégées appartenant
aux répertoires que la SDRM représente. Sont donc exclues
du calcul des droits les oeuvres appartenant au domaine
public, les oeuvres non identifiées par la SDRM ou non représentées
par elle. Dans ce dernier cas, l'autorisation doit être
obtenue directement par le producteur, auprès des auteurs
des oeuvres concernées.
Si
la totalité des oeuvres que vous souhaitez reproduire appartient
au domaine public ou concerne des ayants droit non membres
des sociétés représentées par la SDRM, la demande d'autorisation
vous sera retournée avec la mention "Domaine Public" (D.P.)
ou "Propriétaire Actuellement Inconnu" (P.A.I.). Dans ce
cas, aucune redevance ne sera perçue par la SDRM.
3 - Vous confirmez votre projet de
production en adressant le règlement de la somme totale
indiquée sur le "devis pour autorisation", accompagné du
coupon d'identification détachable.
En
contrepartie de ce paiement, l'autorisation est alors délivrée
: vous recevez un des exemplaires de la demande d'autorisation
muni de la mention "Bon pour autorisation" et à la fin du
mois, une "note de débit acquittée (tenant lieu de facture)".
4 - Vous pouvez alors procéder ou
faire procéder au pressage ou à la duplication des supports
par le fabricant pour les quantités indiquées sur la demande.
La
SDRM adresse directement au fabricant ou au donneur d'ordre
une copie de l'autorisation.
L'ensemble
de ces opérations dure environ 15 jours (délai non contractuel).
Compte tenu des recherches sur l'appartenance des oeuvres
que vous souhaitez reproduire et notamment des éventuelles
demandes à la SACD ou la SCAM pour les oeuvres de leurs
répertoires, ce délai peut être allongé.
5 - Lorsque vous souhaitez reproduire
sur le livret accompagnant le phonogramme, tout ou partie
des paroles d'une chanson ou de la partition musicale,
vous devez obtenir au préalable, au titre de la reproduction
graphique, l'autorisation des ayants droit, par l'intermédiaire
de l'éditeur de musique.
V
- Tarifs
- Mode de calcul de la redevance : La redevance de droits
d'auteur résulte de l'application d'un pourcentage sur le
prix de chaque exemplaire fabriqué. Elle est calculée au
prorata de la durée des oeuvres représentées par la SDRM.
La redevance, calculée en fonction du prix de vente du phonogramme,
du nombre d'oeuvres reproduites et de leur durée, ne peut
être inférieure à un montant minimum (y compris en cas de
distribution gratuite des phonogrammes) défini par catégorie
de support .
Des abattements sont appliqués sur le taux de base de la
redevance.
1
- Phonogrammes vendus dans le circuit traditionnel du commerce
de détail (régime général)
2 - Phonogrammes distribués gratuitement
3 - Autres modes de commercialisation
1 - Phonogrammes
vendus dans le circuit traditionnel du commerce de détail
(régime général)
a
- Taux et assiette de la redevance
Le
pourcentage est de 8 % sur le prix de vente au détail ou,
à défaut, de 11 % sur le prix de gros publié aux détaillants
(PPD).
L'assiette
retenue est le prix hors taxe du phonogramme lorsque le
fabricant des supports (presseur ou duplicateur) est signataire
du "Contrat type pour la fabrication des phonogrammes" avec
la SDRM, permettant à celle-ci d'effectuer des contrôles
sur les fabrications réalisées.
En
revanche, l'assiette retenue est le prix TTC du phonogramme
lorsque :
- le fabricant des supports n'est pas signataire du contrat
type précité avec la SDRM ;
- les phonogrammes ont été fabriqués sans l'autorisation
de la SDRM ;
- en cas de déclaration inexacte.
b
- Abattements
Les taux ci-dessus font l'objet d'abattements lorsque l'assiette
retenue est :
le prix de détail - 7,50 % au titre de la qualité supérieure
des pochettes individualisées.
le prix de gros - 9 % au titre des rabais et ristournes
et -10 % au titre de la qualité supérieure des pochettes
individualisées.
TAUX
NET DE LA REDEVANCE |
Redevance
sur le prix de détail |
8
% -7,50 % (abattement pochette), soit 7,40 % |
Redevance
sur le prix de gros |
11
% -9 % (abattement rabais) -10 % (abattement pochette),
soit 9,009 % |
c
- Redevance minimum
Lorsque,
en application du taux, de l'assiette et des abattements
définis ci-dessus, la redevance exigible est inférieure
au seuil déterminé pour chaque catégorie de support, la
SDRM perçoit une redevance minimum par exemplaire fabriqué.
Le
montant de la redevance minimum par catégorie de supports
est indiqué dans le tableau ci-après.
Pour
la détermination de la redevance minimum, est considéré
comme fragment d'une œuvre, toute utilisation inférieure
à sa durée normale pour une durée n'excédant pas 1 minute
45 secondes.
d
- Limitation du nombre d'oeuvres ou de fragments et de la
durée d'exécution des supports
vLa redevance minimum peut faire l'objet de majoration au
prorata lorsque le nombre d'oeuvres reproduites ou la durée
totale d'exécution du support dépasse les seuils définis
pour chaque catégorie de support.
Ces
seuils sont indiqués dans le tableau ci-dessous.
REDEVANCES
MINIMUM (HORS TAXES) |
CATÉGORIES
DE SUPPORT |
REDEVANCE
minimum |
CD
SINGLE jusqu'à 23 minutes (5
oeuvres ou 12 fragments) |
1,50
F |
CD
LP jusqu'à 80 minutes
20 oeuvres ou 40 fragments
(si compilation* 24 oeuvres / 48 fragments) |
3,25
F |
DCC
20 oeuvres ou 40 fragments
(si compilation* 24 oeuvres / 48 fragments) |
3,25
F |
MINIDISC
20 oeuvres ou 40 fragments
(si compilation* 24 oeuvres / 48 fragments) |
3,25
F |
Cassette
jusqu'à 16 minutes
(4 oeuvres ou 12 fragments) |
0,81
F |
Cassette
LP jusqu'à 60 minutes
16 oeuvres ou 28 fragments
(si compilation* 24 oeuvres/48 fragments) |
2,10
F |
Cassette
LP au delà de 60 minutes
32 oeuvres ou 56 fragments |
2,10
F |
45t/17
cm normal jusqu'à 8 minutes
2 oeuvres ou 6 fragments |
0,81
F |
45t/17
cm EP jusqu'à 16 minutes
4 oeuvres ou 12 fragments |
0,81
F |
45t
Maxi Single jusqu'à 16 minutes
4 oeuvres ou 12 fragments |
1,61
F |
33t/17
cm LP jusqu'à 20 minutes
6 oeuvres ou 18 fragments |
0,81
F |
33t/30
cm jusqu'à 60 minutes
16 oeuvres ou 28 fragments |
1,96
F |
* 24 œuvres protégées ou 48 fragments d'œuvres
protégées pourront être reproduits dans un album de compilation
sur CD, DCC ou MD, si son contenu comprend au moins 50 %
de rééditions d'enregistrements d'œuvres protégées.
Le nombre d'œuvres ou de fragments protégés pouvant être
reproduits sur une cassette analogique contenant les mêmes
enregistrements qu'un album CD, DCC ou MD, sera identique
à ceux pouvant être reproduits sur le support numérique
équivalent.
e
- TVA & Sécurité Sociale
Les
tarifs présentés ci-avant n'incluent pas la TVA (5,50 %)
et la Sécurité Sociale des auteurs (1 %).
Pour
connaître le montant de la redevance TTC, multipliez la
redevance hors taxes par le coefficient 1,065.
-
Exemple :
300 CD x 50 F HT x 9,009% = 1351,50 F HT X 1,065 =
1439,35 F TTC |
f
- Modes de paiement
- en espèces
- par chèque
- par carte bleue, uniquement au Département des Droits
Phonographiques et Vidéographiques.
2
- Phonogrammes distribués gratuitement
Pour ce qui concerne les phonogrammes distribués gratuitement,
il convient de distinguer deux cas :
a
- soit vous distribuez gratuitement la totalité des phonogrammes
fabriqués:
la redevance minimum s'applique,
la mention "Interdit à la vente" doit figurer sur le phonogramme
et sa jaquette.
b
- soit vous ne distribuez gratuitement qu'une partie des
phonogrammes fabriqués
- la redevance applicable à ces exemplaires gratuits est
égale au 2/3 de celle prévue pour ceux destinés à la vente,
le montant obtenu ne devant pas être inférieur à la redevance
minimum du support considéré,
- un autocollant portant la mention "Interdit à la vente"
doit figurer sur le conditionnement du phonogramme.
Exemple de calcul de la redevance
pour un fabricant signataire avec la SDRM du contrat
type pour la fabrication de phonogrammes :
Pour 400 CD LP fabriqués au prix de gros de 50 F
HT, dont 100 exemplaires sont destinés à une distribution
gratuite.
La redevance correspondant aux exemplaires gratuits
est de : 50 F HT (prix de gros à l'unité) x 9,009%
(taux de redevance sur le prix de gros) = 4,5045
F HT x 2/3 = 3.005 F HT.
Dans ce cas, cette somme de 3 F est inférieure à
la redevance minimum de base applicable à la catégorie
des "CD LP". Le minimum s'appliquera, soit 3,25
F HT par exemplaire distribué gratuitement.
|
3
- Autres modes de commercialisation
Des conditions spécifiques s'appliquent à certains modes
de distribution :
Phonogrammes "Premium" associés gratuitement à des fins
publicitaires à un autre produit ou un service,
Phonogrammes "encartés" gratuitement dans un périodique
(magazine, publication et/ou revue...),
Phonogrammes accompagnés d'un fascicule vendus en kiosque,
Importation de phonogrammes en France.
Pour
toutes les autres opérations non visées dans l'une de ces
rubriques, notamment parce qu'elles mettent en jeu d'autres
types de supports ou modes de commercialisation, nous vous
invitons à vous adresser à la SDRM/DDPV
ou à une délégation
régionale de la SACEM-SDRM.
VI - Mentions obligatoires
Les mentions obligatoires à apposer sur les phonogrammes
sont précisées au §5 des "Dispositions
générales" figurant au verso de la demande d'autorisation
SDRM.
Leur absence ou leur caractère incomplet peut mettre en
cause le droit moral des ayants droit et engager la responsabilité
du producteur.
En dehors des mentions propres au producteur, les mentions
suivantes doivent figurer sur le support :
Le fac-similé de la SDRM lorsque
tout ou partie des oeuvres enregistrées appartient aux répertoires
qu'elle représente.
Le
titre complet de toutes les oeuvres reproduites .
Le
nom du Compositeur, de l'Auteur, de l'Adaptateur du texte,
de l'Arrangeur de la musique (lorsque l'adaptation et/ou
l'arrangement sont autorisés).
La
mention "Tout droit du producteur phonographique et du propriétaire
de l'oeuvre enregistrée réservés. Sauf autorisation, la
duplication, la location, le prêt, l'utilisation de ce disque
(cette cassette) pour exécution publique et radiodiffusion
sont interdits".
La
mention "Interdit à la vente" dans le cas de phonogrammes
distribués gratuitement.
Référence
ou N° de catalogue : numéro d'identification numérique ou
alphanumérique que vous - attribuez au phonogramme et qui
doit figurer sur la pochette et sur le support. Il doit
être identique à celui porté sur la demande d'autorisation
SDRM.
Les
informations présentent le régime de l'autorisation de reproduction
"Oeuvre par Oeuvre".
La
SDRM propose d'autres contrats selon l'importance de la
production et de la structure logistique dont dispose le
producteur : le contrat Type Producteur Indépendant et le
contrat BIEM.
|