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nouvelles
du bizZ
- MPO propose de presser des séries
de 1 à 300 CD (26/01/2003
)
Petite révolution
dans le monde du pressage de CD, MPO propose désormais
de graver des petites séries de CD inférieures
à 300 unités, ce qui va rendre ses services
accessibles à de nombreux petits labels indépendants
et petits éditeurs de CD-Rom, comme les institutions
ou les entreprises. «L'intérêt pour les
labels et même pour les majors est de pouvoir rééditer
des petites séries à la demande, pour du réassort
en petite quantité», nous a expliqué le
directeur Business Development de MPO. Baptisé Easy
Disc, le système de MPO, qui intègre dans un
boîtier un rack de graveurs de CD et un système
d'impression thermique haute qualité ou numérique
haute définition, propose un service de gravure industrielle
sur CD-R qui permet de donner à ces derniers l'aspect
d'un véritable CD pressé, pouvant même
être assorti d'une protection anti-copie. La machine
a connu un franc succès sur le stand de MPO au Midem.Grandlink
- Jean-Jacques Aillagon face aux demandes
de l'industrie musicale (26/01/2003
)
Le temps de la réflexion:
c'est l'expression qui vient à l'esprit après
le passage du ministre de la Culture et de la Communication
dimanche et lundi au 37ème Midem de Cannes. Evidemment,
dans ses discours, le ministre s'est montré à
l'écoute des producteurs comme des artistes, insistant
sur le faite que «divertir ne signifie pas abêtir»,
mais l'essentiel n'y était pas. Les professionnels
demandent une transcription rapide et "a minima"
de la directive européenne sur les droits d'auteur
et droits voisins, mais le ministre a préféré
répondre qu'il n'y aurait pas de transcription «automatique»
et qu'en second lieu le ministère prendrait le temps
nécessaire de la réflexion. Une attente qui
ne convient absolument pas à Pascal Nègre, le
patron d'Universal Music France pour qui aujourd'hui «il
y a le feu. IL faut endiguer la piraterie par tous les moyens,
ensuite on pourra légiférer.» Par ailleurs,
le ministre a rappelé son attachement au groupe de
travail dirigé par Eric Baptiste, et annoncé,
comme nous l'avions publié précédemment,
qu'un second groupe serait constitué, réunissant
cette fois les télévisions et les professionnels
de la musique.Grandlink
- Le SNEP réaffirme ses positions
sur les principaux dossiers du jour (26/01/2003
)
«Les producteurs
sont totalement opposés à l'extension de la
licence légale sur Internet» a réaffirmé
le P-dg d'Universal Music France, Pascal Nègre, au
nom de l'ensemble de ses pairs, lors de la conférence
du SNEP au Midem. «Il n'est absolument pas question
aujourd'hui que la musique puisse être diffusée
n'importe quand, n'importe comment, par n'importe qui sur
Internet, en échange d'une aumône» a-t-il
déclaré. «La loi de 1985 est bien faite.
Elle reconnaît le droit au producteur d'autoriser et
d'interdire. Notre but n'est pas d'interdire, mais de pouvoir
négocier une juste valeur de la musique». Autre
fait important aux yeux des producteurs, le fait que la Cour
suprême des Etats-Unis ait prolongé la protection
du droit des producteurs, artistes et interprètes sur
les enregistrements jusqu'à 95 ans. «Il serait
vraiment souhaitable que, très rapidement, l'Europe
cale au moins sa position sur les Etats-Unis, sachant que
la situation idéale pour nous serait de caler la durée
de cette protection sur le droit d'auteur, c'est à
dire 70 ans après la mort de l'artiste», a déclaré
Pascal Nègre. Il a également annoncé
que des négociations ont été entamées
avec l'ensemble des syndicats d'artistes, sous l'égide
du ministère du Travail et dans le cadre d'une commission
paritaire mixte, pour la définition d'une nouvelle
convention collective. «Ce sera lent, ce sera long,
j'espère qu'à l'arrivée ce sera bon,
mais enfin, nous aurons de nouveau une convention collective
qui liera l'ensemble de l'industrie et les syndicats d'artistes
», s'est-il félicité. Enfin, Pascal Nègre
a rappelé les positions du SNEP sur la rémunération
de la licence légale qu'il juge insuffisante, et la
volonté des producteurs d'en renégocier le montant
avec les diffuseurs, sous l'égide du ministère
de la Culture.
-
Conférence au MidemNet
(10/01/2003 )
Une des premières conférences
du MidemNet qui se tiendra au Midem à Cannes le samedi
18 janvier prochain, sera consacrée à la vente
en ligne:«La guerre des abonnements: comment lutter
contre le "gratuit".» La plupart des internautes
dans le monde téléchargent gratuitement de la
musique, même si certaines indications récentes
montrent une progression de la vente de musique en ligne.
Comment transformer cette demande importante en vrai marché,
combien les consommateurs sont-ils prêt à payer,
si ils le sont vraiment. Quel est le poids des services légaux
au sein de l'offre en ligne etc. Les intervenants sur cette
conférence sont: Michael Bebel (Président et
CEO de Press Play-Usa), David Goldberg (VP & General Manager
Music de Yahoo!- USA), Mariano Mariani (SVP Media & Access
de Tiscali - Italy), Alan McGlade (President & CEO de
MusicNet - USA) et Paul Myers (fondateur et CEO de Wippit
– UK). Cette table ronde sera modérée
par Dawn Chmielewski rédacteur au San Jose mercury
News (USA).
-
Le Sentier des
Halles à Paris menacé de fermeture
Après avoir fêté,
en décembre dernier, avec succès, ses 20 ans
d'activisme, le Sentier des halles est menacé de fermeture.
En effet, suite à une décision judiciaire, le
propriétaire du lieu exige sans délai une somme
de 56 955,58 euros que bien évidement le Sentier des
halles ne peut acquitter. A l'heure où de nombreux
lieux dynamiques et indépendants de diffusion de musiques
actuelles à Paris comme ailleurs connaissent des difficultés
croissantes, cette affaire met en évidence l'extrème
précarité de la majorité des acteurs
de notre secteur. Le Sentier des halles appelle à une
réunion urgente des principaux acteurs culturels de
Paris, de l'Etat et des sociétés professionnelles.
Renseignements : tél. 01.42.61.89.95, 06.16.12.45.54
ou au 01.42.61.89.96
- Le SIRTI demande la réalisation
d'une étude indépendante sur les effets de l'ouverture
des secteurs interdits à la publicité (08/01/2003
)
Dans une lettre adressée
fin décembre par le président des radios indépendantes,
Philippe Gault, à la direction des médias du
ministère, le SIRTI rappelle que «Les radios
indépendantes, locales, régionales et thématiques
font vivre un audiovisuel décentralisé en France.
Elles contribuent de manière irremplaçable à
l'expression et à l'information régionale, et
à la diversité musicale à la radio. Pour
autant, il paraît nécessaire d'envisager rapidement
quelle régulation des recettes publicitaires pourrait
se substituer à celle existante, dans un souci d'efficacité
et de conformité au droit européen. C'est pourquoi
nous demandons au Gouvernement d'initier dans les meilleurs
délais une étude, qui serait confiée
à un cabinet indépendant, des systèmes
de régulation des marchés publicitaires existant
dans les différents pays de l'Union Européenne,
de leurs effets, et de leur conformité au droit européen».
La balle est dans le camp du gouvernement.
- Top Of The Pops sur France 2: c'est
parti (08/01/2003
)
Cet après-midi
à 17h55, les acteurs de l'industrie musicale et des
médias seront certainement devant leur petit écran
pour assister à la première de Top Of The Pops
présentée par Ness sur France 2. Bâtie
sur le classement officiel des ventes d'albums (Snep/Ifop),
dont vous pouvez d'ailleurs retrouver les entrées chaque
mercredi matin au sein du Tableau de Bord de Grandlink Music
News, cette émission accordera une part importante
aux performances d'artistes en "live", ceci dit
les passages en play-back ne sont pas exclus. Cette première
édition accueillera entre autres artistes Carla Bruni,
Indochine et De Palmas, sont pressentis également Ben
Harper, Tracy Chapman et Phil Collins. L'industrie attend
beaucoup de cette émission qui, étant basée
sur les meilleures ventes d'albums, pourra permettre d'exposer
aussi bien des artistes de variété ultra-confirmés
que des artistes plus pointus, notamment dans le domaine des
musiques plus spécialisées, comme le groupe
Lofofora (voir plus loin notre brêve sur la sortie du
nouvel album de Lofofora).
- Le site de la RIAA encore une fois
piraté (07/01/2003
)
Le site Web de la Recording
Industry Association of America (RIAA) a été
piraté en fin de semaine dernière pour la sixième
fois en six mois. A croire que l'organisation prête
volontiers le flanc à ce type de désagrément.
En effet, un individu non identifié, ayant découvert
presque par hasard l'adresse Web du formulaire de publication
du site, qui permet de poster des news et des communiqués
de presse, s'est rendu compte qu'il n'était protégé
par aucun système d'identification par mot de passe.
De là à taxer la RIAA d'être parfaitement
inculte en matière de nouvelles technologies... «C'est
clair qu'ils ne comprennent rien au Web [...], sinon ils auraient
su comment protéger leur site», a déclaré
l'administrateur système de Wall Street au magazine
en ligne Wired.com, ajoutant: «les failles de sécurité
utilisées par les pirates [...] étaient élémentaires
et ils n'ont aucune excuse, en tant qu'organisation qui prétend
connaître la face cachée d'Internet, pour avoir
laissé une telle ouverture béante dans leur
infrastructure de réseau.
- Les actionnaires de Liquid Audio privés
momentanément de leur trésor de guerre
Suite à une plainte
de BeMusic, filiale Internet de Bertelsmann, Liquid Audio
a du différer le reversement de quelques 57 millions
de dollars de cash à ses actionnaires, dans la perspective
de son auto-liquidation. Bien que le conseil de direction
de Liquid Audio ait décidé de saborder la compagnie
après avoir évincé ses deux fondateurs,
cette dernière est encore assise sur un véritable
trésor de guerre de quelques 80 millions de dollars,
solde de sa levée de fonds lors de son introduction
en bourse en 1999. BeMusic, dont la filiale CDNow fait l'objet
de poursuites pour violation d'un brevet, suite à son
utilisation d'une technologie audio qui lui avait été
licenciée par Liquid Audio, craignait de ne pouvoir
se retourner contre son fournisseur en cas de condamnation
pour obtenir des dommages et intérêts, une fois
les fonds de ce dernier liquidés. Liquid Audio a du
se plier à l'injonction faite par le tribunal de différer
sa distribution de cash jusqu'à ce que l'affaire soit
jugée sur le fond. Le procès s'ouvrira le 10
février prochain.Grandlink
- Michael Robertson (ex-Mp3.com) veut
«casser» la Xbox de Microsoft (07/01/2003
)
Le fondateur et ex P-dg de
Mp3.com, Michael Robertson, qui après avoir donné
beaucoup de fil à retordre aux majors du disque, s'en
prend au monopole de Microsoft, en développant un nouveau
système d'exploitation baptisé Lindows, a révélé
qu'il était lui-même à l'origine d'un
concours lancé récemment, qui vise à
"hacker" la console de jeu Xbox du n°1 du logiciel,
de manière à ce qu'elle puisse tourner avec
le système d'exploitation libre Linux - sur lequel
est basé Lindows. Le gagnant, qui ne doit modifier
aucun composant hardware de la console, remportera la prime
de 200 000 dollars dont il a doté ce concours sur ses
fonds personnels. La deadline vient d'être reculée
d'un an. «J'ai fait ça parce que je pense que
les gens doivent pouvoir faire tourner le système qu'il
souhaite sur le matériel de leur choix... Je ne pense
pas que lorsque vous achetez une voiture, on puisse vous dire
quelle marque d'essence vous devez mettre dedans», a-t-il
déclaré. L'analogie est un peu courte, mais
pour ce qui est d'empêcher le monde de Bill (Gates)
Brother de tourner rond, on peut compter sur Robertson.Grandlink
- Les Editions SEMI-Meridian et Peermusic
France sont en ligne (07/01/2003
)
A destination des professionnels
de l'industrie musicale et de l'audiovisuel, des artistes
et des utilisateurs de musique, le site présente les
signatures, l'actualité des auteurs, le catalogue français
des éditions (1 000 oeuvres, 700 textes, 600 extraits
audio en Real audio, des clips et interviews d'auteurs, biographies,
photos et documents rares. Le site présente également
le réseau Peermusic et l'historique des sociétés
SEMI et Méridian. Le site est accessible par deux adresses
différentes: www.peermusic.fr
ou www.semi-meridian.fr
Grandlink
- Sony et Philips ont finalisé
l'acquisition d'Intertrust Technologies (07/01/2003
)
La compagnie Fidelio
Acquisition,joint-venture entre Sony et Philips, a finalisé
l'acquisition d'Intertrust Technologies, qui a développé
de nombreuses technologies de DRM permettant de tracer la
distribution de contenus audio, vidéo ou d'images sur
Internet et de prévenir la copie illicite. La Commission
européenne a donné son approbation à
l'opération le 23 décembre dernier. Intertrust
devient ainsi une filiale à part entière de
Fidelio. «Le principal objectif de ce rachat est de
permettre la distribution sécurisée de contenus
numériques en offrant un accès étendu
à la propriété intellectuelle des technologies
de DRM clés d'Intertrust, sur une base équitable
et raisonnable», avaient déclaré Philips
et Sony lors de l'annonce de ce rachat il y a quelques semaines.
- Les adhésions 2002 à
la SPPF (16/12/2002
)
La Société des
Producteurs de Phonogrammes en France (SPPF) a accueilli en
2002 soixante et un nouveaux producteurs indépendants,
enregistrant une augmentation de 38% par rapport à
2001. Des labels aux catalogues très différents
ont adhéré et notamment: Beggars Group, Chronowax,
Actes-Sud, Forlane, George V Records, Lez'Art Music, F Communications,
K7 Records GMBH, La nouvelle Bande/Onomania, Zig Zag Territoires,
Harmonia Mundi, Le Chant du Monde ou encore Enzo Productions
- Le bilan des aides 2002 de la SPPF
(16/12/2002
)
Dans un communiqué,
la SPPF constate une forte progression des aides qu'elle a
accordées directement à des producteurs indépendants
en 2002. La Société Civile des Producteurs de
Phonogrammes en France a réparti ses aides de la manière
suivante: 59 aides aux disques, 21 aux tours support, 29 aux
vidéo musiques, 15 à la promotion de la création
phonographique (depuis mai 2002, date de démarrage
du programme) et 36 aides correspondant à la location
de salles de spectacles pour le lancement d'un album. Ces
aides ont représenté un total de 932 454 euros.
Par ailleurs les aides versées à des organismes
d'intérêt général (Victoires de
la Musique, Francophonie Diffusion, Réseau Printemps,
Bureau Export, Fonds pour la Création Musicale, Django
d'Or/Victoires du Jazz, Voix du Sud, FAIR et Prix Constantin)
elles se montent à 357 442 euros.
- Renouvellement au Conseil Supérieur
de l'Audiovisuel. (16/12/2002
)
Le 22 janvier prochain, deux
parmi les neuf sages vont quitter l'instance de régulation.
Il s'agit de Pierre Whien et d'Héléne Fatou,
dont les dossiers respectifs seront donc remis en jeu. Leurs
successeurs devront être proposé par l'Assemblée
Nationale et la présidence de la République
dès le 2 janvier. A l'occasion de ce changement de
personne, le collège a pris l'habitude de redistribuer
les dossiers.
- Le SRN (Syndicat des Réseaux
Radiophoniques Nationaux) se rebiffe (16/12/2002
)
La syndicat présidé
par Marc Pallain (par ailleurs directeur délégué
auprès de la direction générale du groupe
NRJ) entend répondre au monde de l'industrie musicale
qui s'inquiète d'une baisse de la variété
des titres sur les antennes des radios. Ainsi, le SRN affirme
que «à l'occasion de la dernière réunion
du groupe de travail qui se tenait vendredi 6 décembre
2002 au ministère de la Culture et de la Communication,
le SRN est revenu sur l'ensemble des chiffres publiés
par le SNEP depuis 1996. Il s'avère que les chiffres
qui ont été avancés pour les années
1999/2000 sont hautement discutables et, qu'en réalité,
il n'y a pas eu de baisse significative du nombre de titres
différents diffusés comme dénoncé,
tant par l'UPFI que par le SNEP.» Le SRN rappelle que
les chiffres de l'industrie musicale font état d'une
diminution sur quatre ans, de 1996 à 2000, allant de
48 700 titres à 24 408. Mais, l'année 2001 marque
un retour à la croissance plutôt inattendue,
puisque comme le remarque le SRN, le SNEP, qui entre temps
a changé d'institut de mesure écartant IPSOS
au profit de Yacast, proclame qu'en 2001 le nombre de titres
diffusés sur les antennes est de 47 509. Face à
cette fluctuation peu crédible, le SRN requiert la
création d'un «observatoire de la Musique»
sous l'égide des pouvoirs publics. La balle est donc
dans le camp d'Eric Baptiste, le président du groupe
de travail "radio/filière musicale", qui
est également secrétaire général
du CISAC.
- Partenariat entre le salon Musicora
et l'UPFI (16/12/2002
)
Le prochain salon Musicora,
qui aura lieu du 27 au 31 mars prochain, donnera lieu à
une mise en avant des labels de musique classique. Le rapprochement
du salon avec l'UPFI (Union des Producteurs de Disques Français
Indépendants) permettra la mise en place d'un grand
espace consacré à la vente de disques. D'autre
part la communication entourant l'édition 2003 de Musicora
sera axée sur le disque et les labels classique. Plus
de 10 000 références de disques seront proposées
à la vente et cet espace sera consacré essentiellement
à la musique classique avec une ouverture sur le jazz
et les musiques du monde.
- Certifications de l'UPFI (10/12/2002
)
L'UPFI a certifié ce
vendredi deux albums d'or. Un album d'or pour "Newcomer"
de Llorca (édition: Le Racket Publishing) sur ses ventes
à l'exportation. Album d'or certifié également
chez Naïve pour "Quelqu'un m'a dit" de Carla
Bruni (edition: Free Demo) grâce à ses ventes
en France. Enfin, également chez Naïve et en édition
Taste Media/Naïve, "Hullabaloo" l'album de
Muse est certifié album d'or pour ses ventes en France.
- Des séries limitées
pour créer le buzz (04/12/2002
)
C'est avec un disque en série
très limitée qu'on crée parfois le buzz,
une tactique qui s'est souvent avérée payante
pour les labels, en termes de retombées médiatiques
et de réactivation des bases fan. La méthode
est à nouveau mise à l'épreuve par deux
indépendants: Beggars Group et F Communications. Beggars
sort en effet un single en édition limitée des
White Stripes, à paraître courant décembre.
Ce single n'existera pas en format CD, mais en format vinyle
45 tours, limité à 150 exemplaires pour la France,
et 3 000 dans le monde. Bien évidemment, ce White Stripes
"X Mas Cover" ne figurera pas sur le nouvel album
du groupe, attendu en avril 2003.
- Médias et filière musicale
(04/12/2002
)
Le ministre de la Culture et
de la Communication, avait demandé au CSA, par un courrier
en date du 16 octobre 2002, d'être informé sur
la nature des relations entre médias et filière
musicale. Selon Satellifax, le CSA indique qu'il mène
actuellement une étude, sur la politique de diversification
des grands groupes audiovisuels qui ont développé
une activité d'édition phonographique, qu'il
remettra prochainement au ministre.
- Les labels indépendants européens
vont faciliter l'accès de leur catalogue aux acteurs
du Net (04/12/2002
)
L'association des labels indépendants
européens IMPALA, présidée par Michel
Lambot, a décidé de lancer une initiative visant
à faciliter la délivrance de licences d'exploitation
du catalogue de ses membres aux acteurs du net européens.
Ce projet encore expérimental, baptisé IMPALA
Interactive et co-présidé par Hein van der Ree
(Epitaph Europe) et Patrick Zelnik (Naïve), vise notamment
à offrir un guichet unique pour les demandes de licence
et les négociations afférentes. Ce rôle
de guichet unique sera confié à Musicindie,
le bras armé de l'association des labels anglais AIM
sur Internet. L'IMPALA, qui va coordonner dans ce domaine
les initiatives des organisations nationales comme l'AIM (UK),
Fono (Norvège), SOM (Suède), la SPPF (France)
ou VUT (Allemagne), estime que si l'accès au catalogue
de ses membres est facilité, les services de distribution
légaux sur Internet généreront un chiffre
d'affaires de 861 millions d'euros en Europe d'ici 2007, contre
seulement 258 millions d'euros si cet accès est trop
restreint.
- L'Union Européenne révise
sa législation antitrust (04/12/2002
)
«C'est la révision
la plus complète des procédures antitrust de
l'Union Européenne depuis 1962», dit-on à
Bruxelles. Elle renforce les règles antitrust, notamment
pour la lutte contre les ententes illégales entre majors
de la musique et du cinéma en matière de fixation
des prix. La réforme, qui doit entrer en vigueur le
1er mai 2004, va décentraliser la loi sur la concurrence,
de manière à ce que seuls les dossiers les plus
controversés ne soient soumis au staff des autorités
antitrust européennes. Les projets de fusion ne devront
plus leur être notifiés. Ce sont les services
de la concurrence à l'échelon national qui prendront
désormais les décisions courantes, ce qui va
réduire la bureaucratie et les coûts légaux.
Ce changement va permettre aux autorités antitrust
européennes de se consacrer à la lutte contre
les ententes illégales en matière de prix et
autres types d'accords anticoncurrentiels. Les compagnies
sont plus responsabilisées par la réforme. Elles
devront s'assurer elles-mêmes que leurs accords respectent
la législation antitrust. Et le commissaire européen
Mario Monti se verra alloué le droit de saisir les
biens propres des dirigeants d'entreprises prises en flagrant
délit de pratiques anticoncurrentielles.
- Le CSA ouvrira t'il la porte des ondes
moyennes aux radios ? (04/12/2002
)
C'est Noël, et chacun
y va de sa lettre de voeux. La semaine dernière c'était
NRJ qui en appelait à la réciprocité
dans le paysage audiovisuel auprès de Jean-Jacques
Aillagon. Aujourd'hui, c'est au tour de la future radio Ciel
AM, dont le président Franck Sadia vient d'adresser
une lettre ouverte à Dominique Baudis, le président
du Conseil supérieur de l'audiovisuel. Son souhait
est de voir le CSA ouvrir enfin la porte aux radios sur les
ondes moyennes. Pour cela, il faut que le CSA mette enfin
en chantier un calendrier pour l'AM, avec au menu un plan
de fréquences drastique, et l'ouverture d'appel à
candidatures.
- Le Bureau Export et la Chine (04/12/2002
)
A l'occasion de sa récente
mission en Chine (fin octobre) et de l'organisation d'une
conférence sur l'industrie musicale chinoise au Midem
2003, le Bureau Export vient de réaliser une première
analyse sur le marché chinois. Ce document de 15 pages
réunit des informations essentielles sur l'économie
de ce pays, qui se libéralise lentement depuis son
adhésion à l'OMC. Outre un point sur les principales
villes chinoises (Pekin, Shangai, Canton), ce document de
synthèse propose un bilan sur les producteurs (majors
et indépendants), le piratage (qui représenterait
encore 90% du marché chinois malgré quelques
récentes actions de communication du gouvernement chinois),
l'édition et le droit d'auteur, les contrats, le spectacle
vivant et les lieux de diffusion, les médias... Cette
"Etude Chine" n'est pas disponible sur le site du
Bureau Export, mais on peut se la procurer auprès d'Audrey
Ludwig au Centre de ressources du Bureau Export: 01 49 29
52 21 ou audrey.l@french-music.org.
- Jean-Jacques Aillagon fait une déclaration
sévère à propos de la TNT (04/12/2002
)
Concernant les projets de France
Télévision sur le Numérique Terrestre,
le ministre de la Culture et de la Communication a déclaré
samedi au Sénat, lors du débat sur le budget
2003 de la communication, que ce serait «une légende
de croire que l'avenir du service public de la télévision
est lié ou même ligoté à la TNT.»
- Universal Music et Sony Music ont
signé avec Musicnet (04/12/2002
)
La boucle est bouclée.
Musicnet bénéficie désormais, à
l'instar de Pressplay, d'accords de licence avec les cinq
majors du disque. Le service en ligne, fruit d'une joint-venture
entre BMG, EMI, Warner Music et RealNetworks, a annoncé
en fin de semaine dernière la signature définitive
d'accords de licence avec Universal Music et Sony Music, les
deux majors actionnaires de son concurrent direct Pressplay.
Ces accords interviennent à un mois du lancement de
la nouvelle version de Musicnet, qui permettra à ses
abonnés de graver les titres téléchargés
sur CD ou de les copier sur un périphérique
MP3. Pour l'instant, chacune des majors ne propose qu'un catalogue
en ligne limité à quelques dizaines de milliers
de titres. Il en faudra plus pour attirer le chaland. Mais
en finalisant tous ces accords de licence croisés,
et en autorisant les unes après les autres la gravure
de leurs titres sur CD, les cinq majors ont franchi une étape
importante dans la mise en place d'une offre attrayante à
même de concurrencer les réseaux P2P. Plusieurs
services indépendants comme Rhapsody (Listen.com) peuvent
se targuer eux aussi d'avoir obtenu des licences de la part
des cinq majors. «Maintenant que tous ces services ont
accès au même catalogue de musique, comment vont-ils
se différencier ? C'est là que les choses vont
commencer à devenir intéressantes», a
déclaré Susan Kevorkian, analyste chez IDC,
à l'agence Reuters
- Listen.com monte le son sur les PC
Gateway (04/12/2002
)
Listen.com, opérateur
du service de musique en ligne américain Rhapsody,
vient de passer un accord de distribution avec le fabricant
de PC Gateway. Gateway va configurer ses machines avec un
logiciel permettant de s'abonner directement à Rhapsody
et à son catalogue de musique de 250 000 titres pour
9,95 dollars/mois. Le constructeur, qui a affiché des
pertes au cours de 7 des 8 derniers trimestres, essaie d'augmenter
ses ventes en proposant à ses clients d'explorer de
nouvelles voies dans la façon d'utiliser un ordinateur.
Listen.com, qui bénéficie d'accords de licence
avec les cinq majors, distribue également ses services
de musique en co-branding avec des câblo-opérateurs
comme Charter Communication et DirecTV, ou des fournisseurs
d'accès haut débit comme Verizon.
- Fusion des trois principaux acteurs
de la protection des CD contre la copie (26/11/2002
)
L'américain Macrovision
a fait l'acquisition des israéliens Midbar et TTR,
ce qui réunit en une seule entité trois compagnies
qui ont jusqu'à présent développé
chacune de leur côté leur propre technologie
de protection des CD contre la copie. Les conditions financières
du rachat de Midbar n'ont pas été dévoilées.
Macrovision a racheté les actifs de TTR pour 5 millions
de dollars. A la suite de cette fusion, les équipes
de recherche et développement vont travailler de concert
sur les technologies permettant de contrôler la gravure
de CD et l'exportation de fichiers de musique vers les périphériques
électroniques. «En combinant nos efforts, nous
allons réduire les temps de développement d'une
solution complète qui puisse répondre aux besoins
de tous», a déclaré Brian McPhail, le
directeur général de la division logiciels grand
public de Macrovision. «Il est impératif que
des technologies de DRM standardisées émergent
pour permettre à l'industrie de la musique de protéger
les droits numériques des créateurs de contenu
tout en donnant au consommateurs a liberté de profiter
de sa music facilement et commodément», a-t-il
ajouté. La première solution combinée
de la nouvelle entité devrait être lancée
au 2ème trimestre 2003.
- Projet de loi (26/11/2002
)
Aujourd'hui, notre Premier
ministre, Jean-Pierre Raffarin présentera le projet
de loi sur l'Economie numérique devant les membres
de l'Electronic Business Group. Présidé par
François-Henri Pinault, ce groupement d'entreprises
compte dans ces rangs plus de 300 sociétés,
dont Auchan, Carrefour, Darty, PPR, Virgin, Saint-Gaubain,
PSA, TF1, Le Monde, RTL, NRJ, Lagardère ou encore la
RATP et la SNCF. Le projet présenté intégrera
la transposition de la directive européenne sur le
commerce électronique et une partie de celle sur la
protection des données.
Grandlink
- Les producteurs français veulent
imposer un "prix de gros" sur Internet
Interrogée au sujet
des questions de droits d'auteurs invoquées par Universal
Music France pour n'avoir pas signé l'accord de licence
conclu au niveau européen entre OD2 et Universal Music
International, une personne de la Sacem proche du dossier
nous a expliqué que la maison de disques est le chef
de file d'une opération de lobbying visant à
imposer en France et même en Europe le principe d'un
"prix de gros" pour la distribution ou la diffusion
de musique sur Internet, soit un paiement forfaitaire aux
sociétés d'auteurs, qui laisserait le champ
libre aux producteurs pour licencier ensuite leur catalogue
à qui bon leur semble et dans les conditions qui leur
conviennent. «Nous avons pour habitude d'ouvrir notre
catalogue à tous dans les mêmes conditions, et
de prélever les droits à la source, c'est à
dire directement auprès des exploitants. Les producteurs
veulent s'interposer et tout contrôler, y compris le
choix des exploitants, et ils nous proposent un prix forfaitaire
ridiculement bas. Nous estimons que c'est contraire à
l'intérêt des auteurs, et à notre volonté
de favoriser la multiplicité des plate formes»,
nous a-t-elle déclaré. Alors que les accords
proposés par la Sacem prévoient une réversion
par les exploitants comme OD2 ou Vitaminic de 12% du chiffre
d'affaires généré par son catalogue (taux
ramené temporairement à 8%), les producteurs
proposent de payer le même prix de gros que pour le
disque (9,9%), moins une réduction de 25%, pour compenser
le fait que la distribution en ligne concurrence le marché
du disque. «Nous ne connaissons même pas leur
structure de prix sur Internet, et cela nous priverait de
tout dividende sur les revenus annexes comme la publicité»,
déclare notre interlocuteur à la Sacem. Derrière
ces manoeuvres, la Sacem voit une tentative de museler le
marché et «une menace pour les indépendants»,
alors que Pressplay et Musicnet s'apprêtent à
mener une offensive de choc au Midem 2003, en vue du lancement
de leurs services en Europe. Grandlink
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les nouvelles des musiques indépendantes
francaises 23/09/2002
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