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nouvelles du bizZ
  • Projet d'IPO de Warner Music: un groupe se rebelle, risque de fausse note

    La maison de disques américaine Warner Music Group (WMG) est menacée de perdre une de ses plus grosses signatures, le groupe de fusion metal/hip-hop Linkin Park, à l'heure où elle tente de séduire Wall Street avec un projet d'introduction en Bourse.Linkin Park, qui revendique 10% des ventes de disques de WMG et "plus de 35 millions de disques vendus dans le monde en seulement cinq ans", estime que l'introduction en Bourse (IPO) ne va pas profiter aux artistes du label et à l'investissement dans de nouveaux projets. Par conséquent l'heure est venue de remettre son avenir entre d'autres mains.

    "Le groupe (américain) veut maintenant quitter WMG et évalue toutes les options sur la meilleure manière de proposer de la nouvelle musique à ses fans", a-t-il écrit dans un communiqué reçu mardi.Linkin Park ne veut pas attendre la date prévue du printemps 2006 pour la sortie de son prochain album (le précédent, Meteora, s'est vendu "à plus de 10 millions d'exemplaires dans le monde"). Les musiciens suggèrent qu'ils auraient intérêt à pouvoir publier gratuitement sur l'internet comme l'ont fait récemment Fiona Apple et Grateful Dead, poursuit le communiqué."Nous nous sentons responsables vis-à-vis de nos fans de fournir une musique de qualité. Malheureusement nous pensons que nous ne pouvons parvenir à ce but avec l'actuel Warner Music", ajoute le groupe.

    WMG a répondu en estimant que ces attaques étaient "clairement une tactique de négociations" de la part du groupe avec lequel il avait signé en 1999.Le label, selon le communiqué, "a fait des investissements importants dans Linkin Park et ils ont toujours été rémunérés généreusement pour leur exceptionnel succès mondial".Warner Music a aussi jugé que Linkin Park usait de "chiffres fictifs et d'attaques sans fondement" pour tenter de faire prévaloir ses intérêts.

    Linkin Park reproche à l'homme d'affaires canadien Edgar Bronfman Jr. et aux associés avec lesquels il avait racheté WMG fin 2003, d'avoir pour objectif principal de rentabiliser un rachat qui leur a coûté 2,6 milliards"Des 750 millions levés grâce à l'IPO, seuls quelque 7 millions de dollars seront consacrés aux activités propres de l'entreprise et rien ne sera versé aux artistes de WMG", affirment les musiciens.WMG, qui compte des poids lourds comme Madonna ou Metallica à son catalogue, avait annoncé en mars son intention d'entrer en Bourse pour lever jusqu'à 750 millions de dollars. La "major" avait ainsi mis un terme à des mois de spéculations sur son devenir, entre IPO ou mise en vente pure et simple. (05/05/2005 )

  • Le Commissariat au Plan et son groupe de projet "Sirène" se penchent sur la stratégie d’attractivité culturelle de la France

    Le goupe de projet "Sirène" prospecte et cartographie l’attractivité culturelle de la France en vue de guider l’action des acteurs publics et privés.

    Alors que le Commissariat général au plan recherche un conseiller scientifique à la culture (spectacle vivant), en parallèle, le groupe de projet SIRENE est chargé "d’établir une prospective de l’Etat stratège pour renforcer l’attractivité culturelle de la France." Le groupe de projet "Sirène" du Commissariat général au plan à déjà sorti deux notes concernant l’attractivité culturelle de la France (Prospective de l’attractivité culturelle de la France : premiers résultats, avril 2004 ; Attractivité culturelle de la France : bilan en demi-teinte, octobre 2004) et poursuit son objet de recherche afin de déterminer si la France peut conserver son avantage international dans le domaine culturel.

    La démarche repose sur une analyse prospective de la demande et de l’offre culturelles françaises, en prenant en compte les facteurs susceptibles de les modifier (vieillissement de la population, obsolescence de certaines formes d’équipements culturels, apparition d’offres nouvelles en France et à l’étranger, réflexion sur le cycle de vie des produits, etc.)

    L’objectif de "Sirène" est de fournir aux pouvoirs publics des éléments de réflexion permettant d’instaurer un nouveau mode d’emploi des relations entre l’Etat, les collectivités locales et les partenaires privés. Alors que s’ouvre une nouvelle étape de la décentralisation qui donne au régions et aux départements une maîtrise plus grande de leur avenir culturel, l’Etat a besoin de nouveaux outils, et pas seulement financiers, pour conduire sa politique : meilleure connaissance des offreurs et de leurs produits culturels pour mieux les appuyer, meilleure connaissance des attentes de la demande, pour mieux la satisfaire.

    Pour plus d’information : http://www.plan.gouv.fr/groupes/projet.php ?id_projet=15&id_theme=34

  • Oui FM mise en demeure pour ne pas avoir respecté le taux de diffusion de chansons d’expression française :
    On a pu lire sur le site du CSA, l’annonce suivante :
    "Taux de diffusion de chansons d’expression française : Oui FM mise en demeure

    Après examen des taux de diffusion de chansons d’expression française, de nouvelles productions et de nouveaux talents sur les antennes des radios au mois de décembre 2004, le Conseil a décidé de mettre en demeure la station Oui FM qui, pour le quatrième mois consécutif, n’a pas respecté son engagement conventionnel en matière de nouveaux talents."

    Une information que l’on ne manquera pas de mettre en corrélation avec les attentes énoncées par le Snep (03/03/2005 )

  • La SACEM assigne Universal et son site e-compil.fr en justice pour non-paiement des droits d’auteur

    La SACEM réclame 47 744 euros de dommages et intérêts à e-compil.fr.
    Depuis 2001 et la création d’e-compil, le site de vente en ligne d’Universal Music France, un litige oppose la major compagnie et la SACEM à propos des taux de royalties éxigés par la société de gestion collective des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (12% du prix de vente est demandé sur chaque téléchargement, avec un minimum de 8% hors taxes). Universal estime que ces taux sont trop élevés par rapport aux royalties classiques éxigés sur la vente de CD.Suite à ce litige, Universal vient d’être assigné en justice par la SACEM pour ne pas avoir effectué de versement de droit d’auteur pour e-compil.fr . (03/03/2005 )

  • Le dernier "cri d'alerte et d'alarme "de l'Orchestre Lamoureux

    L'Orchestre Lamoureux dont le chef principal est le Japonais Yutaka Sado lancera son "dernier cri d'alerte et d'alarme", à cause de sa situation financière, en donnant un dernier concert cette saison le 30 janvier à 17H à Paris au Théâtre des Champs-Elysées, a-t-il annoncé.

    Il jouera, à l'occasion de ce dernier concert, "Farenheit 451", une suite pour cordes, harpes et percussion de Bernard Hermann et la 9e symphonie de Beethoven, avec le Choeur régional Vittoria d'Île-de-France, la soprano Annick Massis, la mezzo soprano Sophie Koch, le ténor Gilles Ragon, la basse Kyu-Won Han.

    "Ce concert est notre dernier cri d'alerte et d'alarme pour sauver ce qui peut encore être sauvé, pour convaincre M. Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture, et M. Bertrand Delanoë, maire de Paris, de se mobiliser pour doter l'Orchestre Lamoureux des moyens financiers nécessaires à la poursuite de son projet artistique", ont indiqué les musiciens dans un texte publié jeudi.

    "Notre conviction, ajoute ce texte, est qu'une politique progressive d'augmentation de la subvention de l'Orchestre Lamoureux, engagée par l'Etat et la Ville, doit être vue avant tout comme l'opportunité historique d'éviter le gâchis lamentable, d'interrompre une dynamique musicale incarnée par des musiciens de 34 ans de moyenne d'âge, une dynamique de public spectaculaire, la présence à Paris d'un chef de la stature et de la personnalité de Yutaka Sado, un héritage historique d'une valeur sans équivalent".

    L'Orchestre Lamoureux a été créé en 1881. En 2004, il a reçu 270.000 euros de subventions du ministère de la Culture et de la Ville de Paris et il souhaite des subventions à hauteur de 900.000 euros pour maintenir ses activités.(2è/01/2005 )

  • Les indépendants créent une coalition internationale

    Les labels musicaux indépendants ont annoncé lundi à Cannes, dans le cadre du MIDEM, la création d'une coalition internationale les regroupant afin de faire face aux "enjeux commerciaux, politiques et culturels" qui les concernent.

    Cette décision a été prise lors d'une réunion internationale organisée par le syndicat européen IMPALA.

    Cette coalition internationale aura pour but de renforcer la place des indépendants dans l'industrie musicale. Ses représentants se réuniront en mai pour définir un plan d'action.

    "La coordination des indépendants au niveau international est vitale car l'agenda international de l'industrie musicale est dominé par quatre multinationales", a estimé le président de l'Association canadienne des producteurs indépendants (CIRPA), Brian Chater.

    "Nos préoccupations sont identiques: l'accès au marché, la diversité culturelle et la liberté de choix pour le consommateur. Ensemble, nous pourrons établir un agenda commun, comme c'est déjà la cas en Europe par l'intermédiaire d'IMPALA pour protester contre la fusion entre Sony et BMG", a quant à lui affirmé le Français Patrick Zelnik, vice-président d'IMPALA.

  • Rapprochement "majors" et indépendants au MIDEM dans la crise du disque

    Les multinationales du disque et les indépendants ont signé lundi à Cannes, au MIDEM, un accord d'objectifs communs par l'entremise du Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP) et de l'Union des producteurs indépendants (UPFI) pour renforcer leur coopération face à la crise de l'industrie musicale.

    Cette plate-forme d'objectifs communs, signée par le président du SNEP Gilles Bressand et celui de l'UPFI Stephan Bourdoiseau, sous l'égide du ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres, s'articule autour de trois grands axes:

    - La lutte contre la piraterie sur internet, qui passe par l'information du grand public, par une "nécessaire répression" et par la promotion des offres légales de musique en ligne (l'année 2004 a vu se multiplier les plate-formes légales de téléchargement).

    - Une plus grande diversité parmi les artistes et les titres diffusés à la radio.

    - Une meilleure exposition des nouveaux talents et de tous les styles musicaux à la télévision (des négociations vont bientôt avoir lieu entre responsables de l'industrie du disque et diffuseurs, comme le prévoit le rapport Cayla sur la musique à la télévision, remis récemment au ministre de la Culture et de la Communication).

    "Il existe une prise de conscience de la réalité des défis technologiques, a déclaré M. Donnedieu de Vabres à l'AFP. Cette signature est un symbole: chacun doit faire un geste pour sortir de l'opposition parfois réelle, parfois factice qui existe autour de la taille des entreprises de production musicale. L'important, c'est la diversité culturelle et le rayonnement de nos artistes".

    L'UPFI regroupe des producteurs indépendants et le SNEP regroupe représentants des "majors" et plusieurs labels indépendants. (26/01/2005

  • 21 conventions SCPP avec des salles en 2005

    La SCPP signe 21 conventions avec des salles de spectacles
    Le 17 janvier 2005 - Dans le cadre de sa politique d’aide à la création, la SCPP consacre une partie des rémunérations qu’elle perçoit au titre de la Rémunération Equitable et de la Copie Privée à des actions d’aide à la création, à la diffusion du spectacle vivant et à des actions de formation d’artistes. En 2004, le montant des aides à la création attribué par la SCPP s’est élevé à 9,35M€.

    La SCPP propose aux producteurs de bénéficier de conventions avec certaines salles de concert pour présenter dans le cadre de « show case » à la presse et au public leur nouvelle production.

    En 2005, les conventions concernent 21 salles :

    L’Archipel
    Le Batofar
    La Boule Noire
    Le Cabaret Sauvage
    Le Divan du Monde
    Le Glaz’art
    La Maroquinerie
    Le New Morning
    Le Nouveau Casino
    La Scène
    Le Sentier des Halles
    Le Sous-sol
    Le Triton
    Le Zèbre de Belleville

    Dont 7 nouvelles salles :

    Le Studio de l’Ermitage
    Le Café de la Danse
    L’Européen
    L’Espace Kiron
    Le Triptyque
    L’Espace Jemmapes
    La Java

    Ces 21 conventions représentent ensemble un potentiel de 185 concerts en 2005.

    Le détail des aides et les dossiers de demande de subvention se trouvent sur le site de la SCPP (www.scpp.fr) / rubrique Aides. (25/01/2005 )

  • Attention Talent Scène 2005

    Les lauréats des Découvertes 2005 du Printemps de Bourges et de la Fnac
    Hip Hop, reggae, ragga, funk
    Insolite (Ile-de-France), Le Remède (Ile-de-France), Red Bong (Rhône-Alpes), Vibrion (PACA), Maniacx (PACA), Stress (Suisse)
    Electro

    Fumuj (Centre), Rondo (Ile-de-France), DJ Pierre Kaspar (Bourgogne), Sheer K. (Bretagne), Akro N’ Wizzla (Midi-Pyrénées), DJ Frigid (Québec), Paral-lel (Rhônes-Alpes), Presidentchirac (Basse-Normandie)
    Rock, pop, fusion, metal
    The Craftmen Club (Bretagne), The Domestics (Nord-Pas-de-Calais), Sna-Fu (Ile-de-France), Jenx (Aquitaine), Smooth ( Pays de la Loire), Daria (Pays de la Loire), Drey (Alsace), SuperDog (Alsace), The Spangles (Lorraine), Membrane (Franche-Comté), Tokyo/Overtones (Haute-Normandie), Sold Out (Belgique)
    Chanson, world
    Anaïs (PACA), Valhère (Ile-de-France), Coup D’ Marron (Poitou-Charentes), Isulatine (Corse), Usmar (Nord-Pas-de-Calais), Davy Sicard (La Réunion)
    Contacts
    Réseau Printemps
    Coordination nationale des Antennes du Printemps de Bourges
    46, rue Bouret 75019 Paris
    Tél : 01 42 38 40 50 - Fax : 01 42 38 40 51
    E-mail : contact@reseau-printemps.com (25/01/2005 )

  • Musiques sous cloche BD rock et musique

    10 ans à arpenter les rayons de votre disquaire préféré, 10 ans à user vos semelles sur le béton des salles de concerts enfumées, 10 ans à vous ruiner les oreilles en écoutant le disque qui aurait dû être écrit rien que pour vous 10 ans à plisser les yeux, mouchoir en poche en regardant la vidéo du concert où, c'est obligé, vous êtes dans la foule en délire, 10 ans à vous dire que vous n'auriez pas dû rater le radio crochet qui passait dans votre quartier 10 ans à accepter que peut-être, votre mère a raison, que le métier de banquier est préférable à celui de rock star, 10 ans pour finalement réaliser que cinq sens ce n'est pas trop pour vivre pleinement la musique

    10 ans pour un jour lancer ce pari fou, laisser carte blanche à quatorze auteurs, dessinateurs, graphistes de talent pour bûcher à partir du même thème imposé : coucher sur papier un événement marquant des dix dernières années du secteur des musiques actuelles.
    Pour cela nous leur avons donné à chacun trois planches, trois pages où transcrire de façon indélébile souvenirs, impressions, rêves et cauchemars présents dans leur mémoire.

    Et, tel un chef cuisinier, pour mieux troubler vos papilles sensorielles, nous n'avons pu nous empêcher d'ajouter notre petit grain de sel en introduisant chaque série de planche par une page d'illustration, sorte d'alchimie d'association d'idées, cerise sur le gâteau, sauce sucrée-salée.
    Régalez-vous sans compter !

    Auteurs : Carot, Chandre, Chester, El Barto, Gaël, Gomé, Guru, Jessx, Krs, Mael, Manolo Prolo, Mo/CDM, Okus, Run/Semper Fi, Tôma Sikart. (5/01/2005 )

  • L’in-discipline culturelle et les collectivités territoriales

    Les 17 et 18 janvier à l’INJEP
    "Le Pôle culture de l’INJEP (Institut National de la Jeunesse et de l’Éducation Populaire) a initié deux rendez-vous par an pour développer une réflexion commune à l’ensemble des acteurs de la jeunesse, de la culture, du social et de l’éducation autour de l’éducation populaire et de l’action artistique. L’hiver, la rencontre se déroule à l’INJEP et l’été durant le Festival d’Avignon.

    PRÉSENTATION

    En marge du secteur classique, il existe, sur un territoire, une grande diversité d’offres culturelles mises en place par des initiatives individuelles, collectives ou associatives : expressions de communautés, expressions sociales et culturelles de populations, projets artistiques non conformes se nourrissant d’une relation avec les habitants, lieux culturels de proximité développant un projet artistique transversal et multidisciplinaire... Même si les collectivités marquent de l’intérêt pour ce secteur, elles reconnaissent leurs difficultés à identifier les acteurs et/ou à les accompagner.Il semblerait que le développement de l’intercommunalité et la nouvelle phase de décentralisation amènent les collectivités à refonder leurs politiques culturelles sur les spécificités du territoire et des populations, ce que l’autorité nationale ne veut pas ou ne peut pas faire.Cette nouvelle donne constitue-t-elle réellement une chance pour que les décideurs culturels changent leur regard sur ces pratiques et les reconnaissent comme des vecteurs de transformation ?

    PROGRAMME

    Lundi 17 janvier 2005

    • 10h30 : Ouverture

    • 11h00 : Conférence-débat : L’action publique à l’épreuve des pratiques culturelles « peu instituées » Renaud Epstein, Groupe d’analyse des politiques publiques, E.N.S. de Cachan

    • 12h30 : Repas

    • 14h00 : Table ronde 1 : « L’intercommunalité, une opportunité pour refonder les politiques culturelles à partir des populations ? » Animée par Pierre Wolkowinski, Directeur de Territoires, Identités et Développements Avec Guy Dumélie, Vice-président de la FNCC ; Jean-Luc Michaud, Directeur de la culture et de la communication de la Ville de Valentigney ; Vincent Lalanne, Vice-président de Culture et Départements et Marc Cerdan, Directeur de Domaine Musiques Région Nord - Pas-de-Calais.

    16h30 : Table ronde 2 « Pour une approche transversale et indisciplinée des pratiques artistiques et culturelles » Animée par Pierre Wolkowinski Avec Nelly Lopez, Chargée de mission culture à la Confédération des MJC ; Yolande Padilla, ministère de la Culture, DDAI (sous réserves) ; Bruno Mykol, Directeur adjoint du Nada Théâtre, Les Ulis et Arianne Bourrelier, Directrice de la MJC de Noisiel.

    • 19h00 : Repas

    • 20h45 : Atelier spectacle « Les acteurs de bonne foi » de Marivaux Proposé par l’ARIA Ile de France, dirigée par Robin Renucci. Mis en scène par Bruno Cadillon.

    Mardi 18 janvier 2005

    • 9h30 : Ateliers

    Atelier 1 : « La prise en compte de l’in-discipline dans les politiques culturelles des collectivités » Avec Smaïn Mebarki, Vice-président de l’association Pavé, scène conventionnée du Val de Fensch ; Fabienne Sire, Présidente de la Cie Gakokoé, Montbéliard et Marie-Laure Manguelin, Coordinatrice événementielle, Grenoble.

    Atelier 2 : « Accompagnement et formation des acteurs d’un territoire » Avec Maud Le Floc’h, Auteure Mission repérage(s), Lieux Publics, Marseille ; Vincent Lalanne, Directeur d’Acte 91 et Gabi Farage, Co-directeur de l’association Bruit du Frigo, Bordeaux.

    Atelier 3 : « Relations avec les pratiques instituées » Avec Vincent Rulot, Directeur de La Clef, St Germain en Laye ; Pierre Brette, Coordinateur des MJC de l’Isère et Xavier Phélut, Responsable de la Biennale de la danse de Lyon.

    • 12h30 : Repas

    • 14h00 : Synthèse des ateliers Pierre Wolkowinski.

    • 14h45 : Débat

    • 16h30 : Fin des rencontres

    JOURNÉES CONCUES PAR LE PÔLE CULTURE DE L’INJEP EN COLLABORATION AVEC :

    Guy Dumélie, Vice-président de la FNCC Vincent Lalanne, Vice-président de Culture et Départements Nelly Lopez, Chargée de mission culture de la Confédération des MJC Pierre Wolkowinski, Directeur de Territoires, Identités et Développements

    Institut National de la Jeunesse et de l’Éducation Populaire / Unité de la Recherche, des Études et de la Formation - Pôle Culture

    Chantal Dahan, Responsable du Pôle Culture Thierry Lavignon, Chef de projet Naïma Laïb, Coordinatrice du site Internet Marie-Laure Delattre, Communication

    INFORMATIONS PRATIQUES

    • Entrée libre sur inscription (Cathy Lenoble - Tel : 01 39 17 25 98 - Fax : 01 39 17 27 65 - Courriel : lenoble@injep.fr)

    • Lieu : INJEP - 11, rue Paul Leplat - 78 160 Marly-le-Roi "(5/01/2005 )

  • La Sacem, avec à ses côtés la SDRM et SESAM, signe un accord avec APPLE pour iTunes Music Store, concernant le téléchargement d'œuvres musicales

    La Sacem se félicite d'avoir signé, aux côtés de la SDRM* et de SESAM* un contrat avec le service de musique en ligne iTunes Music Store qui a été lancé le 15 juin simultanément en Grande-Bretagne, en Allemagne et en France.L'accord, d'une durée de trois ans, couvre l'écoute et le téléchargement des œuvres des sociétaires membres de la Sacem sur l'ensemble de l'Europe ainsi que des œuvres du répertoire mondial pour la France, le Luxembourg et la Principauté de Monaco.Il représente une avancée significative vers la mise en place de services de musique en ligne performants, offrant un répertoire très riche et varié à des conditions économiques raisonnables. Il devrait permettre aux auteurs, compositeurs et éditeurs de musique de bénéficier d'une large distribution de leurs œuvres dans le respect de leurs droits.
    Bernard Miyet, Président du Directoire la Sacem, et Président de SESAM, souligne : "Cette signature symbolise l'engagement des sociétés de gestion collective signataires à promouvoir la diffusion des œuvres sur Internet, offrant un service de qualité aux consommateurs dans le respect de la loi et du droit d'auteur. Tous les créateurs ne peuvent que marquer leur satisfaction à la suite de la signature de ce contrat avec le plus grand service de musique en ligne légal Outre Atlantique".
    * SDRM : Société de droit de reproduction mécanique regroupant les sociétés Sacd, Sacem, Scam, Sgdl et Aeedrm.
    * SESAM : Société gérant l'utilisation dans le multimédia des œuvres des répertoires de ses sociétés associées (œuvres graphiques et plastiques (ADAGP), musicales (Sacem), dramatiques (SACD), documentaires (SCAM) et le droit de reproduction de ces œuvres (SDRM)). (1/12/2004 )

  • Le texte de la LEN adopté par le Sénat (13/04/2004 )

    Le Sénat a adopté en deuxième lecture dans la nuit de jeudi à vendredi dernier le texte de la LEN (Loi sur l'Economie Numérique), amputé de l'obligation faite aux hébergeurs d'une surveillance a priori des contenus mis en ligne. Cette disposition, adoptée par l'Assemblée nationale en deuxième lecture, était jugée liberticide et très contestée. Le Sénat a suivi sur ce point les recommandations de l'ex-ministre déléguée à l'Industrie, Nicole Fontaine, qui s'était prononcée pour le retrait de cette disposition. Une autre disposition, visant les fournisseurs d'accès, a été en partie édulcorée. Le texte adopté par l'Assemblée prévoyait en effet qu'un juge des référés puisse réclamer que l'accès des internautes à tel ou tel contenu dénoncé comme illicite par une tierce partie soit interrompu. Le passage concerné autorisant le juge à prendre toutes mesures «telles que celles visant à cesser de stocker ce contenu ou, à défaut, à cesser d'en permettre l'accès», a été supprimé. Selon le texte adopté, le juge pourra toujours, néanmoins, «faire cesser un dommage» ou «prévenir un dommage occasionné par le contenu d'un service de communication publique en ligne», ce qui n'exclut pas l'option d'un filtrage d'Internet. Le Sénat n'a pas suivi sur ce terrain la requête de l'opposition qui demandait à ce que soit rajoutée la mention «si les moyens technologiques le permettent». «Cela va de soi», a estimé le nouveau ministre de l'Industrie et rapporteur du projet de loi, Patrickj Devedjian. En l'état, la loi maintient également une forme de «justice ou censure privée» dénoncée par les organisations non gouvernementales, qui impose aux hébergeurs de supprimer tout contenu dont la nature illicite aura été dénoncée par un tiers, sans aucune intermédiation d'un juge. Avant d'être définitivement adopté, le texte doit encore passer devant une commission mixte paritaire réunissant députés et sénateurs. Granlink

  • Premières prises de position du nouveau ministre de la Culture (13/04/2004 )

    TVA sur le disque, diversité culturelle, sur ces deux points Renaud Donnedieu de Vabres marche dans les pas de son prédécesseur. Le nouveau ministre de la Culture et de la Communication entend «convaincre nos partenaires européens de défendre la diversité culturelle sur son territoire mais aussi la promouvoir dans le monde par des actions positives». D'autre part le nouveau ministre veut développer d'autres priorités pour la France telles que «garantir le financement de la Culture», «favoriser le développement des industries culturelles», «confirmer la spécificité et l'ambition européenne dans le domaine audiovisuel» et «favoriser les échanges culturels en Europe», notamment avec les pays du sud. Enfin l'industrie du disque sera heureuse de voir que le locataire de la rue de Valois veut «appliquer au disque la TVA au taux réduit» et «protéger la propriété intellectuelle et artistique contre la piraterie». D'autre part, pressenti par Donnedieu de Vabres depuis sa nomination, Henri Paul, conseiller à la Cour des comptes, a pris officiellement hier ses fonctions de directeur de cabinet du nouveau ministre de la Culture et de la Communication. Granlink

  • La marche vers la fusion avance entre l'ADAMI et la SPEDIDAM (13/04/2004 )

    Les deux sociétés ont souhaité faire appel à Jacques Toubon «consulté en tant que personnalité qualifiée». L'ancien ministre de la Culture et de la Communication pourra ainsi faire valoir son autorité dans un dossier qui ne manque pas de chausse-trappes. Les Conseils d'Administration de l'ADAMI et de la SPEDIDAM ont d'ores et déjà approuvé «les résultats des négociations relatives au rapprochement des deux sociétés». «Ce rapprochement a pour but d'unir les artistes pour une meilleure protection de leurs droits», précise-t-on. Rappelons qu'entre l'ADAMI et la SPEDIDAM il subsiste un contentieux concernant une somme d'argent qui n'a pas été rétribuée convenablement. L'affaire pourrait ainsi trouver sa solution dans le rapprochement des deux sociétés. Mais cette opération ne fait pas l'unanimité dans les rangs de l'ADAMI Granlink

  • Sophie Duhamel, nouvelle directrice de la communication pour la SACEM (13/04/2004 )

    Sophie Duhamel vient de rejoindre la SACEM en tant que directrice de la communication, après avoir passé onze ans à la Fondation de France, comme Directeur de la communication, puis du développement. Au préalable, Sophie Duhamel avait assuré différentes responsabilités dans le Groupe Thomson, à la Cité des Sciences et de l'Industrie de La Villette ainsi qu'à La Prévention Routière. Responsable de la communication externe, de la communication interne générale et du multimédia, Sophie Duhamel aura, avec son équipe, la charge de rendre plus lisible la société d'auteurs, son savoir-faire et ses missions face à la nouvelle donne imposée aux métiers de la création et au monde de la musique. Granlink

  • La SPPF poursuit la conclusion d'accords avec les éditeurs de sonneries musicales sur téléphones mobiles (13/04/2004 )

    Acotel France, Buongiorno Vitaminic France et Universal Mobile International sont les nouveaux signataires du protocole d'accord définissant, dans un cadre expérimental, les rémunérations minimales auxquelles les labels indépendants peuvent prétendre pour le téléchargement de sonneries musicales "Master", en dehors de toute opération spéciale sur un titre ou un artiste ou de cross-marketing.«Ces nouveaux accords permettront aux Indépendants d'être plus présents sur le marché des ringtones et de satisfaire la demande des consommateurs, qui pourront ainsi avoir accès à des sonneries musicales de qualité CD et à un choix plus varié d'extraits de phonogrammes pour personnaliser leur portable», déclare dans un communiqué Jérôme Roger, directeur général de la SPPF. Granlink

  • Bras de fer entre MTV Europe et les labels indépendants européens (13/04/2004 )

    Lors d'une conférence de presse qui se tenait hier à Londres, les labels indépendants européens ont accusé MTV d'abus de position dominante sur le marché. La chaîne musicale menace en effet d'interrompre la diffusion des clips de leurs artistes s'ils n'acceptent pas de voir le taux de royalties annuel qu'elle leur reverse divisé par deux. «MTV essaie d'imposer un modèle de copyright à l'américaine dans le reste du monde», a dénoncé Alison Wenham, le vice-président de l'IMPALA, qui représente 2400 labels indépendants européens. La maison mère de MTV Europe a demandé à sa filiale de réduire de 55% le montant annuel des royalties reversées aux labels indépendants européens au titre de la diffusion de leurs clips vidéo, de 1,9 million d'euros à 845 000 euros. MTV Europe cherche à contourner le monopole de l'organisme VPL dans la re-négociation du précédent contrat de quatre ans expiré le 31 décembre dernier et prolongé jusqu'au 31 mars. Rappelons que VPL (Videographic Performances Limited) est la structure mandatée par les labels indépendants européens pour négocier et percevoir les droits de diffusion des clips. «Les conditions proposées par MTV sont totalement inacceptables», est-il écrit dans une lettre ouverte adressée à la chaîne musicale et signée par plus de 300 labels. Le précédent montant de royalties ne reflétait déjà pas le poids des labels indépendants sur le marché européen, dénoncent-ils. En 2002, leur part de marché était de 22%, pour un chiffre d'affaires de 2,5 milliards de dollars. Les indépendants estiment également que «les droits d'exploitation réclamés par MTV sont considérablement élargis, incluant la téléphonie mobile et la diffusion par Internet, mais toujours avec la même rémunération au rabais». Cette protestation semble avoir porté ses fruits puisque Brent Hensen (President & Chief Executive de MTV Networks Europe) a adressé hier sa réponse aux labels indépendants européens, les assurant de partager leurs préoccupations et les assurant de la volonté de la chaîne de son respect pour tous les artistes et leur répertoire et que, dans le but de trouver une issue à ces discussions, MTVNE revenait à la table des négociations face à VPL. Granlink

  • La condamnation de Microsoft repousse aux calendes grecques les perspectivies d'interopérabilité (13/04/2004 )

    Le commissaire européen à la concurrence Mario Monti a confirmé hier le montant record de l'amende infligée à Microsoft pour abus de position dominante (497,2 M€) et l'obligation faite au géant du logiciel de distribuer en Europe, sous 90 jours, une version de Windows sans Windows Media Player. De son côté, Microsoft a annoncé son intention de faire appel de cette condamnation devant la justice européenne et de demander la suspension des sanctions jusqu'à ce qu'intervienne un jugement sur le fond, ce qui promet de faire encore traîner les choses pendant quatre ou cinq ans. Cette affaire aura des conséquences indirectes sur plusieurs marchés émergents, dont celui de la musique en ligne. Si le rétablissement d'une situation de saine concurrence entre Microsoft et ses concurrents dans le domaine des formats audio et vidéo compressés et des DRM est souhaitable, elle risque néanmoins de reporter aux calendes grecques les perspectives d'interopérabilité entre ces différentes technologies, ce qui risque de décourager le consommateur, dont le souci n'est pas tant d'avoir une liberté de choix que de bénéficier d'un standard unique. Granlink

  • Popstars ne serait plus une oeuvre audiovisuelle (13/04/2004 )

    Le Tribunal administratif a estimé que Popstars n'est pas un «documentaire de création» et a annulé l'accès à la subvention du CNC dont bénéficiait l'émission. La SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques) souligne de son côté que la décision du 11 mars dernier retire à l'émission de télé-réalité le statut d'oeuvre donnant lieu à des subventions par le biais du CNC. De son côté le groupe M6 affirme que «ce n'était pas la notion d'oeuvre audiovisuelle qui était jugée», mais que le Tribunal avait à juger la validité des subventions reçues par la société de production Adventure Line Production. Granlink

  • Est-ce la fin des ouvriers du livre CGT ? (05/12/2003 )

    On peut le penser, en effet, le Figaro a annoncé qu'il quittait le Syndicat de la Presse Parisienne (SPP) au 31 décembre 2003. Yves de Chaisemartin, président du directoire du Figaro, aurait décidé de faire ce geste spectaculaire pour attirer l'attention sur la situation économique de la presse. Celle-ci serait devenue intenable à cause des coûts engendrés par les ouvriers du livre qui sont largement majoritaires dans les imprimeries et la distribution. Par cette démission, le patron du Figaro veut ainsi exercer une certaine pression sur les pouvoirs publics et sur les partenaires sociaux. Selon des sources bien informées, le Figaro attendrait le soutien des autres journaux pour engager un bras de fer contre le livre CGT. Le gouvernement ne s'y serait pas opposé. Rappelons que Le parisien avait affronté seul, dans les années 70, le Livre CGT. Granlink

  • Les professionnels étrangers en visite aux Transmusicales de Rennes (05/12/2003 )

    le Bureau Export de Berlin, en coopération avec l'ambassade de France à Berlin et le festival rennais, invite et accompagne des journalistes et professionnels allemands lors de la prochaine édition des Transmusicales de rennes. Parmi la douzaine d'invités allemands on retrouve, côté médias, des représentants de l'officiel berlinois Tip, du magazine mensuel spé Jazzthetik, du quotidien berlinois Tagesspiegel, du magazine mensuel spé Spex, des principaux gratuits allemands Piranha, Wom Journal, Intro et Festivalguide, du quotidien national Die Tageszeitung ou encore du magazine mensuel spé Raveline. Les médias en ligne Musicline et Dancecube vont également couvrir le festival. Du côté des professionnels, il faut signaler la présence de la chargée de projet du Popkomm 2004 berlinois, du label Doxa Records, du tourneur & éditeur Manic Music, du tourneur True School Booking, le directeur artistique du festival Electricity et le label & société de management R.O.T. Corinne Micaelli et Daniel Winkel représenteront le Bureau Export de Berlin lors du festival. Le Bureau Export Espagne, en coopération avec le service audiovisuel de l'ambassade de France à Madrid et les Trans, invite et accompagne des journalistes et professionnels espagnols. Parmi la quinzaine d'invités de l'édition 2003, on retrouve du côté médias des représentants des magazines mensuels Go Mag, Mondo Sonoro, Suite, Rock De Luxe, de la radio nationale Radio 3, du quotidien La Vanguardia, et de la télévision catalane TV3, etc... Jordi Gratacos et Sébastien Prieto représenteront le Bureau Export Espagne pendant le festival. Le Bureau Export de Sydney invite et accompagne Matt Knipe (Level Two), Chris Loverso (Shock Records), Heidi Pasqual (Creative Vibes), Andrew Jackson (Ministry Of Sound), Sharon Mc Donald (Silent Records) et Julia Holt (Adelaide Cabaret Festival). Juliette Bouquerel représentera le Bureau Export de Sydney lors du festival. Le Bureau Export Brésil, avec le concours de l´ambassade de France, invite quant à lui une télévision brésilienne et 3 professionnels brésiliens aux prochaines transmusicales : TV Cultura couvrira le festival pour la diffusion d´une émission spéciale en fin d'année. les invités professionnels sont Marcos Boffa, producteur et directeur du festival Eletronika de Belo Horizonte, Paulo Octavio de Almeida, directeur artistique, propriétaire de 4 des plus importantes salles de concert au brésil. Granlink

  • TVA : Le Parlement européen recommande d'inclure le disque dans l'annexe H

    La commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen s'est prononcée pour inclure «la fourniture de musique enregistrée sur disque numérique ou dans des formats similaires, y compris en location», dans l'annexe H de la directive européenne sur les taux de TVA réduits. Dans son rapport sur la proposition de directive du Conseil de l'Europe rendu public hier, la présidente de cette commission, la député allemande Crista Randzio-Plath (Parti socialiste européen) estime qu'«il faut surtout veiller à ce que l'annexe H soit souple plutôt que normative - si un Etat membre ne veut pas appliquer le taux réduit à une catégorie donnée, il n'est pas obligé de le faire». Dans ce contexte, elle recommande de rajouter le disque dans l'annexe H, «puisque plusieurs Etats membres ont fait savoir qu'ils le souhaitaient» et qu'«il ne semble pas y avoir de risque réel de distorsion de concurrence dans la mesure où la diminution des prix de détail ne sera pas d'une ampleur telle qu'un voyage par delà les frontières serait justifié». «En outre, ajoute-telle, la situation actuelle, dans laquelle seuls certains biens culturels (les livres) peuvent prétendre à un taux réduit, n'est pas du tout satisfaisante dans la mesure où ces biens entrent en concurrence». Elle souhaiterait cependant que l'industrie du disque s'engage clairement «à répercuter intégralement la réduction de TVA sur le consommateur». Ses recommandations sont toutes autres en revanche en ce qui concerne la réception de services de radiodiffusion et de télévision, qu'elle propose de supprimer de l'annexe H, en raison d'un problème potentiel de distorsion de concurrence, «compte tenu de la perspective d'une distribution croissante de programmes de radio/TV via Internet et, à l'inverse, avec la fourniture de services Internet sur la télévision». Granlink

  • La TVA sur le disque revient par la petite porte (05/12/2003 )

    Le 25 novembre un rapport du comité des affaires économiques et monétaires du Parlement européen s'est prononcé en faveur d'un taux réduit de TVA sur le disque. La SACEM, le SDSD, l'UPFI et le SNEP se sont félicités de cette prise de position du comité des affaires économiques du Parlement européen. Selon les sociétés d'auteurs, «sous l'autorité du rapporteur de ce texte, Mme Randzio-Plath, présidente de ce même comité, les parlementaires européens apportent ainsi une contribution essentielle à l'action menée par les professionnels européens en général, français en particulier, sur ce dossier». Mais le chemin est encore long, puisque le Parlement européen doit approuver ce texte en séance plénière. Le Conseil des ministres des Finances avait décidé récemment de se donner un temps de réflexion pour revoir la liste des biens soumis à un taux réduit. Celle-ci devrait débuter à partir de 2004.

  • Quand Pearl Jam vend ses CD en direct sur le Web (05/12/2003 )

    Les exécutifs de l'industrie du disque américaine suivent de près le parcours du groupe Pearl Jam, qui depuis la fin de son contrat avec le label Epic Records de Sony Music, en début d'année, a décidé de prendre sa destinée en main. Son manager, Kelly Curtis, souhaitait prendre le temps d'étudier la manière dont le groupe allait distribuer désormais sa musique. Mais les événements se sont quelque peu précipités. Le 10 novembre dernier, Pearl Jam a mis en vente sur son site ( www.pearljam.com ) un nouveau single, "Man of the Hour", enregistré pour la bande originale du film "Big Fish" de Tim Burton. Depuis, 4 800 CD se sont vendus par correspondance. A titre de comparaison, la meilleure vente de single des deux dernières semaines aux Etats-Unis, "I Can Only Imagine" de MercyMe, a vendu un peu plus de 7 000 copies par semaine selon Soundscan. Proposé en écoute (streaming) sur le site RealOne.com de Realnetworks, la chanson s'est classée instantanément en tête de liste des titres les plus écoutés. Et dès aujourd'hui, elle devrait être proposée en téléchargement sur iTunes Music Store. Plutôt que de signer un nouveau contrat mondial avec une multinationale du disque, Pearl Jam cherche à obtenir différents deals avec des majors pour certains pays, avec des indépendants pour d'autres, et sortir lui-même ses propres disques aux Etats-Unis, a confié son manager l'été dernier. «Mettre sur le marché 50000 copies de "Man of the Hour" et proposer le titre en téléchargement et en streaming sur Internet est une première étape pour déterminer ce que le groupe est capable de faire tout seul», a confié Kelly Curtis au New York Times. Pour sa participation à la bande annonce du film, Pearl Jam a dealé directement avec Sony Pictures. La chanson sera également disponible sur le CD de la bande originale du film, dont la sortie est prévue le mois prochain... chez Epic Records.

  • Rapprochement décisif entre AOL et Microsoft

    La guerre des navigateurs Web, qui a opposé dans la seconde moitié des années 90 Netscape Navigator et Internet Explorer, vient de connaître un dénouement inattendu qui se traduit par un rapprochement décisif entre AOL et Microsoft. Netscape Navigator fut le premier navigateur Web graphique (qui se rappelle avoir navigué sur Internet en mode texte ?) et fut racheté en 1999 par AOL. Son challenger Internet Explorer, développé par Microsoft, a fini par l'évincer presque totalement du marché. Il y a deux ans, une cour d'appel américaine avait estimé que Microsoft s'était rendu coupable d'un abus de position dominante en intégrant Internet Explorer à son système d'exploitation Windows, ce qui avait favorisé son adoption par défaut par de nombreux internautes et permis d'écraser son concurrent Netscape Navigator. Devenu propriétaire de Netscape Navigator, AOL avait à son tour porté plainte l'an dernier contre Microsoft pour pratiques anticoncurrentielles. Les deux compagnies viennent de conclure un accord à l'amiable au terme duquel Microsoft s'est engagé à verser 750 millions de dollars à AOL. Le numéro un du logiciel va par ailleurs licencier gratuitement Internet Explorer à AOL pendant sept ans. Mais cet accord à l'amiable débouche également sur un partenariat fort entre les deux compagnies dans le domaine de la diffusion de contenus sur Internet et de la gestion des droits numériques (DRM). Ce dernier aspect, en particulier, constitue une véritable victoire stratégique pour Microsoft, qui renforce ainsi sa capacité à imposer ses logiciels sur l'ensemble des plates-formes, du PC aux baladeurs en passant par les ordinateurs de poche et les décodeurs. Cet accord autorise par ailleurs la maison de disques Warner Music Group, filiale d'AOL Time Warner, à utiliser les technologies de DRM de Microsoft.

  • Pierre Bellanger mène la danse

    Lors d'une allocution le 14 mai dernier devant la commission des affaires culturelles du Sénat, présidé par Jacques Valade, Pierre Bellanger, le patron de Skyrock, a présenté un vaste plan de réforme de la radio. Il permettrait de donner à chaque réseau national une couverture maximum de 56 millions d'auditeurs potentiels. De plus, les réseaux pourraient bénéficier d'une fréquence maîtresse qui leur permettrait d'être écoutés sur la même longueur d'onde sur l'ensemble du territoire. Pierre Bellanger espère faire passer cette réforme dans le nouveau texte de loi sur les télécoms, dénommé «paquet télécom». Le patron de Skyrock aurait reçu l'assentiment des autres patrons de radios et du SIRTI. Mais le groupe NRJ s'y oppose farouchement, arguant que ce plan de fréquence est une «utopie, qui ne prend pas en compte les difficultés techniques et financières.» Pour Marc Pallain, le directeur du groupe NRJ, «l'avenir de la radio c'est le numérique.» Le texte doit être discuté en septembre.

  • TVA sur le disque: des « zones de résistances »

    Il reste «incontestablement, des zones de résistances.» Il ne s'agit pas de l'Irak, mais de la TVA sur le disque. Et ce n'est pas Rumsfeld qui parle, mais Jean-Jacques Aillagon, le ministre de la Culture et de la Communication, qui est sorti de sa réserve sur ce sujet. «On a vu un certain nombre de pays se ranger à cette initiative, je pense notamment à l'Italie qui assurera la présidence de l'UE» a déclaré Jean-Jacques Aillagon, mais «tout n'est pas gagné, il y a encore, incontestablement, des zones de résistances», a-t-il ajouté, en citant des «réserves» de la part de la Commission européenne. Que dire, sinon, que ce dossier est loin d'être clos, et que finalement après les déclarations tonitruantes faîtes à la fin de la mission Léotard, le gouvernement n'en finit pas de souffler le chaud et le froid sur la TVA à 5,5%.

  • iTunes Music Stores: 275 000 titres vendus en 18 heures

    Des sources proches des majors du disque américaines estiment à 275 000 le nombre de titres vendus en 18 heures par Apple via son service en ligne iTunes Music Store lancé en début de semaine. En moins de 24 heures, Steve Jobs aura montré sa capacité à relever haut la main le défi que nous lui lancions dans notre édition de mercredi de vendre 1,2 million de chansons par mois aux Etats-Unis. Ce succès est d'autant plus remarquable que l'offre iTunes Music Store se limite pour l'instant au marché américain et aux possesseurs d'ordinateurs Apple équipés du système de dernière génération OS X. En attendant de voir l'évolution de ces chiffres sur la durée, les premiers enseignements peuvent en être tirés. La formule de la vente de titres à l'unité paraît moins anxiogène pour le consommateur que celle de l'abonnement à des services au catalogue limité, compliqués à utiliser et offrant beaucoup moins de flexibilité. Elle offre en outre l'avantage de favoriser l'achat impulsif, à condition de proposer des nouveautés et des exclusivités, ce qui est le cas d'Apple. L'ergonomie du logiciel iTunes, associée à celle du Macintosh, fera date. Mais le coup de génie de Steve Jobs aura été de parvenir à réconcilier consommateurs et maisons de disques sur un terrain inattendu: celui du DRM (Digital Right Management). L'acheteur d'un titre sur iMusic Store peut générer librement trois copies sur trois machines différentes, ce qui lui permet éventuellement de l'échanger avec des amis. Il peut également le copier sur son iPod et le graver à volonté sur CD, pour réaliser des compilations. C'est le serveur d'Apple qui gère l'ensemble des autorisations et des licences en ligne, et qui recueille en retour des données précieuses sur chaque consommateur. Les limitations imposées, comme l'impossibilité de graver plus de dix fois la même compilation, s'adressent aux vrais pirates, qui produisent des CD contrefaits en série. Ainsi le consommateur est dé-diabolisé et l'industrie du disque rassurée. Maintenant que cette formule gagnante est sur le marché, une course effrénée va s'engager pour offrir le même service dans l'univers du PC, avant qu'Apple ne sorte sa version d'icônes pour Windows fin 2003. Dans son coin, un autre gourou high tech et vieux frère ennemi de Steve Jobs depuis 20 ans, un certain Bill Gates, doit ruminer sérieusement sa contre-offensive. Car le co-fondateur d'Apple vient de porter un sérieux coup aux visées hégémoniques de Microsoft avec sa plate-forme Windows Media.

  • Contenus et services en ligne: un marché de 3,2 milliards d'euros en 2007

    D'après la dernière étude de Jupiter Research sur le sujet, l'industrie des contenus payants sur Internet est encore naissante, mais devrait connaître une croissance rapide au cours des quatre années à venir. « En 2003, seuls 9% des internautes européens achèteront des contenus et des services en ligne », considère Jupiter, ce qui devrait générer un chiffre d'affaires de 693 M€. Mais ils seront 23% en 2007 et représenteront un marché de 3,2 milliards de dollars. Selon le cabinet d'études, 21% des dépenses effectuées en 2003 porteront sur des services comme la messagerie électronique, les e-cards, les envois de SMS, l'hébergement de sites Web et les solutions antivirus. 13% porteront sur des contenus texte et images de type informations économiques et financières, archives de news et informations sportives. Encore cette année, la pornographie et les contenus pour adultes se tailleront la part du lion, avec 43% des dépenses. La musique, les jeux vidéo et les contenus audio devraient commencer à éveiller l'intérêt des consommateurs et représenter 23% des dépenses, estime Jupiter. La situation sera tout autre en 2007, prévoit le cabinet de recherche. Les contenus multimédias représenteront 50% des dépenses en matière de contenus et de services en ligne. Et la part des contenus texte et images tombera à 25%, de même que celle de la pornographie

  • Les labels indépendants britanniques partent en reconnaissance sur Kazaa

    Musicindie, le bras armé de l'AIM (Association of Indépendant Music), qui représente les labels indépendants britanniques, a lancé un pilote pour explorer le potentiel promotionnel et de distribution des réseaux P2P en partenariat avec la société Altnet. La technologie TopSearch d'Altnet, une compagnie proche des créateurs de Kazaa, permet d'exposer des contenus sécurisés aux utilisateurs du logiciel P2P. Une première opération a été lancée hier avec deux titres du songwriter Richard Thompson, distribués dans un format sécurisé sur Kazaa, deux semaines avant la sortie aux Etats-Unis de son album "The Old Kit Bag" (Cooking Vinyl/Spin Art). Le label Cooking Vinyl, qui inaugure le pilote, va également distribuer sur Kazaa des enregistrements inédits de deux de ses artistes phares, Billy Brag et Soft Cell, ainsi que six titres du prochain album de Ian McCulloch (ex-Echo & The Bunnymen). Les huit titres sont proposés en écoute illimitée pendant 24 heures puis à l'achat à 0,45 dollars l'unité. « La distribution de contenus licenciés sur les réseaux peer-to-peer peut avoir un énorme potentiel. Les choses ne changent pas en une nuit, mais nous gardons l'esprit ouvert sur la possibilité de les utiliser efficacement dans le futur », a déclaré un représentant de Musicindie.

  • Plan de fréquences en région parisienne

    Le CSA vient de publier le nouveau plan de fréquences sur la région parisienne. L'instance avait lancé l'appel aux candidatures le 24 septembre sur cette zone. Deux fréquences sont disponibles. La fréquence 93.9 FM est réservée à une radio de catégorie A, alors que pour la Seine-et-Marne, cet appel est ouvert aux stations de catégorie A, B, D et E. Près de 46 candidats ont été déclarés recevables. Jean-Pierre Raffarin, le Premier ministre, s'était publiquement prononcé pour l'attribution de la fréquence parisienne à une radio destinée aux personnes handicapées.

  • RealNetworks rachète Listen.com (Rhapsody)

    RealNetworks a décidé d'opérer un revirement stratégique important en rachetant Listen.com, la compagnie opératrice du service de musique sur abonnement Rhapsody, distribué par de nombreux fournisseurs d'accès haut débit aux Etats-Unis et concurrent de Musicnet. Le montant de l'opération s'élève à 36 millions de dollars, dont 17,3 millions en cash. Ce rachat laisse augurer un désengagement progressif de RealNetworks dans Musicnet, la joint-venture créée avec BMG, EMI et Warner Music, rejoints récemment par Sony , et dont la compagnie détient 40%. D'après un document remis à la Security and Exchange Commission, Rob Glaser, Pdg de RealNetworks, a démissionné récemment de son poste de Pdg de Musicnet. Selon certaines sources, RealNetworks aurait également retiré sa représentation au sein du Conseil d'administration de Musicnet. Fin février, la compagnie avait déjà pris une participation dans le capital de Listen.com , qui compte parmi ses actionnaires minoritaires les cinq majors du disque. Le service Rhapsody avait alors adopté la technologie RealOne de RealNetworks par défaut, en lieu et place de la technologie Windows Media de Microsoft. RealNetworks devrait continuer à offrir sa propre version du service Musicnet, RealOne Music, au moins jusqu'à la finalisation du rachat de Listen.com, d'ici trois ou quatre mois. Le Pdg de Listen.com, Sean Ryan, continuera à diriger ses troupes en tant que vice-président des services de musique au sein de la division RealOne. Le fondateur de la start-up, Rob Reid, rejoint également RealOne en tant que vice-Président en charge du développement stratégique.

  • Investissement publicitaire des maisons de disques : +7% sur les médias audiovisuels

    Au cours du 1er trimestre 2003 et comparé à la même période de l'année 2002, les maisons de disques ont vu leurs investissements publicitaires croître de 7% sur les médias audiovisuels. Au total, 114 millions d'euros (tarif brut) ont été injectés sur la période dont 85 millions d'euros en télévision et 29 millions d'euros en radio. S'agissant des progressions par support, le média radio profite le plus de cette envolée (+22%). Une hausse qui revient essentiellement aux FM, +27% contre à peine +1% sur les généralistes. Les investissements en TV progressent quant à eux de 2% à 85 millions d'euros et ne touchent que le secteur des chaînes du câble et du satellite. Le PAF de complément a vu ses revenus progresser de +36% sur le secteur de l'édition musicale passant de 3,8 à 5,1 millions d'euros. Source Advertcast.

  • Jean-Jacques Aillagon reçoit les chanteurs

    Dans la logique de sa campagne pour la baisse de la TVA sur le disque, le ministre de la culture et de la communication s'est tourné mercredi dernier vers les artistes en recevant à son ministère Enrico Macias, Marc Lavoine, Bénabar et Sanseverino pour évoquer avec eux l'action du gouvernement dans ce domaine.

  • Etats-Unis: une fracture numérique générationnelle, raciale et sociale

    Selon une étude menée par la fondation Pew Internet and American Life Project, 42% des américains n'utilisent pas Internet et plus de la moitié (52%) des non-connectés interrogés ne pense pas l'utiliser un jour, ne le veut pas ou n'en a pas le besoin. Près du quart ne s'est jamais connecté. Le coût de l'ordinateur et de l'abonnement entre en ligne de compte pour le tiers des non-connectés. Une autre barrière à l'entrée est le temps qu'il faut pour apprendre à utiliser ces technologies, qui est souvent négligé. Enfin, il y a le fait que la technologie est souvent frustrante. «Ce que nous constatons depuis la fin 2001, c'est que la croissance du net a vraiment décliné», observe Amanda Lenhart, l'un des principaux auteurs de l'étude, qui y voit le signe qu'un palier est atteint. La fracture numérique est générationnelle: la moitié des non-connectés a plus de 50 ans. Elle est aussi raciale: les non-connectés sont 40% chez les blancs, 46% chez les hispaniques anglophones et 55% chez les afro-américains. Enfin, elle est sociale: 41% des non connectés ont un revenu familial inférieur à 30 000 dollars par an et 25% n'ont pas leur diplôme d'études secondaires.

  • Le téléchargement pénètre dans les charts officiels

    La compagnie Official UK Charts va rajouter un top 40 des titres les plus téléchargés sur Internet à ses classements des meilleures ventes de disques. Les résultats de ce top seront intégrés aux charts officiels qu'elle publie toutes les semaines. «Notre objectif à long terme est de les incorporer dans notre Top 40 Singles», a indiqué un porte-parole d'Official UK Charts. Aux Etats-Unis, l'organisme Soundscan a fait figurer pour la première fois un single distribué en exclusivité sur Internet dans son classement Hot 100 Singles Sales: "PeaceKeeper", de Fleetwood Mac, entré à la 11ème place à la mi-mars. Les téléchargements du single "American Life" tiré de l'abum éponyme de Madonna seront également comptabilisés officiellement. «La manière dont les gens achètent la musique change avec les nouvelles technologies. Nous avons besoin de montrer que nos charts reflètent cette réalité», a indiqué le porte-parole. Mais le système anglais, qui repose sur un partenariat avec le grossiste numérique européen OD2, ne tient pas compte des téléchargements de musique sur les réseaux P2P et ne porte que sur un catalogue de 175 000 titres référencés.

    US Go Home! (03/03/2003 )

    Voilà ce que pourrait scander très bientôt les cinéastes français après avoir pris connaissance de la dernière étude du Centre National du Cinéma. Les chiffres sont sans appel pour notre cinéma national, les films américains dominent «largement» le marché de la vidéo et du DVD. La moitié des titres sur le marché sont en effet américains et ils représentent près de 72% des recettes en 2001. Dans le détail 4 180 films étaient vendus sur le marché de la vidéo en France en 2001, dont 49% d'américains contre 36% de français et 15 films américains sont parmi les 20 meilleures ventes en 2001. "Mission Impossible 2" emportant la palme en se plaçant en tête des ventes. Un constat terrible pour le cinéma français lorsque l'on sait que les recettes des films sont désormais largement dépendantes des ventes de DVD.

  • LE CHIEN ABOIT (20/02/2003 )

    Le producteur de spectacle Robert Bialek met en place le projet "Caravan" qui conjugue rencontres et échanges musicaux entre artistes français et étrangers. Ainsi, pendant trois mois (de décembre 2003 à février 2004), Tryo sillonnera Madagascar, faisant étape dans huit villages du pays. Lors de cette aventure extra-musicale, le groupe croisera les routes de Rajery et N'Java. De retour en France, un film du voyage sera certainement diffusé et Yelen (label de Tryo) éditera un album live. Pour l'été 2004, un deuxième projet est déjà en l'air, en destination de la Russie, avec des étapes le long de la ligne transsibérienne.
  • Anthologie (20/02/2003 )

    Jean Karakos, grand mania de l'édition et de la production vient de créer la société Hencorn Ltd et lance le label Suave. Mais avant de s'étendre sur son dernier né, rappel de quelques actes et titres de gloire qui jalonnent sa biographie. Dans les années 60, Jean Karakos produit des disques brésiliens, argentins, de folklore français et international, ainsi que du jazz et du blues. En 1969, il dirige la collection Actuel BYG dédiée aux free-jazz, musique contemporaine et rock progressif, sur laquelle s'illustreront Archie Sheep, Sun Ra, Gong, Don Cherry, Art Ensemble of Chicago, etc. Un an plus tard, il participe au lancement du magazine de la culture underground, Actuel (3ème version), courant qu'il s'emploie à embrasser durant la décennie 70 en produisant les premiers Brigitte Fontaine et Téléphone et en créant le label Celluloid – Melodie. S'y distingueront entre autres : Soft Cell, Jacno, Stinky Toys, Tuxedo Moon, Residents, Suicide, Modern Guy… En parallèle, Celluloid importe des singles jamaïcains et anglo-saxons dont les premiers Police, B52's, Human League, Joy Division, etc. Au début des années 80, Jean Karakos se tourne vers la world et révèle la scène africaine : Toure Kunda, Mory Kanté, Salif Keïta, Ray Lema avant de s'envoler pour New York. Le premier coup de Celluloid New York est le duo Withney Houston / Archie Shepp. Suivront le "Rock it" de Herbie Hancock, une étroite collaboration avec Bill Laswell, l'exhumation du catalogue des Last Poets, l'organisation en 1982 de la première tournée hip hop en France et en Europe, la parution sur le sol américain des disques de Gilberto Gil, Maria Betania ou encore Alcione sur le label Braziloid. En 1989, le succès est planétaire : "La lambada" s'écoule à 20 millions d'exemplaire ; s'en suit un très long procès… En 1994, toujours à l'écoute des nouvelles tendances, Karakos s'acoquine à l'électronique et créé le label Distance (Romantony, Kevin Yost, Kings of Tomorrow, etc.) 2002 : retour aux sources. Suave s'emploie à révéler le musicologue qui sommeille en nous, en éditant une série (déjà 16 volets) dédiée aux grands courants world. Musiques insulaires, d'Afrique, de Cuba, de l'Est, du Maghreb, reggae, raï, salsa, mambo, tous les courants sont thématiquement abordés. Une collection de grande envergure, fruit d'un long travail de recherche et d'écoute, à la traque du titre rare ou incontournable et qui s'agrémente sur chaque disque d'un livret (français / anglais) original. Une anthologie qui couvre également le répertoire français, des années 20 aux années 50, et rend hommage à Piaf, Salvador, Tino Rossi, Vincent Scotto, Paris, l'Amour, l'Entre deux guerres, l'Existentialisme. Remarquable !
  • Les maisons de disques vont-elles perdre le monopole de la musique enregistrée ?

    Assister à un concert de musique et acheter dès la sortie, pour 15 dollars, l'enregistrement live de ce dernier sur CD, c'est ce que prévoit de proposer sous peu ClearChannel Concerts, le plus gros organisateur de concerts aux Etats-Unis. Une initiative qui ferait perdre aux maisons de disques le monopole de la musique enregistrée. ClearChannel Concerts prévoit de tester son projet dans la ville de Boston, selon des sources proches de la compagnie, dont un porte-parole a refusé de confirmer l'information. «Tout ce que je peux dire, c'est que nous travaillons sur toute une série d'initiatives dans les deux mois qui viennent», a-t-il déclaré. Des racks de graveurs de CD seraient acheminés sur place et les enregistrements proposés à la vente sur les stands de merchandising et de t-shirts quelques minutes après la fin de la représentation. Personne ne sait quelle sera la demande pour ce type de produit, qui risque de souffrir d'une qualité d'enregistrement pour le moins aléatoire. Les premiers tests seront menés dans des petits clubs de Boston, avant que l'opération ne soit tentée dans des salles plus importantes, certainement pas avant l'année prochaine. Le vice-président de ClearChannel, Pam Fallow, qui fut l'un des managers du groupe Boston, serait un sponsor enthousiaste du projet.

  • Nouvelle croisade antitrust contre Microsoft en Europe (17/02/2003 )

    Une coalition d'opérateurs de télécommunication, de constructeurs informatiques et de fabricants d'électronique grand public vient d'ouvrir un nouveau front antitrust contre Microsoft en Europe, en demandant à la Commission européenne d'empêcher le N°1 du logiciel d'étendre le monopole de Windows à d'autres marchés. La plainte a été déposée à Bruxelles le 31 janvier dernier, par le CCIA (Computer and Communication Industry Association), une organisation américaine qui regroupe des compagnies comme Nokia, Eastman Kodak, Fujitsu, NTT Communications et trois des principaux concurrents de Microsoft: Sun, AOL-Time Warner et Oracle. Après avoir établi sa domination sur le marché des navigateurs Internet, en incluant sont propre logiciel Internet Explorer en standard dans le système d'exploitation Windows, Microsoft utilise la même tactique pour imposer son logiciel Windows Media, ce qui met la compagnie dans une position d' «intermédiaire incontournable pour la distribution de contenus numériques», dénonce le CCIA dans sa plainte. Ses membres reprochent également à Microsoft d'intégrer à Windows XP ses logiciels Outlook Express, Movie Maker et Instant Messenger. «Windows XP viole clairement les lois antitrust européennes», a déclaré le P-dg de la CCIA, Ed Black. Microsoft fait déjà l'objet d'une investigation antitrust an Europe, qui porte sur les versions précédentes de Windows.

  • Musique en ligne: un consortium de distributeurs européens en voie de constitution ?

    Selon nos informations, des négociations auraient lieu entre le distributeur anglais Virgin Retail et trois autres distributeurs européens (dont probablement HMV et la FNAC), afin de créer un consortium européen dans le domaine de la musique en ligne, similaire à celui constitué récemment par plusieurs distributeurs américains et baptisé Echo . L'objectif de ce consortium européen est sans aucun doute d'obtenir plus facilement des licences de distribution en ligne de la part des maisons de disques et de permettre à chacun de ses membres de développer une offre de téléchargement sous sa propre marque, sur Internet et sur des bornes en magasin.

  • Sharman Networks (KaZaA) porte plainte contre les majors de la musique et les studios de cinéma d'Hollywood (03/02/2003 )

    Sharman Networks, la compagnie propriétaire du logiciel peer-to-peer KaZaA, vient de déposer plainte auprès d'un tribunal de Los Angeles contre les majors du disque et les studios de cinéma hollywoodiens, qu'elle accuse de collusion et d'abus «grossier» de leurs prérogatives en matière de copyright, dans le but de conduire à la faillite leurs rivaux potentiels sur Internet. Cette contre-offensive de Sharman Networks vise bien sûr à retarder l'instruction de la plainte déposée à son encontre par ces mêmes majors, pour violation massive de copyrights. Dans sa plainte, la compagnie fait état de nombreuses démarches effectuées pour obtenir des licences de distribution auprès de l'industrie de l'entertainment (de concert avec la société Anet, qui propose un mode de distribution sécurisé sur le réseau KaZaA, assorti d'un système de micro-paiement) et des pressions subies par ses interlocuteurs afin qu'ils coupent court à toute négociation. Sharman Networks demande à ce que les majors du disque et du cinéma soient reconnues coupables de violation des lois antitrust. Une proposition qu'un porte-parole de la RIAA a jugée pour le moins «risible».Grandlink

  • Jean-Jacques Aillagon sur France Inter ce matin

    Invité par Stéphane Paoli ce matin dans Question Directe sur France Inter à la veille de la 18ème cérémonie des Victoires de la Musique, Jean-Jacques Aillagon a rappelé qu'il continuait son combat au niveau européen en faveur de la baisse sur la TVA. «François Léotard, notre ambassadeur itinérant poursuit son tour des capitales européennes, afin de convaincre les ministres de la Culture et de l'Economie des pays de l'Union de l'importance de cette décision. Une moitié d'entre eux serait aujourd'hui près à nous suivre sur cette décision. Plus tard, dans un échange avec les auditeurs, le ministre a souligné l'importance du rap dans le retour de la chanson à textes et sa place primordiale comme espace de régénération du langage.»

  • Le SIRTI, la diversité musicale... et la perception (26/01/2003 )

    Se sentant de nouveau attaqué par les représentants de l'industrie du disque lors du MIDEM 2003, concernant le recul de la diversité musicale sur les radios, le SIRTI rappelle que l'industrie du disque ne semble pas prendre en compte les chiffres publiés dans ce domaine par le SIRTI. Le SIRTI rappelle effectivement que plus de 40 000 titres différents ont été joués en 2002 par la trentaine de radios dont la programmation est systématiquement surveillée. Philippe Gault, président du Syndicat Interprofessionnel des Radios et Télévisions Indépendantes, précise que «la posture des producteurs de disques dissimule mal une démarche purement financière. Elle fait partie d'une stratégie qui voudrait légitimer une forte revalorisation de leurs perceptions sur les radios.»Grandlink

  • CSA, Conseil des sages: Agnès Vincent et Christian Dutoit sont nommés, Elisabeth Flury-Hérard reconduite (26/01/2003 )

    C'est par un communiqué de la présidence de la République qu'a été annoncé vendredi le remplacement d'Héléne Fatou par Agnès Vincent, nommée par le président de la République. Christian Dutoit, ex directeur général de la filiale de Canal +, Expand, a été, quand à lui, nommé par le président de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Debré. Elisabeth Flury-Hérard a été reconduite par Christian Poncelet, président du Sénat. Ces nominations au sein du Conseil des sages sont effectives depuis le 24 janvier.Grandlink

  • La ligue Odebi lance une campagne contre la loi Fontaine (26/01/2003 )

    La ligue Odebi, qui regroupe l'ensemble des associations françaises d'internautes haut débit, a lancé une campagne de protestation contre le contenu du projet de loi Fontaine (dite «Loi pour la confiance dans l'économie numérique»), en particulier en ce qui concerne la transposition de la directive sur le e-commerce dans la législation française et la responsabilisation des intermédiaires techniques. «En prétendant conférer à des intermédiaires techniques la capacité à être juge de l'illicite, le projet de loi nie purement et simplement le rôle de la justice française, impose aux intermédiaires de juger et censurer [...], et, partant, porte gravement atteinte à la liberté d'expression des internautes», déclare l'association dans un communiqué. «Ce projet de loi est contraire à l'article 6 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme, selon lequel tout homme a droit à un tribunal indépendant et impartial, ainsi qu'à la présomption d'innocence», affirme-t-elle par ailleurs dans le texte d'une pétition qui circule sur Internet, adressée par e-mail au président de la République et au premier ministre. La ligue Odebi est soutenue dans son action par la Fédération Informatique et Libertés et par Reporters Sans Frontières.Grandlink

  • MPO propose de presser des séries de 1 à 300 CD (26/01/2003 )

    Petite révolution dans le monde du pressage de CD, MPO propose désormais de graver des petites séries de CD inférieures à 300 unités, ce qui va rendre ses services accessibles à de nombreux petits labels indépendants et petits éditeurs de CD-Rom, comme les institutions ou les entreprises. «L'intérêt pour les labels et même pour les majors est de pouvoir rééditer des petites séries à la demande, pour du réassort en petite quantité», nous a expliqué le directeur Business Development de MPO. Baptisé Easy Disc, le système de MPO, qui intègre dans un boîtier un rack de graveurs de CD et un système d'impression thermique haute qualité ou numérique haute définition, propose un service de gravure industrielle sur CD-R qui permet de donner à ces derniers l'aspect d'un véritable CD pressé, pouvant même être assorti d'une protection anti-copie. La machine a connu un franc succès sur le stand de MPO au Midem.Grandlink

  • Jean-Jacques Aillagon face aux demandes de l'industrie musicale (26/01/2003 )

    Le temps de la réflexion: c'est l'expression qui vient à l'esprit après le passage du ministre de la Culture et de la Communication dimanche et lundi au 37ème Midem de Cannes. Evidemment, dans ses discours, le ministre s'est montré à l'écoute des producteurs comme des artistes, insistant sur le faite que «divertir ne signifie pas abêtir», mais l'essentiel n'y était pas. Les professionnels demandent une transcription rapide et "a minima" de la directive européenne sur les droits d'auteur et droits voisins, mais le ministre a préféré répondre qu'il n'y aurait pas de transcription «automatique» et qu'en second lieu le ministère prendrait le temps nécessaire de la réflexion. Une attente qui ne convient absolument pas à Pascal Nègre, le patron d'Universal Music France pour qui aujourd'hui «il y a le feu. IL faut endiguer la piraterie par tous les moyens, ensuite on pourra légiférer.» Par ailleurs, le ministre a rappelé son attachement au groupe de travail dirigé par Eric Baptiste, et annoncé, comme nous l'avions publié précédemment, qu'un second groupe serait constitué, réunissant cette fois les télévisions et les professionnels de la musique.Grandlink

  • Le SNEP réaffirme ses positions sur les principaux dossiers du jour (26/01/2003 )

    «Les producteurs sont totalement opposés à l'extension de la licence légale sur Internet» a réaffirmé le P-dg d'Universal Music France, Pascal Nègre, au nom de l'ensemble de ses pairs, lors de la conférence du SNEP au Midem. «Il n'est absolument pas question aujourd'hui que la musique puisse être diffusée n'importe quand, n'importe comment, par n'importe qui sur Internet, en échange d'une aumône» a-t-il déclaré. «La loi de 1985 est bien faite. Elle reconnaît le droit au producteur d'autoriser et d'interdire. Notre but n'est pas d'interdire, mais de pouvoir négocier une juste valeur de la musique». Autre fait important aux yeux des producteurs, le fait que la Cour suprême des Etats-Unis ait prolongé la protection du droit des producteurs, artistes et interprètes sur les enregistrements jusqu'à 95 ans. «Il serait vraiment souhaitable que, très rapidement, l'Europe cale au moins sa position sur les Etats-Unis, sachant que la situation idéale pour nous serait de caler la durée de cette protection sur le droit d'auteur, c'est à dire 70 ans après la mort de l'artiste», a déclaré Pascal Nègre. Il a également annoncé que des négociations ont été entamées avec l'ensemble des syndicats d'artistes, sous l'égide du ministère du Travail et dans le cadre d'une commission paritaire mixte, pour la définition d'une nouvelle convention collective. «Ce sera lent, ce sera long, j'espère qu'à l'arrivée ce sera bon, mais enfin, nous aurons de nouveau une convention collective qui liera l'ensemble de l'industrie et les syndicats d'artistes », s'est-il félicité. Enfin, Pascal Nègre a rappelé les positions du SNEP sur la rémunération de la licence légale qu'il juge insuffisante, et la volonté des producteurs d'en renégocier le montant avec les diffuseurs, sous l'égide du ministère de la Culture.

  • Conférence au MidemNet (10/01/2003 )

    Une des premières conférences du MidemNet qui se tiendra au Midem à Cannes le samedi 18 janvier prochain, sera consacrée à la vente en ligne:«La guerre des abonnements: comment lutter contre le "gratuit".» La plupart des internautes dans le monde téléchargent gratuitement de la musique, même si certaines indications récentes montrent une progression de la vente de musique en ligne. Comment transformer cette demande importante en vrai marché, combien les consommateurs sont-ils prêt à payer, si ils le sont vraiment. Quel est le poids des services légaux au sein de l'offre en ligne etc. Les intervenants sur cette conférence sont: Michael Bebel (Président et CEO de Press Play-Usa), David Goldberg (VP & General Manager Music de Yahoo!- USA), Mariano Mariani (SVP Media & Access de Tiscali - Italy), Alan McGlade (President & CEO de MusicNet - USA) et Paul Myers (fondateur et CEO de Wippit – UK). Cette table ronde sera modérée par Dawn Chmielewski rédacteur au San Jose mercury News (USA).

  • Le Sentier des Halles à Paris menacé de fermeture

    Après avoir fêté, en décembre dernier, avec succès, ses 20 ans d'activisme, le Sentier des halles est menacé de fermeture. En effet, suite à une décision judiciaire, le propriétaire du lieu exige sans délai une somme de 56 955,58 euros que bien évidement le Sentier des halles ne peut acquitter. A l'heure où de nombreux lieux dynamiques et indépendants de diffusion de musiques actuelles à Paris comme ailleurs connaissent des difficultés croissantes, cette affaire met en évidence l'extrème précarité de la majorité des acteurs de notre secteur. Le Sentier des halles appelle à une réunion urgente des principaux acteurs culturels de Paris, de l'Etat et des sociétés professionnelles.
    Renseignements : tél. 01.42.61.89.95, 06.16.12.45.54 ou au 01.42.61.89.96

  • Le SIRTI demande la réalisation d'une étude indépendante sur les effets de l'ouverture des secteurs interdits à la publicité (08/01/2003 )

    Dans une lettre adressée fin décembre par le président des radios indépendantes, Philippe Gault, à la direction des médias du ministère, le SIRTI rappelle que «Les radios indépendantes, locales, régionales et thématiques font vivre un audiovisuel décentralisé en France. Elles contribuent de manière irremplaçable à l'expression et à l'information régionale, et à la diversité musicale à la radio. Pour autant, il paraît nécessaire d'envisager rapidement quelle régulation des recettes publicitaires pourrait se substituer à celle existante, dans un souci d'efficacité et de conformité au droit européen. C'est pourquoi nous demandons au Gouvernement d'initier dans les meilleurs délais une étude, qui serait confiée à un cabinet indépendant, des systèmes de régulation des marchés publicitaires existant dans les différents pays de l'Union Européenne, de leurs effets, et de leur conformité au droit européen». La balle est dans le camp du gouvernement.

  • Top Of The Pops sur France 2: c'est parti (08/01/2003 )

    Cet après-midi à 17h55, les acteurs de l'industrie musicale et des médias seront certainement devant leur petit écran pour assister à la première de Top Of The Pops présentée par Ness sur France 2. Bâtie sur le classement officiel des ventes d'albums (Snep/Ifop), dont vous pouvez d'ailleurs retrouver les entrées chaque mercredi matin au sein du Tableau de Bord de Grandlink Music News, cette émission accordera une part importante aux performances d'artistes en "live", ceci dit les passages en play-back ne sont pas exclus. Cette première édition accueillera entre autres artistes Carla Bruni, Indochine et De Palmas, sont pressentis également Ben Harper, Tracy Chapman et Phil Collins. L'industrie attend beaucoup de cette émission qui, étant basée sur les meilleures ventes d'albums, pourra permettre d'exposer aussi bien des artistes de variété ultra-confirmés que des artistes plus pointus, notamment dans le domaine des musiques plus spécialisées, comme le groupe Lofofora (voir plus loin notre brêve sur la sortie du nouvel album de Lofofora).

  • Le site de la RIAA encore une fois piraté (07/01/2003 )

    Le site Web de la Recording Industry Association of America (RIAA) a été piraté en fin de semaine dernière pour la sixième fois en six mois. A croire que l'organisation prête volontiers le flanc à ce type de désagrément. En effet, un individu non identifié, ayant découvert presque par hasard l'adresse Web du formulaire de publication du site, qui permet de poster des news et des communiqués de presse, s'est rendu compte qu'il n'était protégé par aucun système d'identification par mot de passe. De là à taxer la RIAA d'être parfaitement inculte en matière de nouvelles technologies... «C'est clair qu'ils ne comprennent rien au Web [...], sinon ils auraient su comment protéger leur site», a déclaré l'administrateur système de Wall Street au magazine en ligne Wired.com, ajoutant: «les failles de sécurité utilisées par les pirates [...] étaient élémentaires et ils n'ont aucune excuse, en tant qu'organisation qui prétend connaître la face cachée d'Internet, pour avoir laissé une telle ouverture béante dans leur infrastructure de réseau.

  • Les actionnaires de Liquid Audio privés momentanément de leur trésor de guerre

    Suite à une plainte de BeMusic, filiale Internet de Bertelsmann, Liquid Audio a du différer le reversement de quelques 57 millions de dollars de cash à ses actionnaires, dans la perspective de son auto-liquidation. Bien que le conseil de direction de Liquid Audio ait décidé de saborder la compagnie après avoir évincé ses deux fondateurs, cette dernière est encore assise sur un véritable trésor de guerre de quelques 80 millions de dollars, solde de sa levée de fonds lors de son introduction en bourse en 1999. BeMusic, dont la filiale CDNow fait l'objet de poursuites pour violation d'un brevet, suite à son utilisation d'une technologie audio qui lui avait été licenciée par Liquid Audio, craignait de ne pouvoir se retourner contre son fournisseur en cas de condamnation pour obtenir des dommages et intérêts, une fois les fonds de ce dernier liquidés. Liquid Audio a du se plier à l'injonction faite par le tribunal de différer sa distribution de cash jusqu'à ce que l'affaire soit jugée sur le fond. Le procès s'ouvrira le 10 février prochain.Grandlink

  • Michael Robertson (ex-Mp3.com) veut «casser» la Xbox de Microsoft (07/01/2003 )

    Le fondateur et ex P-dg de Mp3.com, Michael Robertson, qui après avoir donné beaucoup de fil à retordre aux majors du disque, s'en prend au monopole de Microsoft, en développant un nouveau système d'exploitation baptisé Lindows, a révélé qu'il était lui-même à l'origine d'un concours lancé récemment, qui vise à "hacker" la console de jeu Xbox du n°1 du logiciel, de manière à ce qu'elle puisse tourner avec le système d'exploitation libre Linux - sur lequel est basé Lindows. Le gagnant, qui ne doit modifier aucun composant hardware de la console, remportera la prime de 200 000 dollars dont il a doté ce concours sur ses fonds personnels. La deadline vient d'être reculée d'un an. «J'ai fait ça parce que je pense que les gens doivent pouvoir faire tourner le système qu'il souhaite sur le matériel de leur choix... Je ne pense pas que lorsque vous achetez une voiture, on puisse vous dire quelle marque d'essence vous devez mettre dedans», a-t-il déclaré. L'analogie est un peu courte, mais pour ce qui est d'empêcher le monde de Bill (Gates) Brother de tourner rond, on peut compter sur Robertson.Grandlink

  • Les Editions SEMI-Meridian et Peermusic France sont en ligne (07/01/2003 )

    A destination des professionnels de l'industrie musicale et de l'audiovisuel, des artistes et des utilisateurs de musique, le site présente les signatures, l'actualité des auteurs, le catalogue français des éditions (1 000 oeuvres, 700 textes, 600 extraits audio en Real audio, des clips et interviews d'auteurs, biographies, photos et documents rares. Le site présente également le réseau Peermusic et l'historique des sociétés SEMI et Méridian. Le site est accessible par deux adresses différentes: www.peermusic.fr ou www.semi-meridian.fr Grandlink

  • Sony et Philips ont finalisé l'acquisition d'Intertrust Technologies (07/01/2003 )

    La compagnie Fidelio Acquisition,joint-venture entre Sony et Philips, a finalisé l'acquisition d'Intertrust Technologies, qui a développé de nombreuses technologies de DRM permettant de tracer la distribution de contenus audio, vidéo ou d'images sur Internet et de prévenir la copie illicite. La Commission européenne a donné son approbation à l'opération le 23 décembre dernier. Intertrust devient ainsi une filiale à part entière de Fidelio. «Le principal objectif de ce rachat est de permettre la distribution sécurisée de contenus numériques en offrant un accès étendu à la propriété intellectuelle des technologies de DRM clés d'Intertrust, sur une base équitable et raisonnable», avaient déclaré Philips et Sony lors de l'annonce de ce rachat il y a quelques semaines.

  • Les adhésions 2002 à la SPPF (16/12/2002 )

    La Société des Producteurs de Phonogrammes en France (SPPF) a accueilli en 2002 soixante et un nouveaux producteurs indépendants, enregistrant une augmentation de 38% par rapport à 2001. Des labels aux catalogues très différents ont adhéré et notamment: Beggars Group, Chronowax, Actes-Sud, Forlane, George V Records, Lez'Art Music, F Communications, K7 Records GMBH, La nouvelle Bande/Onomania, Zig Zag Territoires, Harmonia Mundi, Le Chant du Monde ou encore Enzo Productions

  • Le bilan des aides 2002 de la SPPF (16/12/2002 )

    Dans un communiqué, la SPPF constate une forte progression des aides qu'elle a accordées directement à des producteurs indépendants en 2002. La Société Civile des Producteurs de Phonogrammes en France a réparti ses aides de la manière suivante: 59 aides aux disques, 21 aux tours support, 29 aux vidéo musiques, 15 à la promotion de la création phonographique (depuis mai 2002, date de démarrage du programme) et 36 aides correspondant à la location de salles de spectacles pour le lancement d'un album. Ces aides ont représenté un total de 932 454 euros. Par ailleurs les aides versées à des organismes d'intérêt général (Victoires de la Musique, Francophonie Diffusion, Réseau Printemps, Bureau Export, Fonds pour la Création Musicale, Django d'Or/Victoires du Jazz, Voix du Sud, FAIR et Prix Constantin) elles se montent à 357 442 euros.

  • Renouvellement au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel. (16/12/2002 )

    Le 22 janvier prochain, deux parmi les neuf sages vont quitter l'instance de régulation. Il s'agit de Pierre Whien et d'Héléne Fatou, dont les dossiers respectifs seront donc remis en jeu. Leurs successeurs devront être proposé par l'Assemblée Nationale et la présidence de la République dès le 2 janvier. A l'occasion de ce changement de personne, le collège a pris l'habitude de redistribuer les dossiers.

  • Le SRN (Syndicat des Réseaux Radiophoniques Nationaux) se rebiffe (16/12/2002 )

    La syndicat présidé par Marc Pallain (par ailleurs directeur délégué auprès de la direction générale du groupe NRJ) entend répondre au monde de l'industrie musicale qui s'inquiète d'une baisse de la variété des titres sur les antennes des radios. Ainsi, le SRN affirme que «à l'occasion de la dernière réunion du groupe de travail qui se tenait vendredi 6 décembre 2002 au ministère de la Culture et de la Communication, le SRN est revenu sur l'ensemble des chiffres publiés par le SNEP depuis 1996. Il s'avère que les chiffres qui ont été avancés pour les années 1999/2000 sont hautement discutables et, qu'en réalité, il n'y a pas eu de baisse significative du nombre de titres différents diffusés comme dénoncé, tant par l'UPFI que par le SNEP.» Le SRN rappelle que les chiffres de l'industrie musicale font état d'une diminution sur quatre ans, de 1996 à 2000, allant de 48 700 titres à 24 408. Mais, l'année 2001 marque un retour à la croissance plutôt inattendue, puisque comme le remarque le SRN, le SNEP, qui entre temps a changé d'institut de mesure écartant IPSOS au profit de Yacast, proclame qu'en 2001 le nombre de titres diffusés sur les antennes est de 47 509. Face à cette fluctuation peu crédible, le SRN requiert la création d'un «observatoire de la Musique» sous l'égide des pouvoirs publics. La balle est donc dans le camp d'Eric Baptiste, le président du groupe de travail "radio/filière musicale", qui est également secrétaire général du CISAC.

  • Partenariat entre le salon Musicora et l'UPFI (16/12/2002 )

    Le prochain salon Musicora, qui aura lieu du 27 au 31 mars prochain, donnera lieu à une mise en avant des labels de musique classique. Le rapprochement du salon avec l'UPFI (Union des Producteurs de Disques Français Indépendants) permettra la mise en place d'un grand espace consacré à la vente de disques. D'autre part la communication entourant l'édition 2003 de Musicora sera axée sur le disque et les labels classique. Plus de 10 000 références de disques seront proposées à la vente et cet espace sera consacré essentiellement à la musique classique avec une ouverture sur le jazz et les musiques du monde.

  • Certifications de l'UPFI (10/12/2002 )

    L'UPFI a certifié ce vendredi deux albums d'or. Un album d'or pour "Newcomer" de Llorca (édition: Le Racket Publishing) sur ses ventes à l'exportation. Album d'or certifié également chez Naïve pour "Quelqu'un m'a dit" de Carla Bruni (edition: Free Demo) grâce à ses ventes en France. Enfin, également chez Naïve et en édition Taste Media/Naïve, "Hullabaloo" l'album de Muse est certifié album d'or pour ses ventes en France.

  • Des séries limitées pour créer le buzz (04/12/2002 )

    C'est avec un disque en série très limitée qu'on crée parfois le buzz, une tactique qui s'est souvent avérée payante pour les labels, en termes de retombées médiatiques et de réactivation des bases fan. La méthode est à nouveau mise à l'épreuve par deux indépendants: Beggars Group et F Communications. Beggars sort en effet un single en édition limitée des White Stripes, à paraître courant décembre. Ce single n'existera pas en format CD, mais en format vinyle 45 tours, limité à 150 exemplaires pour la France, et 3 000 dans le monde. Bien évidemment, ce White Stripes "X Mas Cover" ne figurera pas sur le nouvel album du groupe, attendu en avril 2003.

  • Médias et filière musicale (04/12/2002 )

    Le ministre de la Culture et de la Communication, avait demandé au CSA, par un courrier en date du 16 octobre 2002, d'être informé sur la nature des relations entre médias et filière musicale. Selon Satellifax, le CSA indique qu'il mène actuellement une étude, sur la politique de diversification des grands groupes audiovisuels qui ont développé une activité d'édition phonographique, qu'il remettra prochainement au ministre.

  • Les labels indépendants européens vont faciliter l'accès de leur catalogue aux acteurs du Net (04/12/2002 )

    L'association des labels indépendants européens IMPALA, présidée par Michel Lambot, a décidé de lancer une initiative visant à faciliter la délivrance de licences d'exploitation du catalogue de ses membres aux acteurs du net européens. Ce projet encore expérimental, baptisé IMPALA Interactive et co-présidé par Hein van der Ree (Epitaph Europe) et Patrick Zelnik (Naïve), vise notamment à offrir un guichet unique pour les demandes de licence et les négociations afférentes. Ce rôle de guichet unique sera confié à Musicindie, le bras armé de l'association des labels anglais AIM sur Internet. L'IMPALA, qui va coordonner dans ce domaine les initiatives des organisations nationales comme l'AIM (UK), Fono (Norvège), SOM (Suède), la SPPF (France) ou VUT (Allemagne), estime que si l'accès au catalogue de ses membres est facilité, les services de distribution légaux sur Internet généreront un chiffre d'affaires de 861 millions d'euros en Europe d'ici 2007, contre seulement 258 millions d'euros si cet accès est trop restreint.

  • L'Union Européenne révise sa législation antitrust (04/12/2002 )

    «C'est la révision la plus complète des procédures antitrust de l'Union Européenne depuis 1962», dit-on à Bruxelles. Elle renforce les règles antitrust, notamment pour la lutte contre les ententes illégales entre majors de la musique et du cinéma en matière de fixation des prix. La réforme, qui doit entrer en vigueur le 1er mai 2004, va décentraliser la loi sur la concurrence, de manière à ce que seuls les dossiers les plus controversés ne soient soumis au staff des autorités antitrust européennes. Les projets de fusion ne devront plus leur être notifiés. Ce sont les services de la concurrence à l'échelon national qui prendront désormais les décisions courantes, ce qui va réduire la bureaucratie et les coûts légaux. Ce changement va permettre aux autorités antitrust européennes de se consacrer à la lutte contre les ententes illégales en matière de prix et autres types d'accords anticoncurrentiels. Les compagnies sont plus responsabilisées par la réforme. Elles devront s'assurer elles-mêmes que leurs accords respectent la législation antitrust. Et le commissaire européen Mario Monti se verra alloué le droit de saisir les biens propres des dirigeants d'entreprises prises en flagrant délit de pratiques anticoncurrentielles.

  • Le CSA ouvrira t'il la porte des ondes moyennes aux radios ? (04/12/2002 )

    C'est Noël, et chacun y va de sa lettre de voeux. La semaine dernière c'était NRJ qui en appelait à la réciprocité dans le paysage audiovisuel auprès de Jean-Jacques Aillagon. Aujourd'hui, c'est au tour de la future radio Ciel AM, dont le président Franck Sadia vient d'adresser une lettre ouverte à Dominique Baudis, le président du Conseil supérieur de l'audiovisuel. Son souhait est de voir le CSA ouvrir enfin la porte aux radios sur les ondes moyennes. Pour cela, il faut que le CSA mette enfin en chantier un calendrier pour l'AM, avec au menu un plan de fréquences drastique, et l'ouverture d'appel à candidatures.

  • Le Bureau Export et la Chine (04/12/2002 )

    A l'occasion de sa récente mission en Chine (fin octobre) et de l'organisation d'une conférence sur l'industrie musicale chinoise au Midem 2003, le Bureau Export vient de réaliser une première analyse sur le marché chinois. Ce document de 15 pages réunit des informations essentielles sur l'économie de ce pays, qui se libéralise lentement depuis son adhésion à l'OMC. Outre un point sur les principales villes chinoises (Pekin, Shangai, Canton), ce document de synthèse propose un bilan sur les producteurs (majors et indépendants), le piratage (qui représenterait encore 90% du marché chinois malgré quelques récentes actions de communication du gouvernement chinois), l'édition et le droit d'auteur, les contrats, le spectacle vivant et les lieux de diffusion, les médias... Cette "Etude Chine" n'est pas disponible sur le site du Bureau Export, mais on peut se la procurer auprès d'Audrey Ludwig au Centre de ressources du Bureau Export: 01 49 29 52 21 ou audrey.l@french-music.org.

  • Jean-Jacques Aillagon fait une déclaration sévère à propos de la TNT (04/12/2002 )

    Concernant les projets de France Télévision sur le Numérique Terrestre, le ministre de la Culture et de la Communication a déclaré samedi au Sénat, lors du débat sur le budget 2003 de la communication, que ce serait «une légende de croire que l'avenir du service public de la télévision est lié ou même ligoté à la TNT.»

  • Universal Music et Sony Music ont signé avec Musicnet (04/12/2002 )

    La boucle est bouclée. Musicnet bénéficie désormais, à l'instar de Pressplay, d'accords de licence avec les cinq majors du disque. Le service en ligne, fruit d'une joint-venture entre BMG, EMI, Warner Music et RealNetworks, a annoncé en fin de semaine dernière la signature définitive d'accords de licence avec Universal Music et Sony Music, les deux majors actionnaires de son concurrent direct Pressplay. Ces accords interviennent à un mois du lancement de la nouvelle version de Musicnet, qui permettra à ses abonnés de graver les titres téléchargés sur CD ou de les copier sur un périphérique MP3. Pour l'instant, chacune des majors ne propose qu'un catalogue en ligne limité à quelques dizaines de milliers de titres. Il en faudra plus pour attirer le chaland. Mais en finalisant tous ces accords de licence croisés, et en autorisant les unes après les autres la gravure de leurs titres sur CD, les cinq majors ont franchi une étape importante dans la mise en place d'une offre attrayante à même de concurrencer les réseaux P2P. Plusieurs services indépendants comme Rhapsody (Listen.com) peuvent se targuer eux aussi d'avoir obtenu des licences de la part des cinq majors. «Maintenant que tous ces services ont accès au même catalogue de musique, comment vont-ils se différencier ? C'est là que les choses vont commencer à devenir intéressantes», a déclaré Susan Kevorkian, analyste chez IDC, à l'agence Reuters

  • Listen.com monte le son sur les PC Gateway (04/12/2002 )

    Listen.com, opérateur du service de musique en ligne américain Rhapsody, vient de passer un accord de distribution avec le fabricant de PC Gateway. Gateway va configurer ses machines avec un logiciel permettant de s'abonner directement à Rhapsody et à son catalogue de musique de 250 000 titres pour 9,95 dollars/mois. Le constructeur, qui a affiché des pertes au cours de 7 des 8 derniers trimestres, essaie d'augmenter ses ventes en proposant à ses clients d'explorer de nouvelles voies dans la façon d'utiliser un ordinateur. Listen.com, qui bénéficie d'accords de licence avec les cinq majors, distribue également ses services de musique en co-branding avec des câblo-opérateurs comme Charter Communication et DirecTV, ou des fournisseurs d'accès haut débit comme Verizon.

  • Fusion des trois principaux acteurs de la protection des CD contre la copie (26/11/2002 )

    L'américain Macrovision a fait l'acquisition des israéliens Midbar et TTR, ce qui réunit en une seule entité trois compagnies qui ont jusqu'à présent développé chacune de leur côté leur propre technologie de protection des CD contre la copie. Les conditions financières du rachat de Midbar n'ont pas été dévoilées. Macrovision a racheté les actifs de TTR pour 5 millions de dollars. A la suite de cette fusion, les équipes de recherche et développement vont travailler de concert sur les technologies permettant de contrôler la gravure de CD et l'exportation de fichiers de musique vers les périphériques électroniques. «En combinant nos efforts, nous allons réduire les temps de développement d'une solution complète qui puisse répondre aux besoins de tous», a déclaré Brian McPhail, le directeur général de la division logiciels grand public de Macrovision. «Il est impératif que des technologies de DRM standardisées émergent pour permettre à l'industrie de la musique de protéger les droits numériques des créateurs de contenu tout en donnant au consommateurs a liberté de profiter de sa music facilement et commodément», a-t-il ajouté. La première solution combinée de la nouvelle entité devrait être lancée au 2ème trimestre 2003.

  • Projet de loi (26/11/2002 )
    Aujourd'hui, notre Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin présentera le projet de loi sur l'Economie numérique devant les membres de l'Electronic Business Group. Présidé par François-Henri Pinault, ce groupement d'entreprises compte dans ces rangs plus de 300 sociétés, dont Auchan, Carrefour, Darty, PPR, Virgin, Saint-Gaubain, PSA, TF1, Le Monde, RTL, NRJ, Lagardère ou encore la RATP et la SNCF. Le projet présenté intégrera la transposition de la directive européenne sur le commerce électronique et une partie de celle sur la protection des données. Grandlink
  • Les producteurs français veulent imposer un "prix de gros" sur Internet

    Interrogée au sujet des questions de droits d'auteurs invoquées par Universal Music France pour n'avoir pas signé l'accord de licence conclu au niveau européen entre OD2 et Universal Music International, une personne de la Sacem proche du dossier nous a expliqué que la maison de disques est le chef de file d'une opération de lobbying visant à imposer en France et même en Europe le principe d'un "prix de gros" pour la distribution ou la diffusion de musique sur Internet, soit un paiement forfaitaire aux sociétés d'auteurs, qui laisserait le champ libre aux producteurs pour licencier ensuite leur catalogue à qui bon leur semble et dans les conditions qui leur conviennent. «Nous avons pour habitude d'ouvrir notre catalogue à tous dans les mêmes conditions, et de prélever les droits à la source, c'est à dire directement auprès des exploitants. Les producteurs veulent s'interposer et tout contrôler, y compris le choix des exploitants, et ils nous proposent un prix forfaitaire ridiculement bas. Nous estimons que c'est contraire à l'intérêt des auteurs, et à notre volonté de favoriser la multiplicité des plate formes», nous a-t-elle déclaré. Alors que les accords proposés par la Sacem prévoient une réversion par les exploitants comme OD2 ou Vitaminic de 12% du chiffre d'affaires généré par son catalogue (taux ramené temporairement à 8%), les producteurs proposent de payer le même prix de gros que pour le disque (9,9%), moins une réduction de 25%, pour compenser le fait que la distribution en ligne concurrence le marché du disque. «Nous ne connaissons même pas leur structure de prix sur Internet, et cela nous priverait de tout dividende sur les revenus annexes comme la publicité», déclare notre interlocuteur à la Sacem. Derrière ces manoeuvres, la Sacem voit une tentative de museler le marché et «une menace pour les indépendants», alors que Pressplay et Musicnet s'apprêtent à mener une offensive de choc au Midem 2003, en vue du lancement de leurs services en Europe. Grandlink

  • les nouvelles des musiques indépendantes francaises 23/09/2002

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