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L'édition 2004 des "Nuits Sonores", un festival qui propose aussi de découvrir la culture électronique à travers des projections et des expositions, avait attiré plus de 29.000 personnes. (03/03/2005)
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Fer de lance du dub « french touch », Kaly Live Dub met en avant dans ce nouvel album tous ses meilleurs atouts. Ici, ils nous reviennent avec un son plus sombre, plus personnel et immanquablement constitué de sonorités intelligentes et agressives. 
Les Dj's et compositeurs Richie Hawtin et Laurent Garnier, ainsi que le groupe anglais The Fall participeront à la troisième édition du festival des musiques électroniques de Lyon, "
« Nous nous battons pour nos vies, et pour tout ce qui peut les rendre belles et joyeuses : la liberté d'aller et de nous installer où nous voulons ; le droit à un revenu décent, qu'il soit ou non lié à un emploi ; un logement où vivre ; l'accès à un système de santé de qualité pour tous et toutes ; l'égalité effective entre les hommes et les femmes ; un usage intelligent de toutes les ressources de notre planète ; la visibilité et les droits de tous ceux et celles que, parmi nous, on appelle « minorités » ; la libre circulation du savoir, des progrès techniques ou scientifiques ; l'art ; des systèmes sociaux, politiques, éducatifs et économiques au service des besoins et des désirs de tous et toutes ; etc. [...] » 
Elle se dérègle. Ça ne va pas en s'arrangeant, ni même en stagnant. Elle était convaincue, d'expérience, qu'à chaque fois qu'elle s'approcherait trop près du bord, elle saurait faire pirouette arrière. Seulement, cette fois, elle ne contrôle plus rien, " sans les mains ". Tous les warnings clignotent en vain et elle sent les gens s'inquiéter, s'éloigner au fur et à mesure. Elle vient de s'engueuler avec son petit ami. Elle aurait pu le tuer. S'en est fallu d'un centimètre, d'une seconde. Flirt poussé avec le drame. Il aurait suffi qu'il soit un peu moins rapide, un peu moins agile, un peu moins fort qu'elle. Comme après chaque déflagration, elle est particulièrement calme, lucide, et honteuse. 
Les machines au service de l'Homme afin de leur prodiguer de chaudes et moites sensations : Cox 6 aime faire onduler les bassins et remuer les fesses ! Adeptes de la scène et du live avant tout, les 
Le triple DVD/CD est sorti !
- SAD 
En ces temps difficiles où l’on ne distingue parfois plus l’homme de l’animal,
OUR ZOO se propose d’allier essence musicale et instinct animal à travers le
ZOO JAZZ, et tente de faire vibrer la fibre sauvage qui sommeille en chacun de nous.
OUR ZOO, avant tout Trio d’énergie (Saxophone, Batterie, Basse), est un concept
musical déroutant, une "transe-mutation" du groove, mélangeant avec fougue des
influences jazz et ethniques contemporaines, pour ne citer que les plus évidentes.
Aussi s’introduire dans le monde d'OURZOO demande de laisser au vestiaire préjugés
Après
" With and Without " (photographies et vidéos
présentant des individus avec et sans K?Way) et "
Emotional Landscapes " (paysages de bords de route dramatiquement
contemporains), LES SUBSISTANCES présentent du 10 mars
au 30 avril 2003 la dernière création d'Olivier
Chabanis intitulée " Another Face ". Ce prolo,
p;?,?use une ferlexion visuelle sur la dualité des émotions.
Pourquoi une oeuvre artistique ne provoquerait?elle pas deux émotions
à la fois contraires et liées l'une à l'autre
? Douceur et Violence, Beauté et Laideur, Plaisir et Répulsion
se tutoient dans des portraits photographiques (1,20 m x 1,80
m) et des multi?vidéos projections. Deux vérités,
deux images, deux émotions opposées et proposées
par les cent cinquante personnes qui ont répondu à
l'avis de recherche diffusé par l'artiste dans divers lieux
lyonnais, depuis le mois de septembre 2002. Ce travail est réalisé
sans trucage ni retouche informatique... Chaque métamorphose
étant réalisée par le sujet lui même.
Entrée libre du 10 mars au 30 avril 2003 de 14 h à
19 h sauf lundi et mardi (Vernissage le jeudi 13 mars à partir de 18 h 30)
Alors
que Electric Kool Aid avait révélé à
la France une véritable référence en matière
de dub, ce nouvel album du groupe lyonnais était très
attendu par de nombreux accros de basses massives et de rythmiques
lourdes. Si l'on pouvait cependant reprocher à Kaly de
manquer de temps à autres de relief dans ses compositions,
force est d'avouer que ce "Hydrophonic" nous ôte
tous doutes persistants.
ment
hommage à Zenzile avec un "No Matter" très
angevin et mélodieux montant doucement en intensité.
Les lyonnais reprennent vite un aspect plus dense et évolutif
sur "Spoke à l'Inter" qui finit par reconnaitre
ses influences electros à la manière de ses voisins
High Tone. "30 Millions d'Ennemis" opte pour un penchant
expérimental avant de faire preuve d'une technique phénoménale
sur "Line Check". "Jestering" restera également
un des grands moments de ce "Hydrophonic", tout comme
ce long et évolutif "Waiting For Tom Select"
qui clôture l'album en trombe sur des rythmes drum n'bass
appuyées par un ouragan d'effet rendant le silence final
déplaisant.
C'est
en 1987 que Philippe Prohom touche un instrument de musique pour
la première fois. C'est le coup de foudre immédiat
et un an plus tard, il décide d'en faire sa vie. Il compose,
chante et joue dans divers groupes, plus ou moins importants.
Entre rock et hip-hop, techno et chanson, Prohom mélange
les genres et brouille les pistes pour univers très personnel.
Avec des mots simples et directs, il a réussi à
faire résonner les émotions, les petites pensées
et les sonnettes d'alarmes présentes en chacun de nous.
Philippe Prohom aime toutes les musiques. Il mélange habilement
les genres (chanson, rock, électronique) et ne se soucie
guère des étiquettes que l'on aimerait lui donner.
Le premier album de Prohom a été réalisé
par Phil Délire (Noir Désir, Bashung, Indochine).
Virginie
Despentes est de retour en avril avec TEEN SPIRIT. Publié
chez Grasset, ce nouveau roman raconte les tribulations d’un plus
très jeune musicien de rock confronté à la paternité.
N
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Oncle Bob ne croyait pas si bien dire... Célébrant
le mariage de la musique reggae et du punk rock, un mix de raison entre
les notes et dans le texte, pour le meilleur et rien que ça. Des
rythmes et un état d’esprit. Celui des Clash ou des Stiff
Little Fingers (ça marche aussi en VF). Difficile de chiffrer aujourd’hui
la ribambelle de blancs becs qui leur ont emboîté le pas
et la mesure, le riff de guitare à contre temps et la fièvre
sous les dreads naissantes. Avec en éternelle guest star, la fille
du coupeur de joints, que l’on devrait sûrement présenter
au moment où je vous parle, à tous les « va t’en
guerre », qu’ils soient shootés aux hormones comme au
feu de Dieu...
Enfin voilà, ce que l’Olympisme était à l’esprit
du sport, la punky reggae party le symbolise dans l’univers des arts
mineurs (ouf...). Passeport sonore entre les plages de Kingston et les
banlieues du vieux continent, entre le carnaval de Notting Hill et les
faubourgs de Lagos... passeport qu’il ne vous sera pas demandé
de présenter à l’entrée de la prochaine «
grand messe rude, rock reggae » qui arrive près de chez vous.
Et le plateau est garni : trois véritables groupes de scène,
parés pour tomber la chemise, les guitares et les gélatines.
Trois pour le prix d’un ( !) puisque l’on vous demandera seulement
60F pour accéder au concert ; ce qui devrait vous permettre de
garder quelques thunes pour le merchandising.
High Tone, ne viendront pas les mains vides, c’est pas dans leurs
habitudes...
Le
gang des lyonnais (et du stéphanois de St Am’) vous présentera
effectivement en version live les 4 titres de son
nouveau maxi- Bass Temperature (JarringEffects/Pias/kubik) - enregistré
par Greg Aldea, homme à l’oreille adéquate. Bass Temperature
c’est certain mais le geyser n’est pas loin... High Tone frétille
toujours dans la chaleur des sons, ou plutôt du son, qui leur est
maintenant propre et qui assied leur originalité. Bien qu’on
les soupçonne fortement d’avoir goutté à la
sauvagerie (...) dans leur tendre jeunesse (avec des covers de Bad Brains
par exemple) ; les High Tone brothers poursuivent aujourd’hui tranquillement
leur chemin vers les sphères du « dub-elektro-scratch »
bourré d’inventions.
Un chemin habité paraît-il, par l’esprit du grand Little
Big Man... Merci pour mes victoires... et pour mes défaites. Merci
aussi pour ceux qui s’attacheront au sens de ces paroles pas samplées
pour des prunes......
Our
Zoo .nEnfin
l 'album !! et live en plus !........Animalement
votre
Si
les éléphants du Parc de la Tête d’Or sont aussi
déprimés qu’on le dit, il serait sans doute bon de
leur faire écouter quelques notes de Our Zoo. Loin du spleen bluesy
de nos chers amis à longue trompe, ce tout nouveau trio de musiciens
lyonnais (basse, batterie, saxophone) propose une musique des plus remuantes.
Si les trois larrons ne se réclament pas de la WWF protectrice
des animaux, ils s’aventurent dans un challenge haut en couleur et
pour le moins ambitieux : retranscrire l’émotion animale qui
sommeille en chacun de nous. Et ce n’est pas Béatrice Dalle,
maîtresse cannibale dans Trouble every day, le dernier film de Claire
Denis, qui dira le contraire. Plus le monde avance, plus il ressemble
à un gigantesque parc où règne la loi du plus fort.
L’histoire ne dit pas si le groupe s’est penché sur le
sujet, mais force est de constater que leur musique transporte. C’est
un voyage de la jungle urbaine à la forêt vierge. Mais c’est
aussi un passage d’une forte envie de bouger (avec des grooves efficaces
proches de Georges Clinton) à une transe (avec du free-jazz tendu
et hypnotique qui se réfère davantage à du Steve
Coleman ou du Barney Willem). Or, même si l’exercice ne va
pas jusqu’à nous transformer en panthère noire, comme
dans la série culte Manimal (j’ai essayé en respirant
très fort, ça marche pas !), le concept du combo fonctionne
plutôt bien. Seul bémol dans cette ronde des animaux, l’alternance
entre des morceaux binaires très funky et des compositions plus
expérimentales, qui peut décontenancer un public peu rompu
au jazz-fusion. Soit ! Les fans de télé pourront se consoler,
car entre une rythmique capricante, une basse rebondissante et un saxophone
bramant, ils sauront reconnaître un arrangement plutôt original
du générique de l’émission Les animaux du monde.
De retour d’une tournée dans le sud de la France, un album
devrait suivre à la rentrée. Pour rugir de plaisir ?…LYON
CAPITAL C.
Rifkiss
O
Chabanis ....Emotionnal
landscapes nouvelle exposition galerie Olivier HOUG
Avec
cette nouvelle série de travaux, Olivier Chabanis revendique clairement
les origines de son inspiration :le monde de la communication. ll prend
appui sur ce qui pourrait être le point de départ d'une campagne
de publicité pour la prévention routière afin de
faire passer son message artistique personnel.
Agissant de cette façon, non seulement l'artiste s'inscrit dans
une pratique des plus contemporaines qui gomme les frontières entre
les différents modes d'expression, mais de plus il fait une sorte
de hold-up en s'appropriant ce champ de réalisation pour, de fait,
lancer sa propre campagne de promotion. Car malgré les apparences,
il est bien évident qu'il n'est pas question de mettre en garde
quiconque contre les dangers de la route, mais plutôt de continuer
u n travail artistique, commencé il y a 8 ans avec les pots de
fleurs, sculptures réalisées d'abord en céramique
puis en bois et verre, reposant sur ce que nous devons admettre aujourd'hui
comme une des constituantes de la réflexion d'Olivier Chabanis:le
peu de temps que nous passons sur terre. Certes le thème n'est
pas nouveau, mais l'approche en est intimement liée à la
personnalité de l'artiste. Galerie
virtuelle ici ( 295 Ko + flash 5 indispensable).
Exposition du
13 Septembre au 27 octobre 2001Galerie
olivier Houg 13 rue Jorente 69002 Lyon
Hubert
Mounier version Grand Huit.article
de L'huma
du 19 Mai
L'ancien leader du groupe l'Affaire Louis' Trio a
tiré un trait sur son passé de rocker-zazou. Pour mieux
renaître en solo avec un nouvel album aux sonorités mélancoliques
marqué par une interprétation sur le fil.Il y a de la mélancolie
et une vraie sincérité dans le dernier enregistrement d'Hubert
Mounier. L'ancien leader de feu l'Affaire Louis' Trio, groupe de Lyon,
qui dit-il, " s'est coincé les doigts dans la porte du millénaire
" après dix-neuf ans de succès populaires (Mobilis
in mobile etc.) revient avec un premier album solo. Soit un saut dans
l'inconnu qualifié par lui de Grand Huit, tant le chanteur, aujourd'hui
seul aux commandes de sa destinée, était habitué
à fonctionner en collectif : " C'est un décor que je
pose. Avec l'Affaire Louis' Trio (l'Alt), on avait fait le tour du plaisir
que nous avions à travailler ensemble. Ce disque est donc d'abord
un règlement de compte avec moi-même. "
Ainsi vont les hasards de la vie pour celui qui continue de signer Cleet Boris pour la bande dessinée, son autre passion : " C'est un monde simple qui me plaît beaucoup : dessiner me calme intérieurement. " Sans doute fallait-il qu'il tue le père, tout au moins qu'il tire un trait sur son personnage de rocker-zazou , inventé pour l'Alt, aux côtés de son frère Karl (guitare), et de Bronco(batterie). · eux trois, ils ont su, dés 1982, mêler variété et rock inspirées des sixties multipliant les tubes, à l'instar de Chic Planète, dans un style mélo-drolatique, qui devait beaucoup aux Beatles. Hubert Mounier, a donc repris les chemins des studios pour un disque réalisé par Benjamin Biolay, qui s'est récemment illustré en collaborant avec Keren Ann et Henri Salvador (Jardin d'hiver). Après six albums au sein de l'Affaire, un break de deux ans et une nouvelle maison de disques (Tréma), c'est un nouveau mode de vie pour lui, en même temps qu'un virage dans sa carrière : " Les fêtes du millénaire ont été un peu trop bruyantes à mes yeux. Ça été le point de départ pour ma campagne (Ardèche), mon véritable luxe. Cette liberté me sauve la vie. C'était une sécurité que de travailler au sein d'un groupe, mais, je me sentais un peu tributaire des états d'âme des uns et des autres. Là, je suis capitaine à bord d'un navire où je suis seul. Je peux faire vraiment ce que je veux. "
Le charme du Grand Huit n'est pas immédiatement évident. Mais, on aurait tort, cependant, de négliger, cet enregistrement en demi-teinte aux climats parfois étranges dits de " vampires " par Hubert Mounier dont l'imagination créative s'envole dès qu'il évoque ses nouvelles chansons. S'il n'est marqué par aucun titre fort, cette sobriété ne fait qu'ajouter à la profondeur d'un répertoire aux chaudes sonorités. On appréciera son interprétation sur le fil ainsi que les trouvailles d'écriture Merci pour le paradis qu'on perd ou les phrases à double sens qui traduisent la rupture avec le passé des hits des plateaux variété " c'est ici qu'on se quitte/ Le temps a passé si vite ". En filigrane, nous ne sommes pas loin de la thérapie, reflet d'un parcours où l'alcool servit longtemps de toile de fond à l'autodestruction d'une existence en proie aux doutes : " Enregistrer un disque sans avoir à passer une semaine en clinique après, ça fait du bien, confie-t-il. Ça prouve qu'on peut réaliser un album sans forcément se suicider. Ça m'a remis les pieds sur terre. Je me suis rendu compte que je devais assumer la réalité de ce business dans lequel je suis un grand naïf. L'Affaire Louis' Trio, c'était notre laboratoire. On a essayé plein de trucs bizarroïdes. Après m'y être donné totalement , j'avais envie de revenir à quelque chose de plus serein et d'avoir une vie plus saine aussi ! "
Bref, voilà un disque miroir d'un Hubert Mounier (trente-huit ans) plus mûr. Un enregistrement fait de nombreuses ballades(Une fée), de chansons-humour (l'Homme de la jungle), d'histoires romantiques (la Vue sur la mer). On notera également le texte baptisé Nelson du nom du chien de Vanessa Paradis, que le chanteur avait initialement écrit pour elle. Mais, c'est dans les arrangements teintés de modernité nés des " machines " qu'il se révèle vraiment. · l'image du morceau qui donne son titre à l'opus. On découvre alors une facette plus " branchée " d'Hubert Mounier souvent trop rétro. C'est sûrement ici que son avenir se trouve. · vérifier lors d'une tournée des clubs à venir à la rentrée si le Grand Huit rencontre un écho favorable auprès du public.Victor Hache
LES
FICHES PRATIQUES
de
l'irma
A
près avoir identifié les problèmes des artistes musiciens qui reviennent
continuellement dans les questions quii sont posées quotidiennement, l'Irma
vous propose, sous une forme simple et concise, des réponses qui se veulent
les plus claires et les plus précises possibles. Bien sûr, chaque fiche
n'épuise pas le sujet, aussi nous renvoyons si possible sur les sources
d'informations ou sur les ouvrages qui traitent à fond de ces questions.
Elle sont remises à jour régulièrement et chaque fiche porte la date de
sa dernière réactualisation.
TOO
..... le studio ..........KALY..nouvel
album "elektro cool dub chez KUBIK / PIAS - 2001 .
En
1995, le groupe voit le jour, composé d'un guitariste ( Paul ), d'un chanteur
( Stéphane ), d'un batteur ( Cédric ) et d'un bassiste ( Eric ). Ensemble
ils pratiquent un reggae roots déjà psychédélique mais c'est un an après
avec l'arrivée d'un nouveau batteur (Dominik) et d'un organiste (Bernard)
que KALY Live Dub définit vraiment son style. En 1996 leur premier gros
concert se déroule au festival de Saint Amand Roche Savine devant 1500
personnes.Puis jusqu'en 1998, ils se produisent à travers la France en
croisant sur leur route les têtes d'affiche jamaïcaines : les WAILERS,
LKJ, LEE SCRATCH, TOOTS AND THE MAYTALS et RAS MICHAEL and THE SONS OF
NEGUS. Leur premier opus "Orange Dub", realisé avec des cuivres (Nico
& Nico), les confortent dans un style Reggae Dub mélodique et vocal. 1999,
l'année du changement : le groupe se restructure, un nouveau batteur (Matthieu)
arrive pendant que le chanteur troque son micro contre un sampler et une
table de mixage. Affranchis des structures conventionnelles qu'impose
le chant, ils se mettent alors à explorer les profondeurs d'un dub massif
et atypique qu'ils gravent sur les sillons de leur maxi "1,4 KHz".Cette
autoproduction donne lieu à une distribution nationale et internationnale
gérée par KUBIK / PIAS depuis avril 2000.Le groupe entame alors une tournée
dans toute la France. En Juillet 2000, les musiciens rentrent en studio
chez nous (The Only One) pour enregistrer leur premier album " Electric
Cool Aid " dont la sortie est prévue début 2001.
TOO
..... le studio .....Le
PEUPLE DE L HERBE
: Derrière ce drôle nom de groupe s'abritent deux
DJ's lyonnais déjà repérés, dans la région, pour leur activisme musical.
DJ Stani, ancien membre du groupe de rap D.N.C. et DJ Pee, les deux paires
de mains qui s'activent derrière ce Peuple de l'Herbe (un intitulé qui
provient du film Microcosmos) sont friands de variété. Après un maxi,
Reggaenatic / Groovambar, les collaboration à la compilation Nova Future
Dub et à la B.O.F. du film Baise
moi, tout auditeur, même animé d'un bon esprit de synthèse, ne peut
qu'éprouver des difficultés à décrire ce peuple très pacifique. Hip-hop
(forcément) mais aussi reggae ou house : tout ce qui plait à Pee et Stani
peut servir à leur musique. Comme lorsqu'ils étaient enfants, ils aiment
les jeux de construction, bâtissent leurs morceaux avec des samples colorés,
amusants et bon esprit. Avec plaisir, on saute ici du coq-à-l'âne, on
rebondit d'un style à l'autre. Il ne faut cependant pas croire que ce
Peuple de l'Herbe, en vrai caméléon, n'a pas d'identité. La tranquillité
des ambiances (notamment sur « Le Peuple de l'Herbe thème »), l'absence
de prise au sérieux et la constante envie de s'amuser dressent le portrait
de bricoleurs de samplers plutôt paresseux et doués (ces deux adjectifs
peuvent ne pas s'annuler !). Il est donc conseillé de se laisser tenter
par cet album qui fuit comme la peste la prise de tête. Après le dub de
High Tone, la scène lyonnaise prouve qu'elle a décidément de la ressource.
et autre chose à offrir que de la house filtrée !
TOO le studio
...
Dub connexion
lyonnaise. Ils sont passés dans nos murs et sortent chacun un album
chez PIAS
HIGHTONE
: Disponible
en vinyl et en CD, ce premier long format des dubbers lyonnais d'High
Tone est une belle réussite où l'on retrouve l'esprit mondialiste qui
soufflait déjà sur leurs deux maxis et leurs nombreux shows. Ce club des
cinq (basse-batterie, guitare, claviers et DJ) du dub a de toute évidence
digéré la grammaire de ce genre trentenaire. En s'appuyant sur des sonorités
piochées sur d'antédiluviennes galettes de cire noire par DJ Twelve, leur
sampler humain, il renforce le pouvoir onirique de cette musique sous
l'emprise d'un généreux et puissant battement de coeur (basse-batterie).
Alors que les reggaemen de France et de Navarre essaient de décrocher
un à un le pompon d'une major, nos cinq gones ont manifestement d'autres
lions à fouetter. Naturellement protégés par une audience qui ne fera
jamais les choux gras d'une de ces grosses machines à produire des tubes,
Ils se concentrent sur la qualité.
BAISE
MOI .......Enfin
la sortie de la cassette et DVD. A cette occasion Rock et Folk offre 5
pages aux gangs des filles pour régler quelques comptes. Un moment
d honnêteté salutaire. (Fevrier 2001)
Au
beau milieu d'un cinéma français sclérosé par des beauferies gauloises
formatées pour le public gras de Patrick Sébastien et de Jean-Pierre
Foucault (au hasard, "Taxi2"), le film de Virginie Despentes et Coralie
Trinh Thi est arrivé comme un crachat hargneux rédempteur. Une véritable
punkerie pelliculée faite de sueur acide, de sexe amoral et de violence
dégénérée. Bref, de la véritable chair à pâté pour toutes ces associations
intégristes qui ont dü éjaculer de jouissance dans leurs petits slips
en peau de pape en faisant retirer "Baise-Moi" des affiches au bout
de quelques jours d'exploitation. Les mêmes pères et mères La Pudeur
qui, deux dizaines d'années auparavant, n'avaient pas hésité à vomir
leur bile avariée sur des chefs-d'oeuvre comme "Zombie", "Massacre A
La Tronçonneuse" ou IlMad Max". Pourtant, il faut vraiment avoir l'esprit
déshumanisé pour ne pas voir, dans cette superbe virée violento-sexuelo-
provo-anarchiquo-nihiliste de deux filles paumées, un authentique cri
d'appel, de honte et de douleur envers une société gangrenée par la
niaiserie de l'âme. Loin d'être voyeuriste,la violence et le sexe dans
"Baise-Moi" oscillent entre la BD jouissivement trash (une partouze
qui dégénère avec un coup de flingue dans l'anus) et le constat glaçant
d'un monde dominé par des machos pervers (l'insoutenable viol dans le
parking, bien plus dénonciateur que n'importe quelque reportage putassier
de TF1). Mais, au-delà de son aspect sympathiquement provo, "Baise-Moi"
est également - cela n'a pas été trop dit dans la presse - un pont immense
entre le cinéma X et celui traditionnel. Véritables muses du sexe cru,
les (ex ?)hardeuses Karen Lancaume (qui s'est rebaptisée Karen Bach
pour le film) et Raffaëla Anderson sont exceptionnelles de charisme.
Contrairement à quelques-unes de leurs consoeurs (comme Trac! Lords
ou Alicia Witt) quisont passées au cinéma traditionnel puribondesque,Karen
et Raffaëla se sont ici véritablement engagées dans leurs ro"les en
jouant aussi bien avec leurs âmes qu'avec leurs sexes via quelques dialogues
agressifs saupoudres de corts non simulés parfaitement intégrés au récit.
Car si Karen et Raffaëla sont capables de jouer à la fois sur le registre
du cul et de l'émotion, on ne peut pas en dire autant des autres actrices
françaises qui, elles, ne pourraient se donner avec autant de hargne
dans les scènes bard. Et c'est justement ce qui fait la force principale
de "Baise-Moi" qui, comme les films de Gaspar Noé ("Seul Contre Tous"
dont on aperçoit un extrait clans "Baise- Moi") et de Asla Argento (le
superbe "Scarlett Diva"), est filmé avec les tripes et pensé avec l'âme.
Arangerdonc précieusement dans sa DVDthéque entre "Les Chiens De Paille"
de Sam Peckinpah et "Mes Nuits Avec Alice, Pénélope, Maud et Richard",
classique absolu du porno gaulois des années 70. CHRISTOPHE LEMAIRE
(Extrait de rock et folk n° 402
du moi de fevrier 2001).
Et aussi
...l'adresse
du site américain
........et......
du
forum
PAUL MAURICE
© en concert au au bec de Jazz l
Aprés
la résidence à la salle des Rancy et désormais
avec la toujours délicieuse Karole et son violon, paul Mauice
fêtera
le 20eme anniversaire du Bec de Jazz.
Bec de Jazz 19 rue burdeau - Pentes de la X rousse concert gratuit à
22 h 30
O
Chabanis exposition du vendredi 8 au samedi
3o décembre
Avant de partir à Londres et en attendant
la présentation du PETIT SQUARE
, O Chabanis nous offre une nouvelle exposition à
l' artothèque
Vernissage le jeudi 7 décembre à 18h 3o Exposition des derniers travaux
photographiques et vidéo projections d'Olivier Chabanis présentant des
individus avec et sans cet étrange et légendaire vêtement qu'est le K-Way
Une recherche sur l'être et le paraître, sur la réalité déformée. Une
exposition qui se veut aussi un prétexte à rire, rire de soi, rire des
autres... A cette occasion, sera présentée en avant-première la dernière
création vidéo de l'artiste With and without 2
MIL 247 cours Emile Zola Villeurbanne (aux horaires d'ouverture de I artothèque)
PAUL MAURICE
©
en concert au RANCY
en résidence à la salle des Rancy profite
de cette occasion pour changer sa formation. Désormais la toujours
délicieuse Karole et son violon, seront membre à part entière
du groupe. , . Salle des Rancy 249 rue de Vandôme 69003 Lyon
réservation Salle des Rancy (04.78.60.64.01) ou FNAC.
CID
..se
paie le NINKASI (septembre 2000)
.
Cette fois CID
.nous
réalise la com complete du NINKASI.
Ce lieux désormais incontournable à Lyon.
"Déja, à moins que ce ne soit enfin (? .!), septembre
: mois de rentrée et de reprises, dernière ligne droite
avant la future année scolaire, fin des vacances, 1 ers pas vers
les frimas, résurgence de toutes nos activités.Bref, un
mois riche en bouleversements. Petits et grands changements au Ninkasi.
D'abord un nouvel ami mensuel, le
Yakoa qui vous dira tout sur la vie musicale (bien sur) au Ninka mais
aussi sur les petites surprises du chef. Ensuite une nouvelle salle (rappelez
vous les travaux l'an passé) Kao poussera ses 1 ers balbutiements
en cette fin de septembre (soirées d'inauguration du 29 et 30 septembre)
et fêtera son avenement avec ses amis artistes (les Java, Hurlements
de Léo, In Extremis, Cox 6, Namas Pamos, Mickey 3D , Cornu..) .
Alors ^ vos marques pour une année qui s'augure musicalement riche
avec une double programmation ! (en prévision, dj, La Tordue, Zend
A vesta,É) Quant au Kafé ( qui s'est refait une beauté)
, il relance ses sessions concerts et devient un lieu de découvertes.
Avec quelques soirées électroniques qui groovent (soirée
Big Makes Record / soirée Eardrum ) , il fête la sortie de
l'album de Mr Orange (accompagné des Doog) , il invite le roi du
psyché-billy (Los Juanitos) et accueille une jeunette à
l'avenir prometteur (Shivaree) .Un mois de septembre sur les chapeaux
de roue ! "
.
B.O.F
"Baise Moi" Une sélection de groupes hexagonaux qui déménagent puissamment
accompagne de leurs compositions variées la ballade sanglante de Nadine
et Manu. Virago (Power Pop), Wei Ji, Season
Active Disorder, Le Peuple de l' Herbe (dont l' album "Triple
Zero" est élu Album du mois de juillet par le magazine Trax et la Fnac,
on en reparle très bientôt en détail), Cox 6 (Tech House), Seven Hate
(Punk),Pussy Killer (Hard House), X Syndicate (Punk) ... La BO est confiée
à Varou Jan, guitariste, compositeur et interprète. Membre du groupe Condense
pendant six ans et auteur de trois albums,membre actif de SAD
il aime mélanger les genres, oscillant entre un style oriental et
une inspiration très jazz. A écouter donc et sans attendre, car à l' heure
où nous mettons en ligne, le film vient d' être retiré des dernières salles
où il était encore diffusé. Alors résistez à la censure et faites vous
plaisir en même temps album : "Baise-moi" (EMI)
TOO ..... le studio
d
logiciels de MOA (septembre 2000)
voici un petit comparatif exhaustif et inspiré des
logiciels de MOA
(c'est un peu long mais tres complet!).
Virginie
DEPENTES
..©
Marie Darrieussecq ...s'exprime
sur la polémique Baise-moi et
toujours vos
nombreuses réactions suite à la décision du conseil
d'état.
«Baise-moi»
ne se tait pas ....La
pétition lancée par Catherine Breillat..le
5 juillet 2000
«Excès
de pouvoir...»
«Nous demandons pour ce film la restitution immédiate d'un visa d'exploitation
en autorisant la vision à toute personne majeure.»
Vendredi 30 juin, à la veille des grands départs du week-end et de la
finale de l'Euro (les mauvais coups se trament toujours dans l'ombre),
le Conseil d'Etat, estimant que, "en se bornant à assortir le visa d'exploitation
du film Baise-moi d'une interdiction aux mineurs de moins de 16 ans et
d'un avertissement, le ministre de la Culture et de la Communication a
entaché sa décision du 22 juin 2000 d'excès de pouvoir", a annulé le visa
d'exploitation du film, le remplaçant par un classement X, qui revient
à une interdiction pure et simple.
Rappelons quand même qu'au sein de la commission de censure, qui a émis
l'avis favorable auquel Catherine Tasca s'est rendu, siègent, entres autres,
divers représentants des instances religieuses et d'associations de défense
des valeurs familiales.
En donnant précipitamment raison à un groupuscule d'extrême droite se
réclamant de la défense des valeurs judéo-chrétiennes et de la famille,
le Conseil d'Etat a fait acte d'un excès de pouvoir extrêmement grave.
Il y a donc désormais en France une instance de censure suprême qui s'est
arrogé le droit d'interdire : il a suffi de brandir le spectre de la pornographie
et de la protection des valeurs morales.
Aujourd'hui,
devant le dysfonctionnement visible des institutions, ce n'est pas le
silence embarrassé qui est de mise. Il ne s'agit pas seulement de défendre
Baise-moi mais, comme au temps de la Religieuse, de Rivette, de défendre
la liberté, de faire des films, de publier des livres, d'exposer des tableaux,
tout ceci directement menacé par une effarante jurisprudence. Interdire
un film de cette manière-là, c'est nous interdire potentiellement à tous
de faire des films autres que pour mineurs ; faire que le public n'ait
d'autre choix que le spectacle de ce qui se peut voir en famille. Il est
vrai que la chose était déjà jouée. Car le vide juridique, qui, comme
le Conseil d'Etat le souligne (il ne dit pas s'il le déplore), fait qu'«il
n'y a pas d'autre possibilité en France d'interdire un film de représentation
aux mineurs autrement que par l'inscription sur la liste des films pornographiques»,
est en outre sémantiquement éclairant sur le paternalisme politique de
ce dernier quart de siècle, relayé tant par la gauche que par la droite,
sous prétexte de chasse aux sorcières : on organise ainsi, d'idée comme
de fait, l'émergence d'un cinéma qui ne saurait plus être qu'infantile
ou cochon.
On dit qu'on «accède» à la majorité, cette accession est programmée pour le cinéma comme une chute. Le droit de vote est «interdit aux moins de 18 ans», devons-nous pour autant mettre le fait de voter sur la liste des actes pornographiques ? Devons-nous tous dès aujourd'hui barrer d'un grand X nos cartes d'électeurs ? Non. Nous demandons donc l'instauration immédiate, par décret, de visas d'exploitation de film réservant leur vision - comme le droit de vote - à l'accession à la majorité de 18 ans. Au regard de la jurisprudence actuelle, nous considérons ceci comme une mesure de protection d'urgence de nos ouvres autant futures que passées, mais nous ne nous leurrons pas sur la nécessité d'une réflexion plus ample et d'une volonté politique de promouvoir l'image d'un cinéma pour majeurs dont la vocation serait aussi de produire, dans l'avenir comme dans le passé, les ouvres majeures du cinéma. Nous rappelons que la démarche que fait le spectateur d'acheter un ticket d'entrée est un choix. Ce choix est libre, volontaire et strictement personnel. Nous soutenons les exploitants qui ont le courage de ne pas avoir décroché le film des écrans. Nous appelons toute personne de plus de 18 ans, qui désire que les interdictions arbitraires ne se généralisent pas en France, à nous rejoindre mercredi 5 juillet, devant le cinéma MK2 Odéon, à la séance de 20 heures du film Baise-moi. Nous demandons pour ce film la restitution immédiate d'un visa d'exploitation en autorisant la vision à toute personne majeure.»
Premiers signataires. Catherine Breillat ; Romain Goupil ; Tonie Marshall ; Humbert Balsan ; Jeanne Labrune ; Claire Denis ; Miou-Miou ; Jean-Luc Godard, Anne-Marie Miéville, Lucas Belvaux ; Rémy Belvaux ; Catherine Corsini ; Pascale Ferran ; Gilles Sandoz ; Jean-François Lepetit ; Jean-Marc Barr, Olivier Rubinstein, Michel Reilhac, Richard Boidin, Jean-Michel Rey, Daniel Karlin, Pascal Arnold, Sonia Rykiel, Régine, Pascal Bonitzer, Benoit Jacquot, Gilles Marchand, Olivier Peray, Laurent Cantet, François Ozon, Dan Franck, Rachid Bouchareb...
Contact (tél. et fax) : 01 42 80 06 00.
AU
SECOURS LA CENSURE REVIENS............ça
y est, voila, voila qu'ils reviennent.....
Suite à une plainte déposée par l'association "Promouvoir",
le conseil d'état a décidé d'annuler le visa d'exploitation
du film . Aussi le site lui aussi est fermé ...mais signez
la pétition, ou venez lire les
nombreuses réactions ou faites
nous part de vos réactions.
